En 2019, l’Inserm s’était doté de règles pour déployer le télétravail (un jour par semaine) au sein de ses services et de ses équipes. Elles ont été suspendues pendant plus d’un an pour adapter l’organisation de l’activité aux conditions imposées par la crise sanitaire. Si l’évolution de l’épidémie de Covid-19 le permet, ce régime d’exception devrait prendre fin. À partir du mois de septembre, de nouvelles règles, sur lesquelles se sont entendus la direction et les syndicats, devraient entrer en application :
- Le nombre de jours fixes de télétravail pourra être porté à deux par semaine (trois dans des situations exceptionnelles),
- Le nouveau dispositif prévoit des jours de télétravail flottants (huit jours par mois)
- Les agents pourront mixer les deux types (fixes et flottant), dans la limite de huit jours par mois au total.
Déposer sa demande dans Gaia à partir du 1er septembre
Les agents qui souhaitent bénéficier de ce nouveau dispositif pourront déposer leur demande dans Gaia à compter du 1er septembre, selon une procédure allégée. Notamment, une déclaration sur l’honneur remplacera les justificatifs d’assurance habitation et d’abonnement internet. Le temps nécessaire à l’instruction de leur demande, les personnels pourront être maintenus dans leur situation actuelle jusqu’au 30 septembre au plus tard.
Le point sur les bonnes pratiques
Si certaines règles sont sur le point d’évoluer, la nature du télétravail ne change pas pour autant. Le travail à distance est une modalité d’organisation de l’activité proposée aux équipes :
- Il ne remet pas en question le lien hiérarchique ou la fiche de poste. Les agents peuvent soumettre des préférences qui ne sont entérinées que par un avis favorable de leur responsable hiérarchique.
- Les horaires de télétravail sont les mêmes qu’en présentiel. Ils ne doivent-être ni plus longs, ni plus courts, ni plus flexibles que ceux du travail sur site.
- Le télétravail ne se substitue pas non plus au temps partiel. Pour la bonne marche des équipes et le confort de tous, la disponibilité de chacun est requise aux mêmes heures, qu’on soit sur son lieu de travail ou à distance.
- Enfin, pour que la distance ne se transforme pas en isolement, l’emploi d’outils tels que Teams facilite les interactions et favorise le maintien du collectif de travail. Mais cette facilité offerte par les outils de communication ne doit pas se traduire par une obligation de répondre de manière constante et immédiate aux sollicitations.
Si le télétravail favorise une organisation plus adaptée aux besoins de chacun, il peut également modifier les aspects d’activités qui semblaient aller de soi. La période que nous avons traversée depuis mars 2020 a montré que les équipes de l’Inserm ont su s’adapter à cette nouvelle donne. Avec les règles qui entreront prochainement en vigueur, l’Institut accroît la part du télétravail dans l’organisation de son activité. Cette étape est l’occasion pour les équipes et les services de réfléchir aux bonnes pratiques à mettre en œuvre au quotidien pour garantir l’efficacité du travail et le bien-être de tous dans cette nouvelle organisation.