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OCTOPUs : de nouveaux outils pour analyser la peau et son vieillissement

Occitanie Pyrénées
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Dans le cadre du dispositif « Plateformes régionales de recherche et d’innovation », la Région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée vient d’accorder une subvention de près de 2.5 millions d’euros pour le recrutement de sept ingénieurs et l’achat d’équipements de haute technologie nécessaires à la réalisation du projet OCTOPUs : nouveaux outils de caractérisation multimodale de la peau.

Porté par Michel Simon, directeur de recherche à l’Inserm au sein du laboratoire UDEAR, ce projet est une collaboration entre trois partenaires industriels (Pierre-Fabre Dermo-Cosmétique, BD Biosciences et Bruker) et quatre laboratoires de recherche publique (UDEAR, CPTP, I2MC et TOXALIM). 

La coordination par Genotoul des plateformes technologiques impliquées (TRI-Genotoul : plateau de cytométrie et tri cellulaire et plateau d’imagerie cellulaire du CPTP ; METATOUL : plateau de lipidomique de l’I2MC ; plateforme de métabolomique et de chimie analytique en toxicologie de TOXALIM) permettra de structurer et construire une approche innovante multi-technologique et intégrée de l’analyse de la peau et de son vieillissement.


Grâce à la Région Occitanie, de nouvelles technologies seront ainsi développées à Toulouse : phénotypage multiparamétrique très précis des cellules immunitaires à l’aide du cytomètre de haute capacité Symphony, imagerie des interactions cellules-cellules en 4 dimensions (3 dimensions + temps) dans leur environnement tissulaire et optogénétique à l’aide du microscope biphotonique à haut débit et très haute résolution Ultima, et analyses globales métabolomique et lipidomique optimisées.


De plus, ce projet permettra l’implémentation d’un nouveau système d’analyse digitale dédié à l’interprétation et l’intégration des grandes bases de données générées par de telles technologies. Ces outils vont permettre d’explorer de nouveaux mécanismes cellulaires et moléculaires clés du processus de vieillissement de la peau et, potentiellement, d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques. Ils pourront être utilisés pour l’étude d’autres organes et mécanismes physiopathologiques par la communauté toulousaine publique et privée. Grâce à l’implication d’InsermTransfert, la signature très récente de l’accord de consortium entre toutes les parties et les différentes tutelles des laboratoires impliqués (CNRS, INRAE, Inserm et Université Toulouse III – Paul Sabatier) le projet OCTOPUs est lancé.