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Bien choisir sa revue pour publier

L’Inserm recommande à ses chercheurs et à ses chercheuses d’éviter les revues hybrides et à fortiori les revues dites prédatrices. L'Institut encourage en revanche la publication dans des revues Gold nativement en accès ouvert. L’Inserm a conclu des contrats d’abonnements « globaux » avec les éditeurs Elsevier et Wiley.

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Les revues Gold

Les revues dites Gold, sont des revues nativement en accès ouvert. Elles fonctionnent sur le principe de l’auteur payeur. Ce dernier paie les frais d’édition ou Article processing charges (APC). Son article est alors immédiatement et gratuitement accessible aux lecteurs. Le modèle Gold permet en outre de conserver ses droits d’auteur, avec en général un contrat de licence ouverte de type Creative Commons.

Les accords particuliers avec Elsevier et Wiley

L’Inserm a conclu des contrats d’abonnements « globaux » avec les éditeurs Elsevier et Wiley. Ces accords offrent un droit de lecture et permettent aux auteurs de publier en accès ouvert sans s’acquitter des frais d’édition (Article processing charges, APC). Les APC sont confondus avec la somme payée annuellement par l’institution dans le cadre de l’abonnement. L’auteur de correspondance de l’article doit être rémunéré par l’Inserm. En pratique, il suffit de mentionner son appartenance à l’Inserm lors de la soumission de l’article sur la plateforme de l’éditeur. L’appartenance administrative à l’Institut est vérifiée. Et si l’article est publié, son auteur n’a pas d’APC à payer.

Qui paie les frais d’édition ?

Lorsqu’une publication est acceptée, l’auteur correspondant est responsable de l’acquittement des frais d’édition en accès ouvert (les APC). Ces frais sont des coûts éligibles dans les contrats de recherche sur appel à projet (ANR, EU). Obtenir les informations pour bénéficier de la prise en charge des APC : 

  • Couperin 
  • Elsevier
  • Wiley

Les revues à éviter

Les revues « hybrides » 

Certains éditeurs proposent de publier des articles en accès ouvert (AO) dans des revues par abonnement. Pour cela, ils exigent souvent des frais d’édition (Article processing charges, APC) plus élevés que ceux des revues nativement ouvertes (Gold). Par ailleurs, certaines de ces revues ne publient pas les articles sous licence ouverte.

L’Inserm n’approuve pas ce système, car la publication est payée deux fois : une première fois par l’Institut via les abonnements, une autre fois par les auteurs sur leurs crédits propres pour s’acquitter des APC. L’Inserm recommande donc de ne pas choisir l’option de publication en accès ouvert de ces titres hybrides. En revanche, s’ils ne choisissent pas cette option, les chercheurs et les chercheuses peuvent y publier leurs travaux sans aucune restriction.

La Coalition S a exclu un grand nombre de ces revues. Ainsi, dans le cadre des contrats de recherche financés par les membres de la Coalition S (notamment l’ANR), les auteurs qui ont choisi l’option accès ouvert ne peuvent plus prétendre au remboursement de leurs APC .

Les revues prédatrices

Certains acteurs de l’édition en accès ouvert publient des revues proposant un service éditorial minimal avec une relecture par les pairs insatisfaisante, voire inexistante. Ces revues, parfois appelées « revues prédatrices », cherchent à publier en masse et n’hésitent pas à solliciter les chercheurs de façon insistante et récurrente.

Lors des processus d’évaluation, les articles parus dans ces revues peuvent être considérés comme de moindre qualité, et leur accumulation peut nuire à un dossier. Certaines universités ne prennent plus en compte les articles parus dans ces revues.

Il est difficile de dresser une liste de ces revues. La qualité d’une revue peut évoluer rapidement au gré des changements du comité éditorial. Il est toujours prudent de vérifier la composition du comité éditorial d’une revue avant d’y soumettre ses travaux.