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La prévention des risques au travail, l’Inserm s’engage.

Grand Ouest
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La prévention, c’est important. Redécouvrez la série de 10 courts métrages humoristiques de l’Inserm sur les risques au travail, en particulier dans le monde de la recherche biomédicale.

Les Equipements de protection individuelle / Tenue de soirée exigée

Les équipements de protection individuelle (EPI) sont destinés à vous protéger en tant que manipulateur ou manipulatrice contre un ou plusieurs risques professionnels. Leur utilisation ne doit être envisagée qu’en complément des autres mesures d’élimination ou de réduction des risques. C’est à partir de l’évaluation des risques menée dans votre structure et plus particulièrement sur votre poste de travail que doit être engagée la réflexion relative à l’utilisation des EPI.

Les EPI doivent être maintenus en bon état de fonctionnement et de conformité et remplacés autant que nécessaire.

Cherchez aussi à vous protégez !

L’accueil des nouveaux entrants / Tu peux répéter ? J’ai pas écouté

L’accueil sécurité doit être mis en place systématiquement au moment de l’arrivée de la personne sur son poste de travail. Cet accueil a pour objectif principal de faire connaître à l’agent les risques liés à son activité et aux techniques, matériels et produits mis en œuvre, ainsi que des mesures de prévention et de protection nécessaires pour supprimer ou diminuer les risques.

L’Inserm met à votre disposition plusieurs outils pour mieux t’accueillir :

  • Néo : c’est une plateforme pédagogique qui vise à dispenser une formation théorique à la sécurité aux nouvelles et aux nouveaux entrants des unités, dès leur arrivée au laboratoire et quel que soit leur statut.
  • Un passeport formation : après avoir identifié les risques auxquels l’agent sera potentiellement exposé à son poste, une ou plusieurs formation pratiques au poste de travail devront lui être délivrées. Ce passeport permet de les tracer.
  • Des fiches Santé et Sécurité au Travail : elles existent sur les principaux risques, pour avoir toujours l’information à portée de main.

L’azote liquide / L’Odyssée de l’azote

Attention, lorsque que vous utilisez de l’azote liquide il y a quelques précautions à prendre !

Les locaux doivent être équipés d’appareils de détection et de mesure du taux d’oxygène (taux minimal de 19 % d’oxygène), d’un système d’alarme et d’une ventilation mécanique adaptée à deux vitesses. Ils doivent également être clairement identifiés : pictogrammes de signalisation des dangers et équipements de protection individuelle requis.

La manipulation d’azote liquide ou de matériaux refroidis par l’azote liquide requiert le port de gants (à manchette longue de préférence), lunettes ou visière de protection, chaussures fermées et tablier en matière non-tissée.

Pas de travail isolé avec l’azote liquide !

L’utilisation de conteneur non adapté à l’azote liquide est à proscrire.

Le transport en ascenseur ne doit être autorisé que non-accompagné et seulement dans des ascenseurs pouvant être verrouillés pour le transport. Pour les faibles quantités (quelques litres), l’utilisation de conteneurs de transport avec absorption de l’azote liquide en paroi poreuse est recommandée.

Pictogrammes / Picto Crush Saga : gagnez des pictos !

Les pictogrammes (ou symboles graphiques) utilisés en signalisation de santé et sécurité sur les lieux de travail peuvent servir à décrire une situation, à prescrire un comportement déterminé, ou encore à donner une indication de danger.

Ces symboles peuvent figurer sur une signalétique d’interdiction (rond rouge), d’obligation (rond bleu), d’avertissement de risque ou de danger (triangle jaune et losange rouge), de sauvetage et de secours (carré vert), ou concernant le matériel et l’équipement de lutte contre l’incendie (carré rouge).

Pour votre sécurité, jouez à les décrypter !

Travail isolé / Le jour le plus long

Toute personne est considérée comme travailleur isolé lorsqu’elle est hors de vue ou hors de portée de voix des autres pour une période de plus d’une heure quel que soit le lieu de travail. Pour des travaux dangereux (manipulations avec des produits à risques : radioactifs, microorganismes pathogènes pour l’homme, azote liquide…), la notion de travailleur isolé doit s’entendre pour des périodes de quelques minutes. Toute personne qui travaille en dehors des heures ouvrables (lundi au vendredi et de 7h30 à 19h30) doit également être considérée comme travailleur isolé et ce, quelles que soient la nature et la durée de l’activité.

Le travail en horaires décalés ou en situation isolée doit faire l’objet d’une réflexion approfondie par la direction dans chaque structure de recherche afin de mettre en place la procédure adaptée au site. En effet tout incident/accident entraînera des conséquences aggravées si la victime se retrouve seule dans cette situation. Les spécificités des règles à mettre en œuvre doivent bien évidemment s’adapter aux règles spécifiques du site hébergeur. Une règle primordiale est qu’en cas de nécessité de travailler en dehors des horaires, la demande doit être formalisée et justifiée. Le responsable donne alors son accord et peut y adjoindre des conditions spécifiques : limitation à des horaires particuliers, présence d’autres personnels, etc. 

Travail isolé, il faut s’organiser.

Piqures et coupures / Attention ça va couper

Des accidents ont lieu régulièrement lors de l’utilisation des appareils permettant de faire des coupes fines de tissu : microtome, cryostat, vibratome, etc. Ces accidents peuvent occasionner des coupures graves au niveau des doigts, pouvant aller jusqu’à l’atteinte du tendon extenseur qui est proche de la peau.

Comment les éviter ?

