Le 9 octobre, l’Inserm lance Inserm Cloud, un service constitué de machines virtuelles (VM) accessibles en ligne, destiné au traitement des données de recherche. Les personnels de l’Inserm peuvent y installer leurs données ainsi que des applications pour leurs expériences, notamment pour effectuer des modélisations et des calculs complexes.
Des hébergements sécurisés
Hébergé en France, dans des data centers labellisés par le ministère de la Recherche, Inserm Cloud offre toutes les garanties de sécurité, de confidentialité et de disponibilité nécessaires aux travaux de recherche. Certaines configurations sont mêmes certifiées hébergeurs de données de santé (HDS).
Une offre payante avantageuse
L’Inserm prend à sa charge les coûts d’investissement de cette nouvelle infrastructure et sollicite la participation des unités pour financer l’exploitation du service. L’Institut propose trois configurations de machines virtuelles (VM) à des tarifs avantageux :
VM simple
- 1 CPU
- 4 Go de RAM
- 50 Go de disque
VM moyenne
- 2vCPU
- 8 Go de RAM
- 100 Go de disque
VM complexe
- 4 vCPU
- 16 Go de RAM
- 200 Go de disque
Ces VM reposent sur des environnements Linux Redhat 8. Chaque configuration est disponible avec une sécurisation standard dite « Service SI » ou bien HDS. Les utilisateurs peuvent compléter leur environnement par une sauvegarde optionnelle.
Les tarifs vont de 16,60 € par mois pour une VM simple standard sans sauvegarde, jusqu’à environ 76 € par mois pour une VM complexe HDS avec sauvegarde (tarifs indicatifs au 9 octobre 2023).
Une offre appelée à s’enrichir
Pour le moment réservé aux personnels de l’Institut, Inserm Cloud est appelé à s’ouvrir à toute la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche. À terme, ce service offrira également des environnements destinés à toutes sortes d’usages : communication, bureautique, outils de recherche…
Les utilisateurs sont invités à faire part de leurs remarques et de leurs suggestions. Ces retours serviront à élargir l’offre de services en restant au plus près des besoins des chercheurs.
L’Institut proposera prochainement des environnements Windows en plus des actuelles distributions Linux et la possibilité de changer facilement de configuration pour adapter la capacité de calcul ou de stockage à de nouveaux besoins.
L’Inserm organisera, également, des séances de formation et des tutoriaux pour accompagner les utilisateurs. Les dates de ces formations seront communiquées prochainement.