Quel est le rôle d’un délégué régional ?
Le délégué régional est nommé par le président-directeur général pour le représenter dans la circonscription dont il a la charge. Il est responsable de l’organisation et de l’animation des services de sa délégation qui accompagnent nos unités dans leur gestion au quotidien. Il se consacre aussi beaucoup aux relations avec les partenaires locaux de l’Institut : les autres opérateurs de recherche présents dans sa circonscription, les établissements d’enseignement supérieur, ceux de santé impliqués dans la recherche académique… ou bien encore les collectivités locales.
Parmi les principales missions confiées à un délégué régional, que liste la décision relative au rôle et aux compétences des délégations régionales, je citerais :
- la mission générale de veille et d’information, tant vis-à-vis des services centraux que des unités et des formations de recherche ou d’appui à la recherche ;
- la mission de conseil auprès des structures de sa circonscription ;
- le rôle de représentant du pouvoir adjudicateur (passation des marchés) et d’ordonnateur secondaire (exécution du budget) ;
- la responsabilité de la gestion déconcentrée des ressources humaines, tous statuts confondus ;
- la préservation et la gestion du patrimoine immobilier de l’Inserm.
Ce rôle a‑t-il évolué ces dernières années ?
Oui, le rôle du délégué régional a significativement évolué. Un délégué régional consacre aujourd’hui une part bien plus conséquente de son temps à sa mission de représentation, et donc à l’extérieur des services de sa délégation. C’est pourquoi la plupart des délégués régionaux sont aujourd’hui secondés par un adjoint à temps plein. Les référents scientifiques de site peuvent aussi les assister dans cette fonction de représentation.
Par ailleurs, la décision relative au rôle et aux compétences des délégations régionales, révisée en 2023, a permis de formaliser l’extension de leur champ d’intervention, au-delà des missions qui leur sont traditionnellement attribuées dans les champs de la gestion RH, de la gestion financière et de l’immobilier. Ils sont aussi responsables de la mise en œuvre dans leur circonscription de la politique de l’Institut en matière de système d’information, d’information scientifique et de science ouverte, de communication, d’intégrité scientifique, de protection du potentiel scientifique et technique… En réalité, presque tous les domaines d’intervention de l’Institut nécessitent une déclinaison au plan local et donc une intervention du délégué régional.
Comment expliquez-vous les mouvements récents parmi les délégués régionaux ?
Ces mouvements sont plutôt conjoncturels, liés soit à des départs en retraite, soit au souhait d’une nouvelle orientation de carrière, souvent après un mandat assez long comme délégué régional. C’est un souhait d’évolution tout à fait légitime. En revanche, nous avons tenu compte des évolutions des missions dans nos recrutements.
Je constate quoi qu’il en soit que la fonction de délégué régional à l’Inserm reste très attractive, et l’est peut-être même d’autant plus du fait de cette diversité de missions. Nous avons en effet reçu, à chaque fois, d’excellentes candidatures, en interne comme de l’extérieur. C’est tant mieux, car il nous faut pouvoir nous appuyer sur un collectif de délégués compétents et dynamiques pour être à la hauteur des ambitions de l’établissement pour les mois et années à venir.
Françoise Simon-Plas, nouvelle déléguée en région Paca et Corse
Françoise Simon-Plas aborde les défis de son nouveau poste avec enthousiasme et détermination. Elle nous partage sa vision, son parcours et ses ambitions pour cette nouvelle mission à l’Inserm.