Catherine Schuster, directrice de recherche Inserm à l’Institut de Recherche sur les Maladies Virales et Hépatiques (unité Inserm / université de Strasbourg), nous raconte son parcours et nous explique ses missions en tant que référente scientifique aux côtés de Éric Simon.
De 1995 à aujourd’hui…
C’est en 1995 que Catherine Schuster, actuelle directrice de l’école doctorale des sciences de la vie à Strasbourg, débute à l’Inserm en tant que chargée de recherche. D’abord en poste à l’IGBMC où elle étudie la biologie moléculaire, elle intègre par la suite une équipe de virologie sur les maladies hépatiques. En 2006, suite à l’arrivée de Thomas Baumert, est créée un institut monothématique qui deviendra l’Institut de Recherche sur les Maladies Virales et Hépatiques (labellisé Labex HepSYS depuis 2010) dont elle en devient la directrice-adjointe en 2011.
A partir de 2013, elle s’implique tout d’abord en tant que conseillère scientifique, puis ensuite comme conseillère scientifique de domaine dans les évaluations de la recherche au sein du Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES). Deux ans après, elle assure les fonctions de coordinatrice de l’ensemble des évaluations nationales des unités de recherche du Domaine des Sciences de la Vie et de l’Environnement à l’échelon national.
En 2020, elle est contactée par la Direction Générale de l’Inserm, afin d’endosser le poste de référente scientifique pour l’Inserm sur les sites de Nancy et de Strasbourg, aux côtés du Délégué Régional Inserm Est. Les responsabilités précédemment exercées au HCERES lui sont alors utiles pour la mise en œuvre de ses missions actuelles tout comme son appétence pour la politique stratégique d’un site afin de prendre part à son évolution.
Ses missions en tant que référente scientifique…
- Renforcer le dialogue avec les partenaires universitaires des sites de Nancy et Strasbourg. Participer activement aux les réunions de comité de pilotage et, de comité scientifique au niveau des instances gouvernantes de ces établissements.
- Suivre l’évolution du site et des regroupements universitaires à une échelle globale. Comprendre comment s’organise l’Inserm au niveau d’un site et de toutes les unités et participer à toutes les réunions de stratégie politique des dits sites.
- Effectuer une veille sur les projets émergents à accompagner. Appréhender l’intégration de l’Inserm dans le paysage politique de l’Université de Lorraine et de l’Université de Strasbourg. Identifier les différents enjeux stratégiques des différents sites et les accompagner.
- Proposer des actions structurantes dans l’intérêt de l’ensemble des structures de recherche de l’Inserm du périmètre. Catherine Schuster sera ainsi emmenée à être force de propositions et impliquée dans les décisions. Ces missions sont réalisées en lien avec la direction générale.
- Instaurer un dialogue fluide avec la direction générale de l’Inserm. Le rôle de référent scientifique est de remonter les informations du terrain à la direction générale qui ensuite propose des feuilles de route.
La mise en œuvre des missions
Par ces différentes actions, Catherine Schuster travaille en étroite collaboration avec le délégué régional de l’Inserm Est, Éric Simon. En effet, tandis que ce dernier apporte ses connaissances et compétences sur tous les terrains administratifs, financiers, immobiliers et bien plus de l’Inserm, la référente scientifique met en lumière le domaine scientifique. Leurs participations actives au pilotage de l’i‑site LUE et de l’Idex Unistra permettent de comprendre les différents enjeux des sites. Enfin, ensemble ils organisent et participent également aux réunions de restructuration des unités Inserm sur site.
Article écrit par Ammra Tan
