Pour les candidats, le concours est l’occasion de rejoindre de manière pérenne l’Institut, et de contribuer directement ou indirectement aux avancées de la recherche au service de la santé. L’Inserm a en effet permis des avancées scientifiques importantes, voire décisives : premiers tests de diagnostic prénatal, identification du VIH, radiothérapie contre le cancer, première greffe de peau, thérapie génique, établissement du Nutri-Score… Une source de motivation et de fierté pour les lauréats du concours, comme l’explique Catherine Larraum, gestionnaire financière et comptable au Centre régional d’exploration fonctionnelle et de ressources expérimentales de Toulouse : « Symboliquement, l’admission au concours Inserm est une étape qui permet de se sentir encore plus intégrée à l’Institut. Je trouve qu’il y a une certaine noblesse à mettre mes compétences au service de la communauté scientifique. »
Des efforts récompensés
La préparation du dossier peut être source d’anxiété, car elle demande du temps. En effet, le jury porte une attention particulière à la lettre de motivation et au rapport d’activité, dans lequel la ou le candidat présente ses compétences et son expérience professionnelle. Mais ce temps de préparation est largement compensé par le résultat, comme se remémore Marianne Maquart, ingénieure d’études au sein de l’équipe Morphogenèse et antigénicité du VIH des virus des hépatites et émergents à Tours : « Je ne regrette pas du tout ce temps de préparation au vu du résultat. De plus, je garde un souvenir fort du soutien de mes collègues, pour m’aider à affiner certaines formulations, ou pour simuler le rôle du jury. Leurs questions m’ont parfois bien occupé les méninges. Jusqu’à la dernière minute, j’ai reçu leurs messages d’encouragement. Cela m’a beaucoup touché et je ne l’oublierai pas. »
Un entretien pas si compliqué
Appelée formellement « épreuve d’admission », c’est la dernière étape du processus de recrutement. L’entretien se déroule en deux temps, face à un jury composé de 3 à 5 personnes. Pendant une dizaine de minutes, les candidats présentent leur parcours professionnel et leurs motivations. Un temps d’échange d’une quinzaine de minutes avec le jury conclut l’entretien. Dans ce cadre, le jury cherche à dialoguer plus qu’à interroger, comme se rappelle Catherine Larraum : « Lors de mon passage, les membres du jury ont su créer une atmosphère sympathique et propice à l’échange, à tel point que je n’ai pas vu le temps passer. Ce fût une expérience bénéfique car cela m’a permis de faire le point sur mes connaissances et compétences professionnelles. »
Et même si l’on est un peu timide à l’oral, il ne faut pas hésiter à se lancer. Claire Viallette, assistante en gestion administrative à la délégation régional Paris Île-de-France Centre-Est, explique : « Même si l’on bredouille un peu lors des questions, le jury est compréhensif. Finalement, il faut bien comprendre que le concours est principalement un entretien d’embauche, certes un peu spécifique, mais dans le même esprit. » Benjamin Legendre, directeur administratif du laboratoire de recherche translationnelle sur le diabète de Lille abonde : « le concours est un exercice codifié avec des attentes précises, qu’il faut connaître. C’est particulièrement vrai pour le dossier. Globalement, j’ai préparé les épreuves avec la même attention que pour un entretien d’embauche. Pour l’oral, il ne faut pas avoir peur : chaque candidat dispose des réponses car ce qu’on expose, c’est notre vie ! »
La concentration reste cependant de mise tout au long de l’épreuve, y compris pendant le temps d’attente. Julien Schopp, assistant ingénieur au sein de l’unité mixte de recherche Neuro-Dol de Clermont-Ferrand se remémore avec un sourire : « Juste avant le passage de l’épreuve orale, des revues de l’Inserm étaient disposées dans la salle d’attente. Je me suis mis à lire un sujet sur le rugby, sport dont je suis un grand amateur. J’étais tellement absorbé par l’article que je n’ai pas tout de suite entendu la personne qui m’appelait pour le passage à l’oral ! »
Faire progresser sa carrière
Être titularisé à l’Inserm, c’est également une reconnaissance qui permet de consolider son C.V. et sa réputation. De plus, l’Institut est partenaire avec plus de 106 pays, ce qui facilite naturellement l’accès à des projets d’envergure internationale en lien avec la santé et la recherche.
Rejoindre l’Inserm permet de se constituer un réseau professionnel solidaire, et d’accéder à de nombreuses opportunités professionnelles. Comme le souligne Julien Schopp : « Je sais que les possibilités d’évolution sont importantes à l’Inserm après quelques années en poste. Cela permet de se projeter sur le long terme. Par ailleurs, venant du monde des start-ups, le concours m’a permis de stabiliser ma situation. »
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Se porter candidat
Le recrutement est ouvert aussi bien aux jeunes diplômés qu’aux personnes en reconversion professionnelle ou aux candidats internationaux… Par ailleurs, l’Inserm recrute également des profils plus expérimentés, sans limite d’âge. Les postes couvrent un large éventail de fonctions et de spécialités, de la gestion administrative à la recherche scientifique. Les niveaux de responsabilités vont de postes d’exécution à des postes de supervision ou de gestion intermédiaire. La clôture des inscriptions à lieu le 21 juin à 17h.
Afin de faciliter l’accès du concours à tous, des aménagements d’épreuve sont possibles. Pour en bénéficier, écrire à : amenagement-concours@inserm.fr
