Hélène Drouin devient la plus jeune Française à réaliser l’ascension de l’Everest, à 8 849 mètres d’altitude.
Un exploit en faveur de la recherche médicale
En octobre 2020, un premier article présentait Hélène Drouin, interne en anesthésie-réanimation au CHU de Dijon, qui s’était lancé le défi de gravir l’Everest. Son objectif : lever des fonds pour la recherche médicale. « Après mon expérience récente en réanimation Covid-19 au CHU de Dijon, je pense qu’il est important de soutenir la recherche médicale en virologie », expliquait-elle à l’Inserm. Après plusieurs semaines d’acclimatation et cinq jours d’ascension et de redescente au camp de base, le 11 mai 2021 Hélène a atteint son objectif et devient ainsi la plus jeune Française à réussir cette performance.
Une partie des fonds récoltés auprès des sponsors, ainsi que les dons individuels, seront reversés au laboratoire de recherche sur les hépatites virales Inserm U1052 dirigé par le professeur Fabien Zoulim. Hélène a découvert cette unité lors d’un stage décroché grâce au programme de l’Ecole de l’Inserm : « J’ai travaillé durant trois mois sur les protéines impliquées dans la signalisation de la réplication de l’hépatite B. Cette initiation à la recherche, au côté du professeur Fabien Zoulim et de son équipe, m’a beaucoup marquée. Reverser l’excédent des dons obtenus pour mon ascension à cette unité de recherche me tient vraiment à cœur. Contribuer aux avancées de la recherche biomédicale m’apporterait une grande satisfaction.»
Pour Hélène, l’ascension de l’Everest est également une belle aventure humaine : « j’ai découvert la communauté sherpa, sa culture et ses traditions. Ce projet était très enrichissant humainement », explique-t-elle.