Cap sur l’entretien d’appréciation

L’entretien annuel concerne tous les personnels rémunérés par l’Inserm. Pour les agents contractuels, l’entretien est accessible à partir d’un an d’ancienneté. Celui-ci vise à faire le point sur l’environnement de travail, les missions, et l’activité dans le cadre de l’année écoulée, et pour l’année à venir. C’est également le moment idéal pour communiquer ses besoins de formation et partager ses objectifs professionnels, ou ses souhaits d’évolution et de promotion.

Préparer son dossier

L’entretien repose sur un dossier transmis au responsable direct. Il comprend des informations générales sur son profil, son parcours, ses compétences et ses activités. Une fois le dossier complété et reçu, une date pour l’entretien est fixée. À la suite de celui-ci, le manager complète sa partie, puis le dossier est ajusté, et signé par les deux parties. Il est ensuite transmis au service des ressources humaines.

Les 3 étapes pour compléter son dossier :

• Se connecter sur Gaïa grâce à son identifiant mail et son mot de passe Inserm ;
• Cliquer sur la campagne correspondant à son statut : « appréciation des agents titulaires » pour les fonctionnaires, et « entretien professionnel des agents contractuels » pour ceux-ci ;
• Compléter le dossier et le transmettre au N+1 grâce au bouton présent dans l’interface.

L’accès au dossier est possible uniquement pendant l’ouverture de la campagne, généralement de mars à mai (date limite d’envoi du dossier en 2024 : 17 mai). De nombreux champs du dossier sont déjà pré-remplis pour simplifier la procédure.

Échange constructif

Pour que les collaborateurs puissent préparer leur entretien, l’encadrant propose généralement une date au moins 15 jours à l’avance. Le but est d’aborder tous les sujets en lien avec l’organisation du travail. Comme le souligne Myriam Polette, directrice de l’unité Pathologies pulmonaires et plasticité cellulaire à Reims : « Au cours de cet entretien, j’essaie de comprendre comment le collaborateur se sent, et s’il y a des choses que nous pouvons améliorer. Le but est de réussir à mettre en adéquation les objectifs individuels avec ceux du laboratoire. » Une perspective également partagée par Pascale Saulnier, adjointe du délégué Auvergne Rhône-Alpes : « L’idée est d’avoir un échange ouvert. Et souvent les solutions viennent de la personne, qui sait ce dont elle a besoin. L’entretien permet de mettre les choses à plat pour aboutir à quelque chose de concret. »

C’est également une occasion d’apprendre pour les deux parties, comme le rappelle Myriam Polette : « Ce sont des moments riches qui permettent de redonner du sens et de la cohérence à nos missions respectives. »

Formation

L’entretien permet également de discuter de la formation, qui est un sujet parfois difficile à aborder dans le flux des activités quotidiennes. Et si la question est aussi abordée en dehors de l’entretien, celui-ci offre l’opportunité de prendre du recul sur ses besoins et de se rappeler qu’il est possible d’intervenir pour améliorer l’existant.

Les formations peuvent être proposées rapidement et débloquer des situations, comme se rappelle Pascale Saulnier : « J’ai le souvenir d’une collaboratrice qui travaillait sur un périmètre très pointu dans le domaine des études cliniques. Elle se sentait parfois un peu isolée à la délégation sur certaines problématiques, par exemple le règlement général sur la protection des données (RGPD). Nous en avons discuté durant l’entretien, et avons convenu ensemble de mettre en place une action de formation qui a bien fonctionné. Cette formation lui a permis d’étoffer son réseau au niveau régional et national. Maintenant c’est elle qui fait des recommandations et est force de propositions sur le sujet ! »

Pour aller plus loin

Consulter le guide pratique de l’entretien et le bilan statistique de la campagne d’avancement ITA.