Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Vous disposez d'une adresse @inserm.fr, @aviesan.fr, @anrs.fr,
Connectez-vous pour accéder aux pages réservées, pour voir directement
les contenus de votre délégation et pour organiser vos outils Inserm.

Gravir l’Everest et soutenir la recherche médicale : le projet d’Hélène Drouin

​Interne en anesthésie-réanimation à Dijon, Hélène Drouin rassemble les fonds pour mener à bien une expédition entre Népal et Tibet. Cette ascension ferait d'elle la douzième Française à réussir cet exploit. Hélène Drouin souhaite également reverser une partie de l'argent obtenu auprès de ses sponsors à la recherche en virologie.

National
A+ / A-

Quel est votre parcours ?

Hélène Drouin : Je suis en deuxième année de spécialisation en anesthésie-réanimation au CHU de Dijon. C’est une spécialité complète et complexe. Cette double compétence me permet de m’occuper de patients graves dans leur globalité, m’obligeant à procéder à de rapides synthèses des problèmes à régler.

En 2013, grâce au programme de l’École de l’Inserm Liliane-Bettencourt, j’ai eu la chance d’effectuer un stage au Centre de recherche en cancérologie de Lyon, au sein de l’unité 1052 spécialisée en virologie hépatique. J’ai travaillé durant trois mois sur les protéines impliquées dans la signalisation de la réplication de l’hépatite B.

Cette initiation à la recherche, au côté du professeur Fabien Zoulim et de son équipe, m’a beaucoup marquée. Reverser l’excédent des dons obtenus pour mon ascension à cette unité de recherche me tient vraiment à cœur. Contribuer aux avancées de la recherche biomédicale m’apporterait une grande satisfaction.

Hélène Drouin dans le service de réanimation du CHU de Dijon. © Hélène Drouin
Avec son projet audacieux, Hélène soutient​la recherche sur l’hépatite B qui manque cruellement d’un traitement capable de guérir les malades. 
Fabien Zoulim
Directeur de recherche 

Vous êtes aussi une grande sportive…

H. D. : Je suis passionnée par l’alpinisme.J’ai gravi mon premier glacier à l’âge de onze ans. À vingt ans, j’ai escaladé le mont Blanc et le mont Rose. En 2018, j’ai entamé l’ascension du pic Lénine au Kirghizistan à 7 130 mètres d’altitude sans oxygène. C’est à ce moment-là que j’ai pris goût aux plus hauts sommets.

En mai 2021, je souhaite gravir l’Everest, le toit du monde, à plus de 8 000 mètres d’altitude ! J’organise mon temps entre l’internat et l’entraînement. C’est assez intense mais je suis bien décidée à combiner mes deux passions que sont le sport et la médecine. Cet été, je consacre deux semaines à des tra​ils et des stages de glace dans les Alpes.

Gravir l’Everest demande des moyens importants. Je passe beaucoup de temps à solliciter des sponsors pour partir avec une structure internationale. Je vous invite à découvrir ma chaîne YouTube où je partage des entretiens vidéo sur les performances de sportifs de haut niveau. Ils livrent leurs clés pour réussir et leurs conseils pour développer ses forces physiques et mentales.

Hélène​au sommet pic Lénine (Kirghizistan) en 2018. © Hélène Drouin

Qu’est-ce qui vous a donné envie de relever ce défi ?

H. D. : Au-delà dema passion pour l’alpinisme, mon stage en recherche à Lyon et ma récente expérience en réanimation ont été de véritable déclics. Travailler en réanimation permet de mettre beaucoup de choses en perspective. Mon cursus médical et mon internat m’ont amené à relativiser et à réfléchir aux causes que j’aimerais soutenir. De plus, l’alpinisme requiert un dépassement de soi indispensable à mon équilibre personnel et professionnel.

En savo​i​r plus

Suivre les aventures d’Hélène sur les réseaux sociaux :