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« Avoir des aménagements adaptés a permis de stopper l’évolution des douleurs »

Séverine Heintz est technicienne de recherche à l’unité Inserm Neuropsychologie cognitive et physiopathologie de la schizophrénie. Elle nous raconte son parcours et les aménagements dont elle a pu bénéficier dans le cadre de son travail.

Est
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Pourriez-vous nous indiquer dans quel contexte vous avez bénéficié d’une prise en charge de l’Inserm ?

S. H. : À la suite de mouvements répétitifs avec notamment les coudes en hauteur et une posture inadaptée sur mon lieu de travail, j’ai développé une épicondylite. Cette pathologie se traduit par des douleurs au niveau du coude, créées par des lésions du tendon. Mais très rapidement le tendon s’est déchiré et j’ai été arrêtée 7 mois. L’Inserm a ensuite requalifié cela en maladie professionnelle.

Comment cela s’est-il passé à votre retour ?

S. H. : À mon retour, j’ai fait le point avec le médecin du travail et le conseiller de prévention de la délégation Inserm Est. Ils ont réalisé une étude de mon poste et identifié les raisons de mes soucis de santé. Cette visite a permis de mettre en avant la vétusté du matériel et un poste de travail non adapté. Nous avons renseigné ensemble un tableau de suivi de poste pour évaluer le matériel nécessaire et ils m’ont également transmis des conseils.

Suite à cette visite j’ai pu bénéficier de tabourets réglables en hauteur, d’une chaise avec des accoudoirs, de repose-bras pour la paillasse. Une nouvelle loupe binoculaire et un cryostat automatique ont également été installés. 

Aujourd’hui quels sont les bénéfices dans votre quotidien ?

S. H. : Le fait d’avoir des aménagements adaptés a clairement permis de stopper l’évolution des douleurs. Le cryostat a changé les choses et m’apporte vraiment davantage de confort de travail. Il manque encore un ou deux tabourets à roulettes et après tout sera au mieux.

Avez-vous trouvé que vous avez été bien prise en charge, y a‑t-il d’après vous des choses à améliorer ?

S. H. : Dans les axes d’amélioration, je dirais que les démarches administratives sont assez longues et qu’il nous a fallu attendre plusieurs mois avant de recevoir le cryostat automatique. Pour les équipements moins coûteux, cela a été plus rapide. Globalement je trouve que j’ai eu une très bonne prise en charge. Les personnels de la délégation ont été à l’écoute ainsi que le médecin et je peux dire aujourd’hui que je travaille dans de bonnes conditions.