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Bravo aux chercheuses lauréates du programme L’Oréal-Unesco 2021 !

Cette année, neuf doctorantes et post-doctorantes qui travaillent au sein d'unités Inserm ont été distinguées par le prix Jeunes talents, dans le cadre du programme L'Oréal-Unesco « Pour les femmes et la science France »

National
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Le 7 octobre, à l’Institut Henri Poincaré (Paris), la fondation L’Oréal a réuni les 35 chercheuses récompensées par le prix Jeunes talents France 2021, dont neuf travaillant au sein d’unités Inserm. Les lauréates ont été sélectionnées parmi plus de 700 candidates, par un jury issu de l’Académie des sciences. Avec ce prix, d’un montant de 20 000 € pour les post-doctorantes et 15 000 € pour les doctorantes, la fondation L’Oréal, l’Académie des sciences et l’Unesco promeuvent l’excellence scientifique des femmes, chaque année depuis 2007.

Sophie Bavard
« Expliquer nos prises de décisions grâce aux neurosciences »

Post-doctorante. Laboratoire de neurosciences cognitives et computationnelles.
Inserm – U960, École normale supérieure, Université PSL. 

« À l’intersection entre neurosciences cognitives, mathématiques et psychiatrie, ma recherche permettra à terme de déterminer l’impact de certaines pathologies sur l’apprentissage et la prise de décision. »

« L’équipe au sein de laquelle j’évolue, avec son expertise en analyse et modélisation du comportement, contribue à l’avancée de la recherche en santé publique, une des missions principales de l’Inserm. »

Océane Dufies
« Mieux détecter les bactéries pathogènes pour stimuler l’immunité »

Doctorante. Centre méditerranéen de médecine moléculaire. Inserm – U1065, Université Côte d’Azur.

« J’étudie la réponse immunitaire en cas de présence dans le sang des bactéries Escherichia coli uropathogènes. À terme, cela permettra de stimuler l’immunité au cours de l’infection. »

« L’équipe du docteur Laurent Boyer, où j’effectue ma thèse, étudie la détection de la virulence microbienne. L’Inserm apporte un soutien important à son équipe de recherche. »

Anne-Gaëlle Goubet
« Traiter le cancer de la vessie grâce à l’immunothérapie » 

Doctorante. Immunologie tumorale et immunothérapie des cancers.
Inserm – U1015, Gustave Roussy cancer campus, Université Paris Saclay.

« Le but de ma thèse est de comprendre le fonctionnement d’un traitement utilisant le système immunitaire pour traiter le cancer de la vessie, de façon à définir des biomarqueurs pour améliorer la prise en charge des patients. »

« L’équipe U1015, au sein de laquelle j’évolue, avec son expertise en onco-immunologie, contribue aux avancées scientifiques sur le cancer et participe ainsi aux missions de l’Inserm. »

Dorien Maas
« Élaborer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour le traitement de la sclérose en plaques »

Post-doctorante. Institut de psychiatrie et neuroscience de Paris. Inserm – U1266, Université de Paris.

« Mes recherches, focalisées sur l’activation des neurones pour améliorer la réparation de la myéline, pourront à terme contribuer à développer de nouvelles stratégies de traitement contre la sclérose en plaques. »

« L’Inserm propose plusieurs formations qui m’ont permis de développer mes compétences. »

Nour El Houda Mimouni
« Développer des traitements contre le syndrome des ovaires polykystiques »

Post-doctorante. Lille neurosciences et cognition. Inserm – U1172, CHU de Lille, Université de Lille.

« Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) touche une femme sur dix dans le monde et représente la première cause d’infertilité chez les femmes. Mon objectif : comprendre les mécanismes sous-jacents à la transmission entre mères et filles afin de développer des outils de diagnostic précoce ainsi que des pistes thérapeutiques efficaces. »

« L’Inserm et son délégué régional furent les premiers à soutenir notre initiative d’organiser la première journée en France et en Europe de sensibilisation au SOPK. Cet évènement, co-organisé avec les associations de patientes, a permis de réunir des experts nationaux et internationaux spécialistes du syndrome à Paris en coordination avec les États-Unis. »

Judith Pineau
« Cerner la dynamique de polarisation des lymphocytes B dans la réponse immunitaire » 

Post-doctorante. Immunité et cancer. Inserm – U932, Institut Curie, Université PSL, Université de Paris.

« Ma thèse porte sur la formation de la synapse immunologique du lymphocyte B. Mes travaux pourront à terme favoriser le développement de vaccins ou la compréhension de maladies auto-immunes. »

« Ma directrice de thèse ainsi que mon laboratoire dépendent de l’Inserm, qui apporte un soutien financier essentiel à mes travaux de recherche. »

Laura Poillet-Perez
« Comprendre les mécanismes impliqués dans la résistance des leucémies aux thérapies » 

Post-doctorante. Centre de recherche en cancérologie de Toulouse. Inserm – U1037, CNRS, Université Paul Sabatier.

« Je cherche à comprendre l’implication de l’autophagie dans la résistance thérapeutique des leucémies. Les résultats obtenus permettront de proposer de nouveaux traitements et d’éviter les risques de rechutes. »

« Mon recrutement récent au sein de l’Inserm va me permettre de réaliser mes travaux de recherche en cancérologie, un problème majeur de santé publique. »

Lauren Reynolds
« Comprendre les origines développementales des maladies psychiatriques et améliorer leurs traitements »

Post-doctorante. Laboratoire neuroscience Paris Seine-IBPS. Inserm – U1130, CNRS, Sorbonne Université.

« Je m’intéresse au développement des réseaux neuronaux pendant l’adolescence. Ils sous-tendent des comportements dans les domaines de la motivation, des émotions ou de la prise de décisions. En particulier, comment les expériences vécues pendant cette période peuvent les sculpter pour déterminer la vulnérabilité des maladies psychiatriques. »

« En tant que scientifique étrangère, il n’est pas toujours facile de s’installer en France. Grâce au soutien d’une bourse Nida-Inserm, j’ai eu la chance d’intégrer une équipe au sein de laquelle j’ai pu concrétiser mes questions de recherche en santé publique, un des domaines principaux de l’Inserm. »

Marjorie Whitfield
« Définir les causes génétiques d’infertilité chez les hommes pour mieux les traiter »

Post-doctorante. Institut pour l’avancée des bioscience. Inserm – U1209, CNRS, CHU de Grenoble Alpes, Université Grenoble Alpes.

« Mes recherches ambitionnent d’impliquer directement les hommes dans la prise en charge de leur fertilité, tant sur le plan du traitement que du contrôle contraceptif. J’étudie notamment une petite structure présente dans le flagelle spermatique et impliquée dans sa biogénèse : l’annulus. »

« Mes travaux s’inscrivent totalement dans les axes thématiques développés au sein de l’Inserm, qui soutient les recherches fondamentales à visée thérapeutique et clinique. À terme, je souhaite intégrer cette institution pour y poursuivre mes travaux. »

crédits photo : Jean-Charles Caslot.