Des chercheurs du laboratoire (Sesstim – Inserm / IRD / AMU) ont co-signé une étude de géo-épidémiologie, publiée dans The Lancet Public Health. Les résultats obtenus confirment que la diffusion de la 1ère vague épidémique de COVID-19 a été stoppée net par le confinement, en France. Pour en savoir plus
Après avoir tenu compte de multiples facteurs sociaux, économiques, démographiques et hospitaliers, les auteurs ont effectué une analyse du nombre de cas, d’hospitalisations et de décès à l’échelle des départements de France métropolitaine entre le 19 Mars et le 11 Mai 2020.
Les taux d’incidence, d’hospitalisation et de mortalité ont été d’autant plus faibles que le délai entre le début de l’épidémie et le confinement a été court. Les auteurs confirment ainsi que le confinement a permis de limiter les hospitalisations et les décès à l’hôpital. D’autre part, les auteurs n’ont pas identifié de lien entre la mortalité et le nombre initial de lits en soin intensif, ce qui suggère que les hôpitaux ont pu rapidement augmenter leurs capacités et organiser des évacuations vers des régions moins affectées.
Les auteurs concluent que la première vague de COVID-19 a été limitée dans le temps et l’espace par les mesures de confinement strictes, les régions les plus éloignées de l’épicentre ayant été alors protégées.
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Samuel BONNEFONT
Chargé de communication
Sciences Economiques et Sociales de la Santé et Traitement de l’Information Médicale
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