Ce projet structurant s’inscrit dans les actions menées par l’État pour renforcer la recherche et l’innovation en santé. Il est porté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
En stimulant la recherche, en soutenant la formation de pointe et en offrant un espace d’échanges avec la société, l’État entend créer au Val-de-Grâce, un véritable écosystème du numérique en santé. Le futur campus réunira des opérateurs de la recherche (Inserm, Inria, PSL…), du numérique (Health data hub, Agence du numérique en santé), des entreprises (grands groupes, PME, start-up) mais aussi des services (investisseurs, appui au développement). Le jardin sera préservé et 76 000 m2 de surface seront répartis entre bureaux, laboratoires, espaces conviviaux et salles de conférences.
Les premières actions dès 2021
La fin du projet est prévue pour 2028. Mais ses acteurs lanceront leurs premières actions dès 2021, pour répondre à l’urgence des besoins en matière de santé numérique. Puis, ils monteront progressivement en puissance.
L’année prochaine, un groupement d’intérêt scientifique piloté par l’Inserm rassemblera les partenaires académiques du projet, pour définir et mettre en place la stratégie scientifique du campus.
À l’automne 2021, un lieu préfigurateur rassemblera tous les acteurs à une échelle restreinte. S’y installeront pour l’Inserm, notamment : Inserm transfert, les instituts thématiques et les projets qu’ils pilotent notamment France cohorte et France Médecine génomique. Cette première version du campus permettra aux partenaires de travailler ensemble, et de proposer des actions de médiation scientifique. Le lieu choisi sera proche du siège de l’Inserm.
En 2028, à l’issue des travaux, tout le siège de l’Inserm rejoindra le site du Val-de-Grâce.