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« Je m’estime pris en compte dans mon handicap, dans mon environnement de travail au quotidien »

Laurent, assistant de direction à l'Inserm, a rencontré un ergonome et trouvé les bons ajustements pour soulager d’importantes douleurs lombaires. Il partage son témoignage avec nous.

Occitanie Pyrénées
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Depuis quand travaillez-vous à l’Inserm et quelle fonction occupez-vous ?

Laurent : Je suis assistant de direction à la délégation régionale de l’Inserm Occitanie Pyrénées à Toulouse depuis mai 2021. J’ai été contacté par le service RH de l’Inserm qui avait eu connaissance de mon profil. J’ai été recruté en CDD pour un an. Grâce à ce mode de recrutement, la voie contractuelle directe, le 25 mai 2022, j’ai été nommé fonctionnaire. 

De quel aménagement de poste bénéficiez-vous et en êtes-vous satisfait ? 

Laurent : À cause de grosses douleurs lombaires liées à mon précédent métier où j’étais obligé de rester debout toute la journée, j’ai fait une première demande de reconnaissance de qualité de travailleur handicapé (RQTH) en 2015 pour 5 ans et une deuxième en 2020 pour 10 ans, auprès de la maison départementale des personnes handicapées. J’ai eu un rendez-vous avec le médecin du travail de l’Inserm puis un ergonome est venu sur place avec un fauteuil adapté, que j’ai pu tester pendant deux semaines. Il est alors revenu pour vérifier si ce fauteuil me convenait et pour faire quelques réglages. J’ai un rehausseur de pieds et un fauteuil ergonomique, parfaitement adapté à la position nécessaire pour moi pour m’éviter les douleurs.

Quelle influence cet équipement a‑t-il sur votre quotidien professionnel ?

Laurent : Avec le temps, j’ai appris à vivre avec mon handicap. Le passage de la station debout à la station assise, lié à mon changement de métier a déjà été très positif. En discutant avec l’ergonome, j’ai pris conscience de l’importance d’adapter la hauteur du siège et la hauteur de l’écran. Des solutions tangibles existent pour préserver ma santé. Quand un ergonome s’occupe de votre cas personnel, vous pouvez très rapidement en ressentir les bénéfices. J’ai parfois des crises mais plutôt en vacances, ce qui fait que je prends beaucoup moins d’antidouleurs. 

Pensez-vous que d’autres actions pourraient être mises en place pour vous accompagner ?

Laurent : Je n’en éprouve pas le besoin. Je m’estime pris en compte dans mon handicap, dans mon environnement de travail au quotidien. C’est en commençant à chercher un nouvel emploi, et en allant voir la médecine du travail que j’ai réalisé que je pouvais être reconnu comme travailleur handicapé. En discutant avec certaines personnes dans ma vie privée, je m’aperçois que les personnes porteuses de handicaps invisibles, auditifs ou visuels ne sont pas au courant de ces possibilités. C’est bien d’en parler ! Je suis très reconnaissant de la prise en compte de mon handicap par l’Inserm !