Prix Jeunes Talents L’Oréal-Unesco 2025 : le palmarès francilien

Le programme L'Oréal-Unesco « Pour les Femmes et la Science France » récompense cette année l'excellence du parcours de huit jeunes scientifiques de laboratoires franciliens de l'Inserm. Découvrez le palmarès de l'édition 2025 !

Paris-IDF Centre Est
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Comprendre la santé humaine

  • Fanny Salmon : Suivre le neurodéveloppement des enfants nés prématurés
    Centre de recherche épidémiologie et statistiques CRESS (unité 1153 Inserm / INRAE / Université Sorbonne Paris Nord / Université Paris Cité)

    Sage-femme de formation et doctorante en épidémiologie, elle consacre ses recherches à la compréhension des facteurs qui influencent, dès les premiers jours de vie, le développement cérébral des enfants nés prématurés. Animée par une forte curiosité scientifique et le désir de mieux comprendre les mécanismes humains, elle explore des approches méthodologiques innovantes. Engagée également dans l’enseignement, elle souhaite transmettre sa passion pour la recherche aux futures générations de professionnels de santé.
  • Marta Sablik : Optimiser la détection et la prise en charge du rejet de greffe d’organe
    Paris Centre de Recherche Cardiovasculaire (unité 970 Inserm / Université Paris Cité, PARCC)

    Doctorante en immunologie, ses travaux sont dédiés à l’amélioration du diagnostic et du suivi du rejet de greffe rénale grâce à l’identification de biomarqueurs et à l’intégration de l’intelligence artificielle. Son approche interdisciplinaire vise à affiner la détection précoce du rejet d’organe et à personnaliser les traitements, afin de prolonger la survie des greffons et d’améliorer la qualité de vie des patients transplantés. Engagée pour une science inclusive et bienveillante, elle souhaite à son tour favoriser un environnement de recherche ouvert et collaboratif.
  • Sabrina Mechaussier : Caractériser les mécanismes liés aux surdités génétiques pour préserver l’audition
    Institut de l’Audition (unité 1335 Inserm / CNRS / Institut Pasteur)

    Post-doctorante, ses recherches portent sur la compréhension des mécanismes génétiques à l’origine des neuropathies auditives. Passionnée depuis toujours par les sciences et la biologie cellulaire, elle s’intéresse tout particulièrement aux mutations responsables des surdités congénitales. Ses travaux visent à caractériser la physiologie du nerf auditif afin de développer, à terme, de nouvelles stratégies thérapeutiques capables de ralentir ou de prévenir sa dégénérescence.

Développer des thérapies d’avenir

  • Lise Larcher : Révéler les mécanismes et thérapies de l’anémie de Fanconi
    Institut de Recherche Saint-Louis (unité 1342 Inserm / Université Paris Cité)

    Pharmacienne de formation et doctorante en hématologie à l’hôpital Saint-Louis, elle étudie l’anémie de Fanconi, une maladie génétique rare. Ses recherches portent sur les formes atténuées de cette pathologie, afin d’identifier les mécanismes biologiques capables de compenser le défaut génétique à l’origine de la maladie. À terme, ses travaux visent à améliorer la prise en charge clinique et thérapeutique des patients, notamment dans la prévention des défaillances de la moelle osseuse et de la transformation leucémique.
  • Mahshid Hashemkhani : Concevoir des nanoparticules intelligentes pour combattre le cancer
    Nanomédecine Biologie extracellulaire Intégratome et Innovations en santé (unité 1134 Inserm / CNRS / Université Paris Cité, NABI)

    Post-doctorante en nanomédecine, elle développe des nanoparticules intelligentes destinées à améliorer le traitement du cancer du côlon. Ses travaux visent à concevoir des systèmes capables de cibler les tumeurs, d’en permettre l’imagerie et de les traiter par hyperthermie, tout en réduisant les effets secondaires de la chimiothérapie. Engagée dans la médiation scientifique, elle souhaite rendre la recherche plus accessible et inspirer les jeunes générations à s’engager dans les sciences.
  • Mana Momenilandi : Décrypter les mutations génétiques pour éclairer les réponses immunitaires
    IHU Imagine, équipe génétique humaine des maladies infectieuses (unité 1163 Inserm / Université Paris Cité)

    Ses travaux ont permis d’identifier une maladie immunitaire rare et d’améliorer la compréhension des cellules sanguines. Aujourd’hui post-doctorante à l’Institut Imagine à Paris, elle étudie les mutations génétiques et leurs effets sur les réponses immunitaires, dans le but d’améliorer le diagnostic et la prise en charge des troubles immunitaires. Engagée pour une recherche inclusive, elle s’attache à soutenir et à encourager les jeunes femmes scientifiques qu’elle encadre.
  • Marie Robert : Déchiffrer la réponse immunitaire pour accélérer la recherche sur les maladies Centre de recherche sur l’inflammation (unité 1149 Inserm / Université Paris Cité, CRI)

    Interne en médecine et doctorante, elle développe un projet de recherche entre l’hôpital Bichat et l’Institut Pasteur autour du rôle du système immunitaire dans les maladies inflammatoires et infectieuses, notamment la sarcoïdose et la tuberculose. À l’interface entre le laboratoire et le service hospitalier, elle étudie les mécanismes qui relient infections, réponses immunitaires et altérations épigénétiques afin d’améliorer le diagnostic et d’ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques. Passionnée par la recherche translationnelle, elle met son expertise au service d’une médecine plus personnalisée.
  • Marion Guérin : Optimiser les immunothérapies pour lutter contre le cancer
    Physiopathologie du système immunitaire, équipe dynamiques des réponses immunes (unité 1223 Inserm / Institut Pasteur)

    Post-doctorante en immunologie à l’Institut Pasteur, elle étudie les mécanismes d’action des immunothérapies afin d’améliorer leur efficacité dans le traitement du cancer. Ses travaux visent à comprendre pourquoi ces thérapies, qui mobilisent le système immunitaire du patient pour combattre la maladie, ne fonctionnent pas de manière uniforme selon les individus. Elle a notamment identifié une molécule clé impliquée dans la réponse anticancéreuse et explore de nouvelles approches thérapeutiques pour optimiser ces traitements.