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Des lymphocytes T transformés en laboratoire aident à mieux comprendre l’origine d’un lymphome de l’enfant

Occitanie Pyrénées
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Fabienne Meggetto chercheuse à l’Inserm au Centre de recherches en cancérologie de Toulouse, en collaboration avec une équipe européenne, a réussi à modéliser en laboratoire le lymphome anaplasique à grandes cellules.

© fabienne Meggetto

Le lymphome anaplasique à grandes cellules est l’un des lymphomes T pédiatriques les plus fréquents. Il touche essentiellement les lymphocytes CD4, bras armés du système immunitaire, et est associé dans plus de 80% des cas à la translocation chromosomique du gène codant pour la protéine oncogénique ALK. Bien que la chimiothérapie soit très efficace, environ 30% des patients ne répondent pas au traitement ou rechutent en présentant alors une maladie plus sévère. Il est donc primordial de connaitre la genèse de ce cancer. En forçant des lymphocytes CD4 normaux à exprimer la protéine oncogénique provenant de cette translocation chromosomique NPM-ALK, les scientifiques ont réussi à modéliser en laboratoire le lymphome anaplasique à grandes cellules. En savoir plus »

Ce travail est publié dans le Journal of Clinical Investigation