L’Inserm Occitanie Pyrénées est heureux de compter parmi ses nouvelles recrues quatre chargé·e·s de recherche.
Lilian Basso, recruté au sein de l’équipe de Nicolas Gaudenzio à l’UDEAR.
» Mon projet de recherche visera à mieux comprendre comment certains neurones du système nerveux périphériques appelés nocicepteurs (qui sont responsables de la douleur et des démangeaisons), interagissent avec le système immunitaire et participent à la réponse inflammatoire cutanée dans une dermatose commune, la dermatite allergique de contact. Ce travail permettra d’identifier des médiateurs neuronaux capables de moduler la réponse immunitaire, et qui pourront donc être de potentielles cibles thérapeutiques dans le traitement de cette dermatose. »
Sophie Desmondes, recrutée au sein de l’équipe SPHERE dirigée par Catherine Arnaud au LEASP.
» Mon projet de recherche se résume de la manière suivante : je développe et utilise des modèles de simulation pour décrire et analyser les retombées cliniques à long terme et la balance coûts-bénéfices des différentes stratégies de dépistage, diagnostic et prise en charge du VIH pédiatrique dans les pays du Sud, avec un focus sur l’Afrique de l’Ouest. Mes travaux contribuent plus particulièrement à l’amélioration de la couverture du diagnostic et prise en charge précoce du VIH pédiatrique, essentiels pour améliorer la survie des enfants vivants avec le VIH dans ces contextes à ressources limitées. Enfin, ma recherche s’étend vers d’autres maladies infectieuses, avec pour ambition d’améliorer la santé globale de l’enfant en Afrique, où la morbidité infectieuse reste élevée. »
Jean-Paul Motta, recruté au sein de l’équipe de Nathalie Vergnolle à l’IRSD.
» Mes recherches portent sur l’étude des facteurs de l’hôte impliqués dans la réponse aux communautés microbiennes (ou biofilms) qui vivent à la surface de la muqueuse intestinale. Mes travaux récents montrent que, lors des maladies inflammatoires de l’intestin, il y a une mauvaise régulation de ces facteurs, et que cela peut causer un comportement agressif des biofilms dans l’intestin. L’objectif final de mes recherches est d’utiliser ces connaissances afin de développer de nouvelles pistes thérapeutiques pour traiter les patients atteints de maladies digestives. »
Vera Pancaldi, cheffe d’équipe recrutée au sein du CRCT
» Je suis titulaire de la Chaire de bioinformatique en oncologie du CRCT (2018 – 2023) et d’une nomination conjointe au Barcelona Supercomputing Center à travers le programme BioInfo4Women. Mon équipe s’intéresse principalement à la description et à la modélisation des interactions intercellulaires et des processus moléculaires dans le micro-environnement tumoral. Nous avons un intérêt particulier à étudier les mécanismes sous-jacents à la formation de macrophages associés aux tumeurs qui entravent l’efficacité des immunothérapies, qui visent à restaurer les propres défenses de l’organisme contre le cancer. Nos approches sont basées sur la modélisation mathématique qui s’appuie sur la transcriptomique (en bloc et une seule cellule), l’épigénomique et les données d’imagerie à haut contenu, ainsi que sur la théorie des réseaux, l’apprentissage automatique et les approches d’intelligence artificielle pour l’intégration de données. Des simulations du micro-environnement tumoral réalisées à partir de systèmes expérimentaux in vitro et ex vivo vont nous permettre de personnaliser les traitements de différents types de cancers. »
