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Portrait de Laurène Alard

Portrait d’Inserm : Laurène Alard, juriste

​Faisons connaissance avec Laurène Alard, juriste à la délégation Auvergne Rhône-Alpes.

National
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Quel a été votre parcours pour arriver à exercer le métier de juriste à l’Inserm ?

Après un bac scientifique, j’ai choisi de me diriger vers le droit qui permettait d’appliquer un raisonnement juridique (à défaut de scientifique) à l’humain. C’est également ce qui m’a poussée à terminer mes études par un master en droit de la santé, matière qui place l’humain au centre. J’ai exercé le métier d’avocate généraliste pendant six ans mais ma sensibilité pour la santé ne m’a jamais quittée. Quand j’ai découvert que l’Inserm cherchait un juriste, j’ai tout de suite saisi cette opportunité !

Cela fait un an et demi que je travaille à la délégation Auvergne Rhône-Alpes et je suis heureuse de découvrir l’univers de la recherche, qui est assez différent de celui de ma première vie professionnelle. Même si finalement il y a quelques similitudes entre le métier d’avocat et celui de chercheur…

Portrait de Laurène Alard
© Inserm / François Guenet

Quelles sont ces similitudes ?

On s’imagine que le juriste connaît les textes de droit par cœur mais moi j’ai une mémoire de poisson rouge ! Tout comme les scientifiques, j’ai une littérature à ma disposition et je dois savoir chercher les bonnes informations et ressources au bon endroit avec les bons outils !


Y a‑t-il un objet qui vous a suivi durant votre carrière ?

Le Dalloz, bien sûr !

Selon vous, quelles sont les qualités à posséder pour être un bon juriste ?

Il faut être rigoureux. Pour négocier les contrats, il faut aussi avoir une capacité d’écoute et de​dialogue. Enfin, je dirais qu’il faut aussi savoir se positionner pour trancher les points de désaccord.

Quel rôle jouez-vous au sein de la délégation Auvergne Rhône-Alpes ?

Je n’ai pas de journée type. Il s’agit d’un poste très ouvert. Même si le plus gros de mon activité consiste à négocier des contrats, je peux être sollicitée sur tout ce qui concerne le juridique : collaborations, transfert de matériel biologique, livraison de matériel… Je peux aussi donner des pistes de réflexion à certains scientifiques. Il m’est arrivé d’être interrogée ponctuellement sur des questions d’intégrité.

Code de Santé publique des éditions Dalloz
Code de Santé publique des éditions Dalloz © Inserm / François Guenet 

Quel est votre rapport au contentieux si l’Inserm est impliqué dans un litige ?

Je peux faire le lien avec les instances du siège et avoir une activité précontentieuse, mais en cas de litige, c’est la direction des affaires juridiques (DAJ) qui est saisie et qui arbitre.

Avez-vous beaucoup d’interactions humaines au quotidien ?

J’ai moins d’i​nteractions que l​orsque j’étais avocate car j’étais en lien permanent avec les clients. Aujourd’hui, mon accompagnement est différent. Les échanges se font essentiellement par mail, mais dès que j’en ai l’occasion, je suis heureuse d’aller au contact des scientifiques en laboratoire. Dernièrement, mon délégué régional m’a confié une partie de l’animation des réunions de concertation liées au plan stratégique et à la loi de programmation de la recherche. C’était très intéressant de connaître le point de vue des chercheurs et des ITA sur différents sujets d’importance.

Spontanément, une valeur qui vous vient à l’esprit pour l’Inserm ?

L’audace et la détermination pour innover et trouver de nouvelles idées qui améliorent la santé des populations.

Si vous aviez une baguette magique, quel autre métier aimeriez-vous exercer ?

Je crois que j’essaierais plein de métiers différents mais si je devais choisir, je dirais l’enseignement.

Et à l’Inserm, avec qui aimeriez-vous échanger votre poste pour une journée ?

J’aimerais beaucoup aller en laboratoire, à la paillasse !

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui souhaiterait faire le même métier que vous ?

Avoir confiance en soi et ne pas avoir peur de bifurquer. Durant les études de droit, on nous demande de nous spécialiser assez vite : il ne faut pas avoir peur de se retrouver enfermé dans un domaine en particulier. Que ce soit dans ma carrière d’avocate ou dans celle de juriste j’ai pu me former et évoluer.

Vous êtes d’origine bretonne, vous avez habité à Paris durant vos études et maintenant, vous êtes Lyonnaise. Avez-vous un lieu préféré à Lyon ?

J’adore la Croix-Rousse ! C’est un quartier plein de charme avec une ambiance de village : il y a un grand marché quotidien, le jardin des plantes et beaucoup de bonnes tables !

Vous aimez voyager. Quelle a été votre plus belle destination ?

J’ai adoré la Mongolie, c’est un pays très apaisant avec un grand sens de l’accueil et des paysages magnifiques. La notion du temps y est complètement différente : par exemple, nous avons effectué un voyage de plus de 30 heures en transsibérien…

La steppe prise depuis le train et l'avant de celui-ci
Vue depuis le transsibérien © Laurène Alard
Steppe mongole
Steppe mongole © Laurène Alard

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