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Portrait d’Inserm : Perrine Spinnhirny, Lab Manager

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Faisons connaissance avec Perrine Spinnhirny, Lab manager à l’unité Inserm Immuno-Rhumatologie Moléculaire / université de Strasbourg.

C’est quoi exactement Lab Manager, quel est votre quotidien ?



Perrine Spinnhirny : Le Lab Manager c’est un peu le couteau suisse du laboratoire.
Il faut être polyvalent. J’ai mon propre projet de recherche pour lequel j’ai des jours à la paillasse, de la lecture bibliographique, des analyses, et à côté ce cela je m’occupe également des commandes, des inventaires / gestion des stocks, envois de colis, des travaux ponctuels…
Il n’y a pas de routine, les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! C’est ce qui fait la richesse de mon métier, c’est passionnant.

Pourriez-vous nous expliquer votre projet de recherche ?

P. S. : La thématique principale est l’immunothérapie. Pour ce projet, l’idée est d’utiliser votre propre système immunitaire pour combattre le cancer. Comme on combattrait un rhume, tout simplement ! Et ce par le biais de petits morceaux de protéines, appelés peptides, constamment présentés par des molécules retrouvées à la surface de chacune de vos cellules, les molécules HLA.

Les lymphocytes de votre système immunitaire contrôlent l’identité de ces peptides et définissent s’il s’agit de « soi » ou de « non soi ». L’idée est donc d’identifier les peptides qui seraient spécifiques au cancer et de diriger le système immunitaire de manière à ce qu’il reconnaisse ces derniers comme du « non soi », afin de détruire les cellules cancéreuses.

Quel a été votre parcours pour en arriver là ?

P. S. : J’ai passé un bacSciences et Technologies de Laboratoire, j’ai poursuivi avec un BTS Bioanalyses et contrôles à Montpellier et une licence professionnelle à Colmar en Biotechnologies. Durant ma licence, j’étais en apprentissage au Centre de Neurochimie où je travaillais sur les maladies rétiniennes, j’ai continué et évolué durant 4 ans dans ce laboratoire. En 2018 j’ai souhaité travailler sur de nouveaux sujets, de nouvelles thématiques, plus appliquées à l’Humain et l’opportunité au laboratoire Immuno-Rhumatologie Moléculaire s’est présentée.
Le séquençage à cette époque était très innovant et c’était un beau challenge pour moi.

J’ai eu l’occasion de travailler sur divers projets en lien avec le séquençage des gènes HLA impliqués dans les greffes, la COVID-19, et plus récemment mon projet en Immunothérapies.

Puis en 2022, j’ai décidé de m’octroyer une parenthèse professionnelle de quelques mois.


Comment avez-vous profité de cette pause ?

P. S. : Un break de 9 mois où j’ai pu voyager notamment, passer du temps avec ma famille. L’occasion aussi de faire les vendanges en Alsace, une belle expérience humaine.

Mais surtout j’ai profité de ces quelques mois pour réaliser un rêve, me lancer dans la photo. Je m’y suis consacrée pleinement et au travers de ces shootings photos, je suis devenue modèle. J’ai également eu l’occasion d’arpenter le tapis rouge grâce à quelques opportunités de défilés de mode. Une expérience qui renforce la confiance en soi et qui m’a aidé à avancer. Je le conseille vraiment à tout le monde, pour se reconnecter avec soi, pour être bien, s’accepter, je n’ai rien trouvé de mieux. Cela a d’ailleurs un terme, « la photothérapie », qui est aussi beaucoup utilisée justement dans le cadre des cancers pour se réapproprier son image, apprendre à être bien dans ce nouveau corps, modifié par les traitements…

Au bout de ces quelques mois, j’ai repris mon activité professionnelle, ainsi que le cours de mes recherches et mon activité de Lab manager.

Et à côté du laboratoire que faites-vous ? Quelles sont vos passions hobbies ?

P. S. : Je suis très (voir hyper J) active. Comme évoqué précédemment, le milieu artistique n’est jamais très loin, je continue d’être mannequin.

Grâce à cette passion, j’ai eu l’occasion de découvrir la SPA de Strasbourg à travers un shooting réalisé pour eux afin de mettre en avant les animaux. Étant une amoureuse de ces petites bêtes poilues, impossible de ne pas devenir bénévole. Dès que je le peux, je leur donne de mon temps.

Côté sport, je pratique le fitness et le vélo au quotidien. Et dès que j’en ai l’occasion je pars randonner, voyager. Je suis aussi une adepte des balades en vélo et en roller sur nos jolies pistes cyclables alsaciennes.

Vous avez développé une véritable passion pour les photos. Et cette passion vous amène à l’élection de Miss Alsace dans quelques semaines. Pourriez-vous nous en dire un peu plus ?

P. S. : C’est une aventure incroyable, j’ai été sélectionnée aux côtés de 11 autres candidates pour participer à l’élection de Miss Alsace et j’espère de tout cœur représenter notre belle région lors de l’élection Miss France, fin 2023.

C’est une aventure vraiment hors du commun qui m’offre depuis quelques semaines l’opportunité de vivre des expériences inouïes, de rencontrer des personnes d’horizons divers, adorables, nous avons toutes beaucoup de chance. Nous préparons un show haut en couleurs pour l’élection le 10 Septembre, dans un lieu exceptionnel : le Royal Palace, à Kirrwiller. On ne peut espérer mieux.

Pour suivre Perrine 

  • LinkedIn : Spinnhirny Perrine (compte professionnel et Miss)
  • Instagram : perrinespinnhirnyoff
  • Facebook : Spinnhirny Perrine 

    Les votes sont ouverts du vendredi 8 septembre au dimanche 10 septembre à 19h30.
    Pour soutenir Perrine – il suffit d’envoyer MISS12 au 71036
    (0,75€ + prix d’un sms)