Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Vous disposez d'une adresse @inserm.fr, @aviesan.fr, @anrs.fr,
Connectez-vous pour accéder aux pages réservées, pour voir directement
les contenus de votre délégation et pour organiser vos outils Inserm.

Portraits d’Inserm : Khadija Bertino, gestionnaire administrative

​​​Faisons connaissance avec Khadija Bertino, gestionnaire administrative du Laboratoire en recherche vasculaire translationnelle de l'Hôpital Bichat-Claude-Bernard à Paris.

National
A+ / A-

Vous travaillez à l’Inserm depuis plus de six ans, quel était votre parcours avant de rejoindre l’Institut ?

Khadija Bertino : J’ai réalisé une partie de ma scolarité à Casablanca, au Maroc. Ensuite, j’ai suivi un double cursus de comptabilité et d’informatique en France. J’ai débuté ma carrière en tant que salariée avant de devenir fonctionnaire : j’ai travaillé pendant quinze ans dans les services financiers de grands groupes privés comme Alcatel ou Thalès. J’étais notamment en charge des sociétés immobilières.

Comment avez-vous connu l’Inserm ? 

K.B. : C’est à l’occasion d’un poste au CNRS que j’ai découvert le monde de la recherche et des chercheurs. Je me suis rendu compte que ce milieu m’attirait. Par la suite, je me suis donc naturellement tournée vers l’Inserm car cela me permettait d’allier mes compétences en gestion au service de la santé, domaine qui me tient à cœur. J’ai d’abord travaillé six ans dans une petite unité à l’Institut Langevin. Ce fut une expérience marquée par la polyvalence car cela m’a permis d’aborder plusieurs domaines : la finance, la gestion de bâtiment, la communication, la formation, j’ai même pris la casquette d’assistante de prévention. Ensuite, j’ai eu envie de tenter l’aventure dans une plus grande structure. En septembre, j’ai donc rejoint le Laboratoire de recherche vasculaire translationnelle, avec pour mission de structurer tout le service administratif, cela ne me fait pas peur, j’aime les défis !

Portrait de Kadidja Bertino
© Inserm / François Guenet

Si vous aviez une baguette magique, quel autre métier aimeriez-vous exercer ?

K.B. : J’aurais aimé être médecin. J’ai d’ailleurs fait un Bac en sciences expérimentales car j’aimais la biologie. J’ai eu la chance de travailler avec des physiciens à l’Institut Langevin, au sein de ma nouvelle unité je vais pouvoir travailler avec des médecins et des biologistes.

Selon vous, quelles sont les qualités requises pour le poste de gestionnaire ? 

K.B. : Avant tout, il faut avoir un grand sens du relationnel car je suis en contact quotidien avec plus de deux cents personnes et je suis le premier contact d’un nouvel arrivant. Pour moi, le respect entre collègues est primordial, un simple merci même par mail est très important. Pour l’anecdote, un jour j’ai aidé un directeur d’Université chinois dans ses démarches administratives pour venir à un congrès à Tours et il a tenu à passer par Paris pour me remercier de vive voix ! J’ai été très touchée. Une autre qualité indispensable à mes yeux est la discrétion. Nous avons accès à beaucoup d’informations confidentielles. Les scientifiques peuvent me faire confiance, même sous la torture je ne dévoilerai aucun secret de leurs travaux ! Enfin, si je devais ne donner qu’un seul conseil aux nouveaux recrutés, c’est d’être organisé. Comme je le dis souvent l’Administration est une science à part entière !

Y a‑t-il une rencontre qui vous a particulièrement marquée au cours de votre carrière à l’Inserm ? 

K.B. : J’ai multiplié les rencontres intéressantes. Mais mes chouchous restent les doctorants [​sourire​]. J’ai beaucoup de bienveillance vis-à-vis d’eux. Je travaille avec environ quinze nationalités différentes, ce qui me permet de perfectionner mon anglais ! Lorsqu’ils rencontrent des difficultés dans leurs démarches administratives, je les aide à décoder et comprendre le système français. Quand certains d’entre eux me citent au moment de leur soutenance, c’est une vraie fierté.

Quelles sont les difficultés de votre métier ? 

K.B. : Parfois, je suis frustrée quand je n’arrive pas à traiter une demande par manque de temps…

Enfin, avez-vous connu un jour particulièrement heureux à l’Inserm ?

K.B. : L’inauguration de l’ART Ultrasons en 2016 m’a marquée. La préparation fut très stressante, et beaucoup d’officiels étaient invités. J’avais peur de commettre un impair protocolaire ! Quand ils ont dévoilé la plaque sur le bâtiment, tout le stress est retombé. Ce fut un grand moment d’émotion, car il s’agissait du tout premier ART de l’Inserm. Mais je suis persuadée que je connaitrai d’autres bons moments, j’espère d’ailleurs avoir l’occasion d’organiser des événements au Laboratoire de recherche vasculaire !

Dans les locaux de l’équipe Physique des ondes pour la médecine de l’Institut Langevin en 2016. Avec notamment (de gauche à droite) Hafid Brahmi (DRH de l’Inserm), Sabrina Sahnoun (Responsable des RH, Paris 7), Mickael Tanter (Directeur de l’U979), François Chambelin (Directeur des affaires financières, Paris 7) et Laurence Lomme (Déléguée régionale, Paris 7).​© Khadija Bertino

À découvrir en novembre : l’interview de Florence Apparailly, directrice de recherche. Portraits d’Inserm. Chaque mois, découvrez la diversité des profils de l’Inserm à travers les femmes et les hommes qui composent l’Institut :