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Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées #5

​Découvrez le témoignage de Jean-Michel, responsable patrimoine mobilier

National
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Jean-Michel est entré à l’Inserm en 1996. Son parcours montre que le handicap n’est pas un frein à l’évolution professionnelle.

Vous êtes à l’Inserm depuis plus de 20 ans. Sur quel poste avez-vous été recruté ?

J’ai commencé à travailler à l’Inserm en avril 1996 à l’agence comptable principale du Siège. J’ai été recruté dans le cadre d’un contrat emploi solidarité. Mes fonctions recouvraient les écritures comptables et l’encaissement des chèques. En 1998, il m’a été proposé un contrat handicap*, au terme duquel j’ai été titularisé en 1999, en tant adjoint administratif. Je suis reconnu travailleur handicapé à 80% depuis 1995 des suites d’une maladie chronique des bronches. J’ai des difficultés respiratoires et je peux avoir besoin d’appareils spécifiques, comme un purificateur d’air, par exemple.
 
Vous êtes aujourd’hui technicien de recherche de classe exceptionnelle. Comment vos missions ont-elles évolué ? 

J’ai régulièrement évolué tout au long de mon parcours à l’Inserm. Lorsque j’ai été titularisé en 1999, j’ai acquis des missions supplémentaires, telles que le traitement des taxes d’apprentissage, le bilan comptable, etc. En 2002, je suis passé adjoint technique de la recherche. À ce moment-là, j’ai intégré, toujours au Siège, le département de l’information scientifique et de la communication (Disc), en tant que gestionnaire. À ce poste, j’ai pris l’initiative, en collaboration avec la direction du département, de structurer un budget par pôle et par projet (Presse, IST, Communication, etc.). Je me suis présenté à un concours interne en 2005 et suis passé technicien de classe normale.

En 2006, j’ai intégré la délégation régionale Paris 7, où je travaille encore aujourd’hui. Ce fut l’occasion pour moi de voir comment fonctionnait le travail en délégation. Je souhaitais par ailleurs travailler plus près des unités. Dans cette structure, j’exerce deux missions principales : la coordination des études de recherche clinique et la responsabilité du patrimoine mobilier de la délégation. Ces deux missions requièrent beaucoup de rigueur, des qualités rédactionnelles ainsi que d’excellentes relations avec les différents interlocuteurs, tels que les hôpitaux, les investigateurs, le PRC, les CIC, les chercheurs, etc. En 2011, je suis passé technicien de classe exceptionnelle par voie de sélection professionnelle.
 
Votre situation de handicap a‑t-elle été un frein dans votre évolution ? 

Je ne me suis jamais freiné dans mes ambitions au cours de mon parcours professionnel. Malgré mon handicap, je n’ai aucune difficulté à changer d’environnement ou de tâches et j’assume des responsabilités de plus en plus importantes. L’aménagement de mon poste de travail, avec notamment la mise en place d’un purificateur d’air, m’a permis d’évoluer dans de bonnes conditions. L’élargissement progressif de mes missions me permet d’apprécier mon travail et de démontrer mes compétences et mes qualités. L’Inserm m’a offert l’opportunité de me former tout au long de mon parcours professionnel. J’ai bénéficié d’une expérience riche et variée avec une prise de responsabilité croissante. Cette évolution m’a été bénéfique à la fois pour mon travail, ma santé et mon équilibre.

* Recrutement par la voie contractuelle directe

Le mot de la responsable des ressources humaines

En tant que RRH, mon objectif est d’assurer un accompagnement et un soutien auprès de l’agent en situation de handicap afin de lui permettre de se maintenir dans l’emploi rémunéré. Ceci pourra être par exemple un accompagnement médico-social pour prévenir ou remédier aux difficultés que pourraient rencontrées éventuellement la personne dans l’exercice des missions qui lui sont confiées. Cet accompagnement peut être sollicité tout au long du parcours professionnel. Nous travaillons en collaboration avec les laboratoires pour appréhender l’environnement de travail avec la mise en place d’un tutorat et d’une personne référente de proximité. Cela peut également se traduire par des aménagements de poste de travail, une aide humaine, des aménagements organisationnels.

Le parcours professionnel de Jean-Michel est un beau succès en termes d’intégration et d’adaptation aux différents environnements professionnels rencontrés tout au long de sa carrière. Jean-Michel a une bonne capacité à interagir avec les différents acteurs et a développé un très bon relationnel avec ses collègues, la direction et les laboratoires…
Il a su saisir des opportunités, développer ses compétences et occuper des postes variés qui lui ont permis d’acquérir des responsabilités et d’évoluer.
Il a par ailleurs bénéficié d’un accompagnement RH sur ses différents postes, tant sur le plan professionnel (formation, aménagement de poste du travail) que sur la santé (suivi du médecin de prévention).

Sabrina Sahnoun, RRH délégation Paris 7

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Prise en compte du handicap à l’Inserm

Semaine du handicap 2018