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Les projets exploratoires

Dans le cadre de son programme Impact Santé financé par France 2030 visant à stimuler la recherche à risque et à impact en santé, l'Inserm a sélectionné 6 projets exploratoires.

A+ / A-

Les projets d’exploration lauréats du programme Impact Santé sont considérés comme des projets pouvant à longue échéance transformer les connaissances scientifiques, modifier les pratiques médicales, améliorer la santé humaine et être porteurs de retombées sociétales et économiques d’ampleur.

Une plongée dans l’apnée 

  • Nom du projet : Contrôle volontaire de la respiration. Une plongée dans l’apnée
  • Budget : 150 K€
  • Ambition générale : Identifier les neurones qui participent au contrôle volontaire de la respiration et comprendre leur fonctionnement
  • Idée : Découvrir un réseau neuronal jusqu’alors inconnu, celui qui génère le contrôle volontaire de la respiration, en utilisant comme porte d’entrée les neurones potentiels de l’apnée volontaire
  • Impact : Ouvrir le champ des études sur les interactions entre le cerveau et le corps pour la santé physiologique et mentale, avec la seule fonction physiologique contrôlée volontairement : la respiration
  • Rupture : Caractériser l’identité moléculaire, la connectivité, les patrons d’activité et les rôles comportementaux de neurones participant au contrôle volontaire de la respiration

Consortium

  • Clément Menuet, chercheur principal (Institut de neurobiologie de la Méditerranée (U1249) – Inserm)
  • Christian Gestreau (Institut de neurobiologie de la Méditerranée (U1249) – Université Aix-Marseille)

L’école comme lieu de sensibilisation pour la prévention de l’obésité

  • Nom du projet : HealthInfluence
  • Budget : 150 K€
  • Ambition générale : Diffuser les comportements favorables à la santé, tels qu’une alimentation équilibrée et l’activité physique, entre pairs à l’école pour prévenir l’obésité à l’adolescence, en s’appuyant sur les dynamiques de groupe et les mécanismes d’influence sociale
  • Idée : Tester l’hypothèse selon laquelle, en encourageant certains élèves à adopter des comportements favorables à la santé, une contagion positive pourrait naître et se diffuser progressivement à l’ensemble du groupe
  • Impact : Si l’hypothèse est validée, révolutionner les stratégies de prévention en santé publique en ayant recours à des interventions de ce type pour transformer durablement et positivement les comportements
  • Rupture : Proposer une approche inédite où des interventions ciblées sur un petit nombre d’individus influents déclenchent une diffusion des comportements bénéfiques à l’ensemble du groupe

Consortium

  • Maxime Luiggi, chercheur principal (Laboratoire Sciences économiques et sociales de la santé & traitement de l’information médicale – Inserm, Aix-Marseille Université, Institut de recherche pour le développement)
  • Raquel Ureña et Patrizia Carrieri (Laboratoire Sciences économiques et sociales de la santé & traitement de l’information médicale – Inserm, Université Aix-Marseille, Institut de recherche pour le développement)

Vers une compréhension des maladies affectant les cellules graisseuses

  • Nom du projet : LiPOLDystrophy
  • Budget : 150 K€
  • Ambition générale : Comprendre comment des dommages permanents à l’ADN affectent les cellules graisseuses (les adipocytes) et peuvent entraîner des maladies rares comme les lipodystrophies progéroïdes, provoquant une perte de graisses et des complications métaboliques graves
  • Idée : Explorer une découverte récente montrant qu’en réponse à des dommages à l’ADN, les cellules redirigent certains lipides (stérols) dans des structures appelées gouttelettes lipidiques pour réparer l’ADN. Dans des cas où les dommages à l’ADN sont constants, comme dans les lipodystrophies progéroïdes, ce mécanisme pourrait empêcher le stockage normal des graisses, perturbant la fonction des adipocytes
  • Impact : Ouvrir la voie à des traitements pour ces maladies incurables, comme des médicaments capables de bloquer le stockage excessif de stérols, afin de normaliser le plus possible le fonctionnement des cellules graisseuses et améliorer la qualité de vie des patients
  • Rupture : Ouvrir la voie à des traitements pour ces maladies incurables, comme des médicaments capables de bloquer le stockage excessif de stérols, afin de normaliser le plus possible le fonctionnement des cellules graisseuses et améliorer la qualité de vie des patients

Équipe de recherche

  • María Moriel-Carretero, chercheuse principale (Centre de recherche en biologie cellulaire de Montpellier (CRBM) – Université de Montpellier, CNRS)

