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Les suites d’un signalement

L’Inserm a le devoir de protéger tous ses personnels (aussi bien les victimes que les présumés fautifs). Après un signalement, des mesures de protection des victimes peuvent être mises en place.

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À la suite d’un signalement, le délégué régional évalue la criticité de la situation et prend toutes les mesures de protection nécessaires, en concertation avec le responsable de la structure concernée et l’autorité saisie. Les mesures sont déterminées en fonction de chaque cas, pour faire cesser les faits au plus vite, protéger la victime présumée, les éventuels témoins, et rétablir le fonctionnement normal du service.

Selon la gravité des faits, les mesures de protection prises peuvent être :

  • une mise en télétravail élargie,
  • un changement d’affectation de l’auteur présumé ou de la victime,
  • une suspension de l’auteur présumé le temps de l’enquête interne.

L’établissement propose à l’auteur du signalement la protection fonctionnelle s’il engage une action judiciaire. 

Protection fonctionnelle

La protection fonctionnelle désigne les mesures de protection et d’assistance due par l’administration à tout agent public pour le protéger et de l’assister s’il fait l’objet d’attaques dans le cadre ou en raison de ses fonctions. Elle s’applique également si sa responsabilité pénale est mise en cause à l’occasion de faits commis dans l’exercice de ses fonctions, s’ils ne relèvent pas d’une faute personnelle. 

Dès lors que l’administration considère que les conditions d’octroi sont réunies, elle prend en charge les frais liés à l’assistance juridique (avocat, consignations, huissier…), les autorisations d’absences liées à la procédure, la prévention de l’agent (frais liés à la sécurité, prise en charge médicale…).

Accompagnement

Dès la réception du signalement, la victime présumée, si elle le souhaite, est mise en relation avec les acteurs internes pour un accompagnement personnalisé auprès du réseau santé (médecins du travail) et du service social (assistants sociaux). Elle peut également bénéficier d’un entretien avec un psychologue du travail dans la cadre du réseau Prévention, aide, suivi (PAS ) mis en place par la MGEN pour tous les agents du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR).

Le réseau Prévention, aide, suivi (PAS)

Le réseau PAS est un dispositif gratuit et accessible à tous les personnels du MESR adhérents ou non à la MGEN. Il permet, pour toute personne en situation de fragilité ou de mal-être professionnel, de bénéficier, jusqu’à 3 fois par an, d’un entretien avec un psychologue du travail par téléphone ou en face à face. Ce dispositif, sans vocation thérapeutique, vient en complément de l’action du médecin du travail et permet à toute personne qui en ressent le besoin d’être écoutée, accompagnée et si nécessaire d’être orientée.

Pour accéder à ce service, un seul numéro 0805 500 005, de 8h30 à 18h30, du lundi au vendredi.

La personne à l’origine du signalement est informée régulièrement des suites données par la cellule signalement qui s’assure, auprès des services concernés, qu’elle ne subit pas d’actes de pression ou de représailles. Le responsable des ressources humaines assure un suivi particulier de l’agent et garantit la confidentialité de la situation.