L’agence de programmes de recherche en santé

Le comité de liaison avec l’État est animé par les ministères de la Recherche et de la Santé. Il associe des représentants d’autres ministères (Agriculture, Économie, Affaires étrangères, Transition écologique), ainsi que le secrétariat général pour l’investissement et l’Agence nationale de la recherche. Il s’appuie sur les travaux du comité des partenaires, à partir desquels il :

• mandate l’agence pour induire des programmes et des actions,
• suit les principaux programmes,
• s’informe auprès de l’agence sur la mise en œuvre des autres missions confiées à l’agence.

Divisé en 6 collèges réunissant 37 acteurs clés, le comité des partenaires a vocation à représenter la diversité des acteurs relevant du domaine de l’agence : principaux opérateurs de recherche, conférences des universités et des écoles les plus pertinentes, conférences des directions générales de centres hospitaliers régionaux et universitaires, autres acteurs hospitaliers, agences, acteurs socio-économiques…

Le comité des partenaires est présidé par le PDG de l’Inserm appuyé par 2 vice-présidents issus de la conférence des directrices ou directeurs de CHU et de France Université. Il organise le travail collectif autour des orientations programmatiques de l’agence : 

• superviser la stratégie de prospective et de priorisation de thématiques de recherche ;
• partager l’information sur l’activité de l’agence et sur l’actualité et les enjeux de la recherche ;
• recueillir l’avis de ses membres sur le contenu et sur les modalités de mise en œuvre de la stratégie et des missions de l’agence ;
• contribuer à la coordination des efforts de ses membres dans la préparation et la réponse aux sollicitations de l’État ;
• concourir à l’articulation des programmes et des priorités stratégiques avec ceux des autres agences de programmes mises en place à la demande de l’État ;
• valider les propositions de programmes de recherche ou les plans lancés en priorisant des programmes dirigés qui seront soumises à l’approbation du comité de liaison ;
• positionner le travail de l’agence par rapport aux programmes européens ;
• valider le bilan annuel d’activités et les documents de prospective de l’agence, 
• décider de la création de tout comité ou groupe de travail jugé utile, dont des comités opérationnels, à la réalisation par l’Agence de ses missions par une délibération précisant la composition, les missions et le fonctionnement de ces comités ;
• se prononcer sur les questions qui lui sont soumises par le président de l’agence ou le comité de liaison.

Le bureau exécutif est composé du PDG de l’Inserm, des vice-présidents et du directeur exécutif de l’agence, ainsi que d’un représentant et d’un suppléant par collège du comité des partenaires. Ses missions consistent à : 

• concourir à la préparation des réunions du comité de liaison avec l’État,
• préparer les réunions du comité des partenaires, 
• s’assurer du suivi des actions décidées par le comité de liaison et le comité des partenaires,
• proposer au comité des partenaires la création de tout comité dont la mise en place est jugée utile à la réalisation par l’agence de ses missions,
• se prononcer sur les questions qui lui sont soumises par le président de l’agence ou le comité de liaison.

L’agence dispose d’une équipe resserrée qui lui permet de rester le plus agile possible en s’appuyant autant que de besoin sur l’expertise et les organisations des acteurs présents au comité des partenaires. Elle constitue également des comités opérationnels ad hoc pour mobiliser les partenaires sur ses missions. Elle est structurée autour de 3 axes.

Expertise et prospective 

• L’agence mobilise une expertise pluridisciplinaire internationale et réalise une veille pour éclairer ses décisions stratégiques et prioriser les thématiques de la recherche en santé.
• Elle identifie les priorités nationales et les inscrit dans leur cadre international, notamment européen.
• L’agence est présente au sein : 
  • de groupes de travail sur les feuilles de route des infrastructures biologie-santé nationales et européennes,
  • des chantiers du plan France médecine génomique,
  • du volet recherche des plans nationaux et des coopérations européennes (maladies rares…)

Programmes prioritaires

• L’agence accompagne la conduite des programmes stratégiques dès leur conception en mobilisant l’ensemble des parties prenantes : organismes publics, acteurs privés, hôpitaux, universités, et instituts de recherche.
• Elle favorise la mise en œuvre des programmes nationaux (PEPR existants et à venir) et leur articulation avec les politiques de site.
• Elle assure la convergence des efforts de financement internationaux, des opportunités public-privé et du transfert des connaissances vers les politiques publiques pour optimiser l’impact scientifique, médical, sociétal et économique des programmes.

Grandes transitions et rayonnement

• L’agence concentre, notamment, son action sur les transitions épidémiologiques, environnementales, géostratégiques, sociétales et technologiques qui façonnent l’avenir de la recherche en santé. 
• Elle analyse ces mutations à l’aune des vulnérabilités émergentes, et identifie les leviers d’innovation susceptibles de transformer durablement les politiques de recherche et d’action publique.
• Elle renforce les coopérations avec les organisations sœurs, gouvernementales ou non gouvernementales, en Europe et dans le monde. Ainsi peut-elle comparer les dynamiques de financement et de programmation de la recherche pour définir, en lien avec les modèles de société à anticiper, les objectifs stratégiques de santé publique français à 10 ou 15 ans.
• Enfin, l’agence cherche à sensibiliser à ces enjeux les nouvelles générations de chercheurs et de citoyens pour stimuler leur capacité à s’engager. 

France Vaccins vise à améliorer l’organisation de la recherche vaccinale en France en pilotant la recherche et le développement de candidats vaccins, et en représentant la filière en vaccinologie dans son ensemble et auprès des industriels et des financeurs.

Ce programme est dédié à l’identification et à la caractérisation des signes avant-coureurs des maladies neurodégénératives.

Grâce à un financement d’une vingtaine de millions d’euros, ce programme entend transformer l’approche conceptuelle des maladies inflammatoires chroniques et mettre en place une nouvelle structure d’essai cliniques.

Le programme sur la transplantation vise à optimiser l’appariement entre donneurs et greffons grâce à des technologies avancées, telles que la perfusion prolongée et l’intelligence artificielle. Ce programme entend consolider l’avance technologique, scientifique et médicale de la France dans le domaine de la greffe rénale, étendre cette dynamique à l’ensemble des enjeux de la transplantation.

Le programme de recherche interdisciplinaire sur la fin de vie entend, notamment, renforcer les connaissances sur la prise en charge de la souffrance pour mieux anticiper et qualifier les besoins, pallier les inégalités et structurer une filière de recherche interdisciplinaire.

L’agence conçoit le volet recherche (en construction) de la stratégie d’accélération en prévention.