De nouvelles cibles thérapeutiques contre les cellules résistantes du mélanome

  • Nom du projet : NEOMEL
  • Budget : 150 K€
  • Ambition générale : Montrer l’existence d’une nouvelle catégorie de cibles thérapeutiques capables d’éliminer les cellules de mélanome résistantes aux traitements actuels et responsables des récidives, et ouvrir ainsi la voie au développement de vaccins innovants contre le cancer
  • Idée : Postuler que les mécanismes d’adaptation non liés à des mutations génétiques, utilisés par les cellules de mélanome pour résister aux traitements actuels, produisent des marqueurs spécifiques appelés néo-antigènes, qui pourraient devenir une nouvelle classe de cibles thérapeutiques
  • Impact : Proposer une innovation majeure dans la prise en charge du mélanome en ouvrant la voie à des traitements capables de neutraliser spécifiquement les cellules résistantes responsables des récidives, offrant ainsi aux patients une perspective de guérison durable
  • Rupture : Initier une nouvelle façon de concevoir les vaccins contre le cancer en élargissant la cible au-delà des mutations génétiques pour inclure également des cibles issues d’altérations non-génétiques caractéristiques des cellules tumorales lorsqu’elles deviennent résistantes aux traitements

Consortium

  • Julie Caramel, chercheuse principale (Équipe « Plasticité tumorale dans le mélanome », Centre de recherche en cancérologie de Lyon – Inserm, CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1, Centre de lutte contre le cancer Léon Bérard)
  • Jean-Jacques Diaz (Équipe « Ribosome, traduction et cancer », Centre de recherche en cancérologie de Lyon – Inserm, CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1, Centre de lutte contre le cancer Léon Bérard)
  • Stéphane Dalle (Service de dermatologie, Hospices civils de Lyon, Centre hospitalier Lyon-Sud)

Des innovations dans l’analyse des propriétés mécaniques des tissus biologiques

  • Nom du projet : Rheohistology
  • Budget : 150 K€
  • Ambition générale : Optimiser le diagnostic et la prise en charge des patients en mesurant et en généralisant l’utilisation des propriétés mécaniques des tissus biologiques à l’hôpital
  • Idée : Développer une méthodologie innovante pour analyser, à une résolution micrométrique, les propriétés mécaniques des tissus de manière rapide, précise et adaptée à une mise en œuvre au sein des services hospitaliers
  • Impact : Affiner les diagnostics médicaux en intégrant les données mécaniques des tissus afin d’identifier de nouveaux biomarqueurs et d’améliorer la personnalisation et donc l’efficacité des traitements
  • Rupture : Transformer l’analyse mécanique des tissus en proposant une alternative simple et accessible à la microscopie par force atomique (AFM)

Consortium

  • Michaël Sebbagh, chercheur principal (Laboratoire Dynamics and nanoenvironment of biological membrane (DyNaMo) – Inserm, Aix-Marseille Université)
  • Claire Valotteau (Laboratoire Dynamics and nanoenvironment of biological membrane (DyNaMo) – Inserm, Aix- Marseille Université) ; Félix Rico (Laboratoire Dynamics and nanoenvironment of biological membrane (DyNaMo) – Inserm, Aix-Marseille Université)

Des organes de porc pour révolutionner les greffes humaines

  • Nom du projet : Xenotransplant
  • Budget : 150 K€
  • Ambition générale : Apporter une solution au manque d’organes pour les greffes en utilisant des organes de porcs adaptés à l’homme (xénotransplantation) tout en surmontant les obstacles liés au rejet par le système immunitaire
  • Idée : Étudier en détail la manière dont le corps humain réagit aux greffons porcins (organes transplantés) en utilisant des outils de diagnostic de précision basés sur des technologies avancées comme l’intelligence artificielle (IA) et les analyses multi-omiques ; approches permettantd’examiner simultanément les cellules, les gènes et les protéines afin de mieux comprendre, prévenir et traiter les rejets de manière personnalisée
  • Impact : Redéfinir les pratiques médicales en transplantation, avec des outils capables d’améliorer la compatibilité des greffons, la survie des patients et d’informer la conception de modèles porcins génétiquement optimisés
  • Rupture : Proposer une méthodologie unique combinant analyses multi-omiques et imagerie assistée par IA pour détecter et comprendre en temps réel les mécanismes de rejet, révolutionnant ainsi les standards diagnostiques en transplantation

Consortium

  • Alexandre Loupy, chercheur principal (Paris Centre de recherche cardiovasculaire (PARCC) – Inserm, Université Paris Cité – Paris Institute for transplantation & organ regeneration)
  • Patrick Bruneval, Valentin Goutaudier, Aurélie Sannier, Émilien Seizilles de Mazancourt, Erwan Morgand et Fariza Mezine (Paris Centre de recherche cardiovasculaire (PARCC) – Inserm, Université Paris Cité – Paris Institute for transplantation & organ regeneration)
  • Thierry Hauet et Sébastien Giraud (Ischémie reperfusion, métabolisme et inflammation stérile en transplantation (IRMETIST) – Université de Poitiers, Inserm) ; Renaud Tissier (École nationale vétérinaire d’Alfort)