Le personnel doit être formé à l’utilisation des microtomes, cryostat, etc. Les consignes d’utilisation sont affichées à proximité de l’appareil (utilisation des dispositifs de sécurité, réglages de l’équipement pour la coupe, nettoyage…).

Idéalement l’appareil est situé dans un endroit calme, à l’écart des zones de passage, pour éviter que les personnes soient bousculées et déconcentrées. Un nettoyage régulier de la pièce est réalisé pour diminuer le risque de chute, et, il est nécessaire de prévoir les moyens de secours adaptés à proximité de l’appareil (désinfectant, gaze sparadrap…).

Il faut également penser au niveau d’éclairage suffisant de l’espace de travail (500 à 1 500 Lux).

Et les piqures avec les aiguilles ?

Attention, il ne faut jamais re-capuchonner une aiguille, ni la laisser trainer sur la paillasse ! Et pour rappel, il ne faut jamais faire saigner une plaie après s’être piqué ou coupé.

Quelle est la conduite à tenir en cas d’accident ?

  1. Appeler ou faire appeler le sauveteur secouriste du travail le plus proche.
  2. Laver la plaie à l’eau et au savon, puis rincer.
  3. Désinfecter avec un produit non colorant (type DakinR).
  4. Selon la profondeur de la blessure, mettre un pansement ou faire un pansement compressif si le saignement est important (il existe des pansements compressifs adaptés aux doigts).
  5. En cas de risque biologique humain associé à la manipulation, suivre la procédure pour les accidents exposant au sang et consulter le médecin référent.
  6. Dans tous les cas : consulter un médecin, ce sera l’occasion également de vérifier les vaccinations, faire une déclaration d’accident du travail et inscrire l’accident dans le registre santé et sécurité au travail.

Piquants, tranchants : les bons gestes cela s’apprend !

Risque biologique / Propagez ce film, pas les pathogènes !

Les micro-organismes sont manipulés dans des laboratoires qui nécessitent un confinement particulier. Ainsi, il existe 4 niveaux de confinement. Le niveau 1 correspond à un laboratoire conventionnel et les niveaux 2, 3 et 4 concernent des laboratoires de confinement biologique de sécurité croissante. Le confinement est assuré par trois éléments indissociables pour assurer la protection des personnels et de l’environnement :

  • la conception des locaux, soumise à différents critères :
    • étanchéité,
    • présence d’un sas,
    • pressions relatives de la salle technique et du sas,
    • filtration de l’air entrant et sortant,
    • nature des revêtements du sol, des murs, du plafond et des surfaces de travail ;
  • le choix d’équipements spécifiques comme le poste de sécurité microbiologique (PSM) et les équipements de protection individuelle (EPI) ;
  • une bonne organisation incluant :
    • des procédures écrites décrivant les méthodes de travail, de nettoyage et de désinfection,
    • le respect d’une bonne gestuelle,
    • la gestion des déchets.

Pathogènes confinés, propagation évitée !

Trier ses déchets : mission possible

Qu’ils soient d’origine biologique, chimique, radioactive ou ménagère, les déchets peuvent contenir des éléments dont certains ont un caractère toxique ou dangereux. Les différents types de risques sont représentés par des pictogrammes qui rappellent la grande diversité des risques qu’encourent l’environnement et les êtres humains par contact, inhalation (particules, aérosols…) ou ingestion. La toxicité pour les êtres vivants peut être aiguë et elle peut aussi être lente et insidieuse alors il est important d’être vigilant sur le tri et d’opter pour la bonne filière !

Pour rappel le déchet le plus facile à traiter c’est celui que l’on ne produit pas.

Trier ses déchets ce n’est pas mission, impossible.

Risques psychosociaux : Attention à la goutte d’eau !

Vous constatez une dégradation de vos rapports sociaux au travail, vous avez « la boule au ventre » à l’idée de venir travailler ou vous voyez une ou un collègue qui se repli sur soi, qui accumulent les retards et les absences ? STOP ce n’est pas normal.

Vous n’êtes pas seul, parlez-en ou demandez conseil : aux assitant-es de prévention, à votre responsable ressources humaines, au médecin du travail, l’assistant‑e de service social. Il y a encore le conseiller de prévention ou les membres de la F4SCT. Ces personnes ressources sont là pour vous écouter, vous permettre d’éviter l’isolement, elles vous accompagnent et vous soutiennent dans vos démarches.

Ensemble pour s’en sortir !

Le Registre Santé et Sécurité au Travail / Le grimoire magique

Le Registre Santé et Sécurité au Travail (RSST) est mis en place par le ou la responsable de la formation de recherche, renseignez-vous auprès de l’Assistant‑e de prévention pour connaitre sa localisation.

Le RSST sert à ALERTER : tout personnel ou usager d’un site peut signaler une situation considérée comme anormale ou susceptible de porter atteinte soit à l’intégrité physique et à la santé du personnel, soit à la sécurité des biens.

Le RSST permet de TRACER : il assure la traçabilité de la prise en compte du signalement, permet sa prise en charge dans les meilleurs délais et uniformise les informations communiquées aux personnes concernées (DU, AP, tutelles, etc.).

Le RSST contribue à EVALUER les RISQUES : les signalements sont intégrés dans le DUER (Document Unique d’Evaluation des Risques professionnels).

Il peut être sous format papier ou dématérialisé.

Et bonne nouvelle : l’Inserm dispose (enfin) de son RSST dématérialisé. Vous pouvez le retrouver dans AGIR