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Une toxine à l’origine de dommages à l’ADN retrouvée chez des patients souffrant d’infections urinaires

Les infections urinaires touchent plus de 50 % des femmes, dans certains cas de manière récurrente. La bactérie E. Coli est très souvent impliquée dans le développement de ces infections.

Occitanie Pyrénées
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« Lors d’une infection urinaire, les bactéries Escherichia Coli uropathogènes (leur ADN est marqué en rouge) forment des communautés bactériennes au sein des cellules superficielles de la vessie (le noyau des cellules est marqué en bleu, leur contenu cellulaire en sucre est marqué en vert), ici 6 heures après une infection reproduite chez la souris ». © Inserm/Motta, Jean-Paul/Chagneau, Camille

Pour la première fois, Eric Oswald et son équipe de l’Institut de recherche en santé digestive, en collaboration avec plusieurs équipes de recherche de Toulouse, ont identifié la présence d’une toxine produite par ces bactéries dans les urines de patientes, qui aurait pour effet d’endommager l’ADN des cellules de la vessie. Ces résultats ouvrent la voie à de nouvelles réflexions pour affiner la prise en charge des patientes sujettes à infections urinaires récurrentes. En savoir plus »

L’étude est publiée dans le journal Plos Pathogens le 25 février 2021