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Dans les coulisses du magazine de l’Inserm

Quatre fois par an, vous découvrez dans votre boîte aux lettres le magazine de l’Inserm. Cette publication vise à décrypter l’actualité de la santé, et à faire connaître les recherches biomédicales menées par l’Institut au plus grand nombre. À l’occasion du 50e numéro, pénétrez dans les coulisses de votre journal.

National
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Le magazine de l’Inserm se caractérise avant tout par son style journalistique, avec un niveau de vulgarisation adapté à tous, afin de transmettre une information validée compréhensible par des non-spécialistes. Il s’adresse donc à un lectorat très large : personnels de l’Inserm, mais aussi personnels d’autres structures de recherche, journalistes, médecins, soignants, autorités sanitaires, associations de malades, parlementaires, industriels, étudiants, enseignants, simples curieux… Tiré à 30 000 exemplaires, il est réalisé par sa rédaction, installée au siège de l’Institut. Mais cette équipe de quatre personnes n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Alignement des 50 couvertures du magazine de l'Inserm
Les 50 couvertures du magazine depuis 2010.

La transmission des connaissances, tout un art 

Tout commence par le choix des sujets. C’est au cœur du département de l’Information scientifique et de la communication de l’Inserm que la rédaction assure sa « veille scientifique », et repère les sujets brûlants qui intéresseront son lectorat : santé mentale, zoonoses, microbiote… La rédaction travaille notamment avec les délégations régionales, au plus proche des unités. Il lui faut ensuite sélectionner les publications scientifiques les plus récentes pour enrichir le sommaire le plus varié possible entre recherche fondamentale, clinique, translationnelle et technologique, afin d’équilibrer les rubriques du journal : à la une, actualités, reportage, portraits (les fameuses « Têtes chercheuses »), opinions… 

Une fois le sommaire établi, c’est au tour des journalistes pigistes d’intervenir. Pour chaque numéro, une dizaine sont sollicités pour rédiger les articles du magazine et se plonger dans les publications scientifiques. Il faut identifier les consensus et débats scientifiques, les situer de manière la plus neutre possible dans leur contexte, croiser et vérifier les informations, effectuer des dizaines d’interviews… puis vulgariser au maximum les connaissances. Grâce au travail de ces rédacteurs, le lecteur a accès à de courts textes qui contextualisent et expliquent les résultats scientifiques. 

Les chercheurs sont ensuite sollicités pour relire les textes finaux, car leur expertise contribue à s’assurer que, malgré la simplification de problématiques de recherche complexe, l’information reste la plus précise possible. Commence ici un jeu d’allers-retours entre rédaction, journalistes et chercheurs, qui ne s’achève que lorsque tous sont satisfaits des articles, mais aussi des photos ou schémas qui les illustrent.

Le poids des mots, le choc des photos

L’image est en effet essentielle pour le magazine de l’Inserm. Cela commence dès la couverture, réalisée par un artiste différent à chaque numéro. Il s’agit en général d’étudiants de l’École de l’image des Gobelins ou d’apprentis de l’École Estienne à Paris, avec lesquelles le magazine a établi des partenariats : les jeunes artistes ont ainsi l’occasion de se confronter à l’illustration médicale et, outre la couverture, proposent des animations vidéos qui accompagneront la sortie du numéro sur les réseaux sociaux. Ils peuvent également être amenés à réaliser des schémas scientifiques car, comme le disait Napoléon : « Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours. »

Différentes propositions graphiques aboutissant à la couverture d'un magazine
Différentes étapes de la création de la couverture du numéro 48. En haut à droite : trois pistes très différentes. En bas : essais de couleurs. Tout à droite : la couverture définitive.

La rédaction mise aussi sur le talent des différents professionnels de l’image et du graphisme avec lesquels elle collabore. Il faut en effet beaucoup d’expérience pour rendre photogéniques certains laboratoires Inserm où le novice ne voit que de « grosses machines » ou des ordinateurs… Le magazine peut alors compter sur son photographe, qui part régulièrement assurer des reportages ou faire des portraits de chercheurs. En complément, notre prestataire iconographe demande des photos scientifiques aux chercheurs interviewés ou fouille les banques d’images spécialisées pour illustrer au mieux les articles. Enfin, l’agence qui a créé la charte graphique du magazine effectue sa mise en page en agençant textes et images.

Une fois tout ce travail effectué, il ne reste « plus qu’à » imprimer les 30 000 exemplaires du journal, une étape qui a lieu dans la Vienne, et à assurer sa diffusion postale et numérique… avant de se remettre à la tâche pour le numéro suivant !

Depuis son premier numéro en 2010, le magazine de l’Inserm est le fruit d’un travail d’équipe avec un but commun : contribuer à une information en santé au service du plus grand nombre. N’hésitez pas à contacter la rédaction si vous avez des suggestions : elle sera ravie de vous répondre !



Visite de l’imprimerie du magazine

L’imprimerie Aubin dans la Vienne est spécialisée dans les grands tirages de magazines (Beaux-Arts, Les Inrocks.…) et de mangas. Photos prises en 2019 lors de l’impression du numéro 40.

Epreuves de pages de magazine posés sur une table
Étude des épreuves de test obtenues avec différents réglages-machine. L’impression offset s’appuie sur l’utilisation de plaques pour transférer une image sur un cylindre avant de l’imprimer sur du papier. Ce procédé joue sur l’effet de répulsion/imprégnation de l’encre sur le support papier. Ici, l’imprimeur s’assure que les différentes encres d’impression sont placées les unes sur les autres aussi précisément que possible.
Epreuve pour un film offset cyan
Au cours du calage, le réglage du niveau des encres, le repérage des couleurs et leur densité font l’objet d’un contrôle extrêmement précis. Ici, l’écran de contrôle du réglage de l’encre cyan.
Quatre cuves où sont mélangés les pigments pour obtenir les ancres cyan, magenta, jaune et noire
La quadrichromie est le procédé d’impression utilisant quatre couleurs de base (cyan, magenta, jaune, noir) permettant, par superposition, de reproduire toutes les autres. Pour imprimer les couleurs, il faut disposer d’autant de plaques que de couleurs.
Signature du BAT : une étiquette posée sur les épreuves du magazine
Une fois le calage terminé, la dernière version est signée et datée et devient alors le « bon à tirer » (BAT). Ce document définitif est celui qui sera imprimé. 
A gauche : écran de surveillance de la rotative. A droite : relieuse
La rotative est alors lancée pour imprimer les 52 pages du magazine à 30 000 exemplaires. S’en suivent les étapes de façonnage, pliage et reliure. Le magazine est alors mis sous blister et envoyé à ses abonnés.