Le 7 juillet à l’hôtel à projets économiques IRIS Valley du CHRU de Nancy a eu lieu l’inauguration des nouveaux locaux d’Epsidy. Cette nouvelle start-up, issue des travaux de recherche du laboratoire IADI (CHRU-Inserm-Université de Lorraine) vise à développer un dispositif portable innovant pour assurer un enregistrement cardiaque plus fiable et de densité plus élevée pris pendant l’IRM.
Comment cela fonctionne ?
L’IRM est utilisé comme un outil de diagnostic plus efficace permettant l’évaluation des risques de séquelle pouvant être mortelles après une crise cardiaque. Ces données récupérées sont ensuite exploitées pour visualiser un électrocardiogramme en 3D et non plus que les traces enregistrées. Ce petit dispositif portable facilite son positionnement rapide grâce à des électrodes, favorisant ainsi le confort des patients. « L’objectif est de combiner la mesure de l’électricité du cœur avec les données fonctionnelles de l’IRM » explique le Professeur Jacques Felblinger, directeur du laboratoire IADI.
Quel est son utilité ?
Au-delà de l’enregistrement cardiaque fidèle et d’une densité plus élevée, ce modèle électro-anatomique avantage un meilleur diagnostic et une meilleure planification des interventions cardiaques notamment dans le cas des arythmies. “Contrairement aux idées reçues, les maladies du cœur touchent autant les femmes que les hommes. Il y a un déficit dans les données femmes – hommes qui fait que les femmes sont davantage sous-dépistées, sous-évaluées et sous-traitées. Un des objectifs d’Epsidy est de doter la recherche clinique de moyens étendues pour combler ce déficit. » précise Guillaume Calmon, co-fondateur d’Epsidy.