Le 17 octobre l’École Inserm-Pfizer Innovation, dispositif de formation dédié à la recherche en biologie/santé à destination des élèves des écoles d’ingénieurs a été présentée à l’IGBMC (Inserm/université de Strasbourg/CNRS) en présence de Gilles Bloch Président Directeur Général de l’Inserm et Sylvie Troy, directrice médicale adjointe de Pfizer France. L’occasion de découvrir les 6 lauréats des promotions 2021 et 2022.
Un dispositif en 2 formats
Une école d’été d’une à deux semaines avec des formations académiques en biologie/santé ainsi que des conférences portant sur des innovations ou des expertises technologiques clés pour la recherche biomédicale.
Des doctorats dans le domaine de la biologie/santé au sein de laboratoires de l’Inserm. Chaque année 3 doctorants reçoivent une rémunération durant trois ans ainsi que le versement d’une dotation de fonctionnement de 20 000 € visant à faciliter l’amorçage d’un projet de recherche doctoral.
Dans la plupart des laboratoires de l’Inserm, nous avons besoin non seulement de médecins, de biologistes, de personnels techniques formés, mais aussi d’ingénieurs, c’est-à-dire de gens qui ont un savoir-faire sur un certain nombre de technologies, qui sont capables de développer des hard technologies : des systèmes d’enregistrement de signaux biologiques, mais aussi des logiciels qui permettent d’exploiter des données de plus en plus massives ». Or, « en règle générale, les laboratoires de biologie sont peu acculturés aux sciences de l’ingénieur.
Les lauréats des promotions 2021 et 2022
- Alexis Bernatets, diplômé de l’École centrale des arts et manufactures, Centrale Paris (avec une spécialisation biomédicale). Sujet : « Organoïdes de foie sur puce : application à l’étude de la toxicité hépatique ». En thèse au sein du Laboratoire physiopathogénèse et traitement des maladies du foie (ED Innovation thérapeutique du fondamental à l’appliqué, à Paris Saclay).
- Célia Gardet, diplômée d’AgroParisTech (avec une spécialisation Biotech : ingénierie et santé). Sujet : « Évaluation du potentiel thérapeutique d’une thérapie cellulaire ciblant les rétrovirus endogènes humains dans le cancer du sein triple négatif ». En thèse au sein du centre de recherche en cancérologie de Lyon.
- Alix Simon, diplômée de l’École centrale de Nantes (avec une spécialisation « Information bioengineering »). Sujet : « Caractérisation intégrée de maladies génétiques rares par omique et bioinformatique ». En thèse au sein de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (Strasbourg).
Découvrez ou redécouvrez le parcours d’Alix Simon en vidéo
- Pauline Chavrier, diplômée de Centrale Marseille (avec une spécialisation bioingénierie). Sujet : « Liposomes ciblant le placenta pour traiter des maladies de la femme enceinte ». En thèse au sein de l’unité de technologies chimiques et biologiques pour la santé (Paris).
- Louise Velut, diplômée de Polytech Nice Sophia. Sujet : « Prédiction de l’expression des micro-ARN au niveau de la cellule unique, implications pour l’analyse multi-cancers ». En thèse au sein du laboratoire bioSanté (Grenoble).
- Janie Hanrard, diplômée de l’Isep (parcours numérique et santé). Sujet : « Nouvel outil diagnostic de l’amylose cardiaque ». En thèse au sein du laboratoire physique pour la médecine (Paris).
