D’après les caractéristiques des macrophages, cellules immunitaires présentes partout dans notre corps, les scientifiques ont été amenés à penser que ceux-ci pourraient devenir des médicaments vivants, capables de guérir des organes endommagés, combattre les infections et lutter contre le cancer.
Pour démontrer leurs hypothèses, les chercheurs doivent cultiver ces cellules hors du corps ce qui va créer pour elles un choc culturel en termes d’environnement. En effet, ces nouvelles conditions pourraient engendrer des changements voire faire perdre aux macrophages leurs fonctions si particulières.
Afin de s’assurer que ces manipulations extra corporelles en culture prolongée ne causent pas de changements permanents délétères, l’équipe de recherche s’est penchée sur le sujet dont en voici les résultats.
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Figure : Les changements épigénétiques acquis au cours de l’amplification des macrophages alvéolaires en culture sont restaurés in vivo.
Les gènes dont l’expression est perdue ou augmentée pendant la culture ainsi que l’accessibilité accrue de la chromatine acquise pendant la culture des macrophages alvéolaires sont entièrement restaurées une fois les cellules de retour dans la niche naturelle in vivo.