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L’unité de recherche de l’institut du thorax : une gestion de laboratoire fluide au service de la recherche

L’unité de recherche de l’institut du thorax est à la pointe de l’innovation en matière de recherche sur certains types de maladies cardio-vasculaires grâce à ses équipes dévouées et son ingénieuse architecture organisationnelle.

Grand Ouest
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L’unité de recherche de l’institut du thorax (UMR 1087 Inserm, Nantes Université, CNRS) a été créée au milieu des années 90 et renouvelée après évaluation du Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES) en janvier 2022. Située au cœur de l’institut de recherche en santé à Nantes, elle est labellisée par l’Inserm, le CNRS et Nantes Université. Dirigé par Richard Redon, directeur de recherche Inserm, son objectif est de comprendre les maladies cardio-vasculaires métaboliques et respiratoires afin de mieux les prévenir. Et ce, grâce à la génomique, la bio-informatique et l’exploration fonctionnelle. Le laboratoire est particulièrement en pointe sur la recherche de transfert visant à acheminer les connaissances fondamentales jusqu’au stade de l’application clinique. Son activité est basée sur la collaboration étroite de ses 180 membres.


Zoom sur les travaux de recherche de Romain Capoulade,

Romain Capoulade

Romain Capoulade est chercheur Inserm dans l’Équipe 1 – Génétique humaine, spécialisé en valvulopathie cardiaque. Cette maladie touche entre 10 et 15 % des personnes de plus de 75 ans, et se développe au rythme de l’accélération du vieillissement de la population. Il étudie les mécanismes associés aux développements des pathologies vulvaires cardiaques, et ses travaux se situent à l’interface entre la recherche fondamentale et clinique. Ils visent à identifier des cibles thérapeutiques pharmacologiques pour traiter les patients atteints de ces maladies. Car aujourd’hui, leur seule option est de subir une intervention lourde, à savoir une chirurgie ou une implantation trans-cathéter, afin de remplacer ou de réparer de la valve malade. 

La vie du laboratoire

L’organisation du laboratoire est pensée pour mettre ces travaux et ceux de tous les chercheurs de l’unité de recherche au cœur des priorités. Elle est composée de deux équipes de support, l’une administrative et l’autre logistique. Quatre gestionnaires ont en effet en charge les postes financiers, ressources humaines, communication, et gestion administrative des projets. Et quatre autres collaborateurs assurent l’approvisionnement en équipements et leur rationalisation, les maintenances, la gestion opérationnelle des projets scientifiques, mais aussi les aspects hygiène et sécurité. 

Grâce à cette répartition des missions et les très bonnes relations humaines tissées entre les équipes, nous gérons la vie du laboratoire dans sa globalité, de manière collégiale, et nous avons une vue d’ensemble qui nous prémunit contre les cloisonnages et les écueils de communication.
Stéphanie Chatel 
Secrétaire générale de l’unité de recherche
de l’institut du thorax et ingénieure de recherche Inserm 

Un outil de suivi adapté aux besoins

Pour assurer cette vue d’ensemble, le laboratoire a développé son propre outil de traçabilité des dépôts de projets afin de les améliorer en continu. Il centralise, au sein d’une base de données unique, tous les éléments issus de l’université, de l’Inserm, ou encore du CNRS et comporte trois volets : le référencement de tous les appels à projets en cours, les candidatures, et les informations relatives à leurs rejets et acceptations. « L’exhaustivité des informations collectées permet notamment de générer tous les indicateurs nécessaires lors des évaluations de tutelle » précise Stéphanie Chatel.

Un accompagnement indispensable pour les chercheurs

Dans cette configuration, les équipes parviennent à s’investir au quotidien pour faciliter les travaux des chercheurs. C’est ce qui fait dire à Romain Capoulade : « cette implication de chacun et cette structuration optimale sont de vraies valeurs ajoutées, notamment parce que cela nous fait gagner beaucoup de temps. C’est grâce à cette gestion efficiente et dévouée du laboratoire que nous pouvons mener à bien nos travaux, en toute confiance et sérénité. »

Nous avons besoin d’une expertise fine pour traduire administrativement ce que les chercheurs souhaitent réaliser, mais aussi d’une habileté aigue pour manier la complexité administrative.
Corinne Mandin 
Assistante administrative en charge des ressources humaines
et assistante communication 

La liberté et l’entraide

La philosophie du laboratoire est de promouvoir la liberté d’expression et d’action. Mise en œuvre au quotidien, notamment grâce à la levée des barrières hiérarchiques, tous ses collaborateurs ont ainsi la possibilité de s’y affirmer. Il en découle une atmosphère de travail joyeuse et dynamique, mais aussi une grande facilité à transférer des expertises et compétences d’une équipe à l’autre. « Les techniciens effectuent tout type de manipulations il n’y a pas de cloisonnement, c’est l’une des grandes forces de notre institut, qui contribue à booster l’efficacité des projets » commente Stéphanie Chatel. De nombreuses initiatives visent à développer et entretenir cet esprit de cohésion, comme l’organisation de séminaires ou des 48 heures de l’institut, une retraite scientifique annuelle.

Notre unité est comme une grande famille dans laquelle on s’entraide beaucoup et qui ne recule devant aucune difficulté.
Aurélie Garnier 
Assistante administrative en charge des finances 

Une gouvernance efficace 

Cette structure agile est adossée à des instances qui lui donnent son cadre. Quatre collèges regroupent les chercheurs, doctorants et ingénieurs-techniciens qui se réunissent avec la direction lors de conseils de laboratoire trimestriels, dont fait partie Romain Capoulade en tant que représentant élu des chercheurs dans cette instance. Cette dizaine de membres échange ainsi régulièrement sur les différents besoins et questions émanant du terrain et les stratégies pour y répondre. Nouveauté du dernier mandat, une assemblée de chercheurs, animé par un bureau, se retrouve deux à trois fois par an pour centraliser les propositions scientifiques et stratégiques. Coté logistique, un comité technique rassemble les référents des équipes et a pour objectif de proposer les solutions les plus adaptées au bon fonctionnement quotidien de l’unité, puis de veiller à leur mise en œuvre une fois ces propositions validées. Enfin les chefs d’équipes et responsables des services supports se réunissent chaque mois afin d’évoquer les sujets relatifs à la gestion du laboratoire. Le chercheur conclut : « cette gouvernance fonctionne très bien car la discussion y est ouverte et permet à tous de s’exprimer et de se projeter vers l’avenir. »