La charte du temps rappelle des principes et des bonnes pratiques, simples, généralement connus, mais insuffisamment mis en œuvre. Ses préconisations sont destinées à guider une réflexion collective. Elles doivent accompagner l’ouverture d’un dialogue, qui prendra en considération les spécificités de chaque équipe, service ou structure.
Constitué autour de cinq thèmes clés de l’organisation du temps de travail, ce document comprend des parties libres, à remplir collectivement par les personnels, en conseil de laboratoire ou de service. Il a vocation à être annexé au règlement intérieur de chaque structure.
Anticiper pour planifier le travail de chacun en présentiel et à distance
Les dérives horaires sont parfois le symptôme d’un défaut d’organisation et peuvent être préjudiciables à la santé des agents, comme au fonctionnement de la structure. Pour favoriser une meilleure organisation du travail, ce document appelle d’abord au respect des dispositions réglementaires. Il invite aussi à anticiper l’activité, en tenant compte des aléas et des contraintes, pour planifier de manière adaptée le travail de chacun. La charte souligne également l’importance de limiter les sollicitations en dehors des horaires définis au sein du collectif. Enfin, elle met l’accent sur l’importance de concilier vie professionnelle et vie privée.
Des conseils pratiques pour mieux s’organiser collectivement
Les deux premières parties portent sur l’exemplarité des encadrants, dont le rôle est déterminant dans ce domaine, et sur la conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée. Les trois autres parties insistent sur quelques points particulièrement sensibles : la maîtrise des réunions, le bon usage des outils de communication (notamment des courriels), ainsi que l’anticipation des urgences et des pics d’activité.
Autant de recommandations de bon sens, dont le rappel est devenu d’autant plus nécessaire, que le recours massif au télétravail depuis un an, a parfois rendu floues les limites entre temps professionnel et temps personnel.