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Portrait d’Inserm : Julie Hytry

Est
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Faisons connaissance avec Julie Hytry, nouvelle responsable des ressources humaines à la délégation Inserm Est.

Quel a été votre parcours pour devenir responsable des ressources humaines ?

Julie Hytry : Après mon bac, j’ai fait des études d’économie et gestion et ai obtenu une licence en économie internationale sans trop savoir vers quoi me diriger ensuite. J’ai décidé de poursuivre mes études en faisant un master RH à l’École de management de Strasbourg en 2013. J’ai découvert le métier dans un groupe automobile, en stage tout d’abord, et ensuite tout s’est enchainé plutôt naturellement.

Ce métier, était-il en cohérence avec votre métier de rêve quand vous étiez enfant ?

J. H. : Le métier de rêve, je ne pense pas l’avoir vraiment envisagé. Comme tout enfant, j’ai eu beaucoup de réflexions et d’idées. Plus jeune, j’ai par exemple envisagé de devenir professeure des écoles, puis, plus tard, de faire des études en psychologie… Il y a probablement un lien avec ce que je fais maintenant, même si le domaine des ressources humaines ne se limite pas à ça. Mais depuis toujours, j’ai à cœur de travailler avec l’Humain.

Quelles sont les grandes étapes de votre parcours professionnel et pourquoi avoir choisi l’Inserm ? 

J. H. : J’ai travaillé pendant 3 ans à l’université de Strasbourg en CDD au sein de la direction des ressources humaines. Plus précisément, j’étais l’adjointe du coordinateur de la paie. Cette expérience m’a permis d’apprendre énormément et de développer mon expertise dans le domaine de la fonction publique, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Ensuite, j’ai rejoint l’Inserm au sein de la plateforme partagée de gestion. Cette plateforme travaillait avec six laboratoires et avait pour objectif de fournir des services administratifs et financiers afin de soulager les laboratoires de ces aspects, leur permettant ainsi de se concentrer sur leurs activités de recherche.

Au sein de cette plateforme de gestion, j’étais la référente en ressources humaines. J’avais une double responsabilité : la gestion et les ressources humaines. J’ai occupé ce poste pendant 5 ans. En tant que référente en ressources humaines, je travaillais à la fois avec le pôle RH de la délégation Inserm Est, qui est aujourd’hui devenu mon équipe, et avec la direction des ressources humaines de l’université de Strasbourg, avec laquelle je travaillais également à l’époque. Cela m’a permis d’établir rapidement des contacts intéressants et pratiques pour mes activités quotidiennes, tout en offrant davantage de services aux laboratoires et en développant rapidement mes compétences.

Suite au départ de l’ancienne responsable en ressources humaines en poste au sein de la DR Est, j’ai décidé de tenter de ma chance et de postuler, encouragée par mon entourage et persuadée que je devais tenter cette expérience. Cela a porté ses fruits !

Qu’est-ce que vous aimez faire le plus et le moins au quotidien ?

J. H. : Il est un peu difficile de répondre avec le peu de recul que j’ai, mais l’un des grands changements est mon implication sur beaucoup de sujets transverses avec un grand nombre de réunions. Je pense que c’est important pour moi de garder cette dynamique, pour obtenir un maximum d’informations, pour assimiler et comprendre les choses. J’ai également rapidement été impliquée dans des situations de relations humaines parfois compliquées. C’est vrai que c’est le côté difficile du métier, mais paradoxalement c’est ce qui me stimule, de résoudre les problèmes, d’accompagner les personnes, de les écouter, ce qui renvoie à mon intérêt pour l’aspect psychologique. Ensuite, il s’agit de mettre en place des mesures pour résoudre les problèmes et éviter qu’ils se reproduisent ailleurs ou à l’avenir.

Pour l’instant, le bilan est très positif et je suis très satisfaite de ce changement de cap et nouveau challenge. Ça ne répond pas réellement à la question posée… car il n’y a pas vraiment de choses que je n’aime pas faire, seulement quelques difficultés à relever sur certains dossiers.

Quelles sont pour vous les qualités essentielles pour ce poste ?

J. H. : L’écoute, la communication et la confidentialité sont des qualités indispensables selon moi. Il y a aussi une compétence managériale puisque j’encadre une équipe de 8 personnes.

Quelle est votre approche pour gérer les conflits au sein de l’entreprise ?

J. H. : Avant tout, il faut écouter. L’écoute et l’échange sont importants, mais l’écoute prime. Pour être considérée comme une personne à l’écoute, il faut que les autres aient confiance en moi. C’est essentiel de montrer que je suis là, que je peux être attentive, impartiale et discrète, en respectant avant tout la confidentialité. Ensuite, il s’agit d’orienter la personne vers les acteurs qui peuvent offrir une aide supplémentaire, car je ne peux pas résoudre tous les problèmes moi-même, ce n’est pas mon rôle et je n’ai pas les compétences pour le faire. Il existe des professionnels spécialement formés pour cela, comme par exemple la médecine du travail ou encore l’assistante sociale, avec qui je suis beaucoup en contact et qui sont les premiers relais. Il est aussi nécessaire d’être le porte-parole de la direction, car il y a des règles en place qu’il faut appliquer, et il est important d’essayer de les expliquer et de parfois verbaliser.

Avec qui travaillez-vous au quotidien ?

J. H. : J’échange bien sûr quotidiennement avec mon équipe constituée de gestionnaires, d’une coordinatrice de gestion, d’une chargée d’emploi, carrière et mobilité et d’une chargée formation et de développement RH.

Nous entretenons de nombreuses relations avec les laboratoires de la région, ainsi qu’avec les tutelles et bien sûr avec le siège de l’Inserm. Pour établir une relation de confiance, il est important de se rendre dans les laboratoires, se présenter et montrer comment on peut contribuer à certains projets. Renforcer les liens et notre présence sur le terrain est un objectif partagé avec mon équipe et la délégation régionale en général.

Dans votre métier, vous vous occupez aussi du recrutement, qu’elles sont les conseils que vous donneriez à un étudiant pour qu’il puisse réussir un entretien ?

J. H. : Pour réussir un entretien, la clé est d’être authentique, surtout de nos jours où je trouve que le processus de recrutement a beaucoup évolué. Il est essentiel d’être soi-même et de ne pas essayer de jouer un rôle ou d’être artificiel.

Il est aussi crucial d’être sûr de ce que l’on veut et de ce que l’on attend de cet entretien. L’entretien doit être préparé, c’est un exercice important, parce que c’est là que l’on se vend, mais ce n’est pas tout. C’est aussi l’occasion de découvrir ce que l’on propose en face. Il est essentiel que cela fonctionne des deux côtés, il faut trouver un équilibre et rechercher une situation gagnant-gagnant.

Je pense aussi qu’au-delà des compétences il est important de démontrer de son savoir-être.

Quelle est votre passion ou activité en dehors du travail ?

J. H. : J’aime sortir et voyager, bien que je voyage beaucoup moins depuis la pandémie de COVID. Je vis en ville et aime faire des sorties concert, resto ou ciné, mais j’apprécie aussi particulièrement les sorties en pleine nature et le sport, notamment la course à pied et les sorties à vélo, que ce soit en VTT ou à vélo de route. Pour moi, il est crucial de profiter de la vie et de maintenir un équilibre entre ma vie personnelle et ma vie professionnelle. Il est très agréable de pouvoir s’investir dans son travail tout en conservant une place pour sa vie privée.

Interview réalisée par Léo Laurençot
En stage au service communication de la Délégation Inserm Est