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Bravo aux lauréats concours DR2 Occitanie Méditerranée

Occitanie Méditerranée
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Félicitations à nos chercheuses et chercheurs Inserm lauréats 2020 du concours de Directrice / Directeur de recherche de 2ème classe. 

© J. Bonnet

Jérôme Bonnet travaille dans le domaine de la biologie synthétique au sein du Centre de Biologie Structurale (CBS) de Montpellier (Unité Inserm 1054 / CNRS / Univ. Montpellier).
L’objectif de son travail est de développer des technologies permettant de programmer des cellules vivantes avec des applications dans le domaine de la santé.

Les travaux de son équipe portent sur :
la programmation du comportement cellulaire via l’ingénierie de portes logiques génétiquement encodées ;
- la conception de récepteurs cellulaires à spécificité programmable pour permettre aux cellules de répondre à des ligands d’intérêt comme des biomarqueurs pathologiques ;
- le design de systèmes acellulaires effectuant des tâches de détection et de calcul.
Ces outils sont ensuite utilisés dans la construction de biocapteurs de nouvelle génération pour le diagnostic, ainsi que pour l’ingénierie de bactéries a visée thérapeutique.


© C. Delettre

Cécile Delettre travaille au sein de l’Institut des Neurosciences de Montpellier (Unité Inserm 1298 / Univ. Montpellier). Elle s’intéresse aux neuropathies optiques héréditaires. Ce groupe de maladies mitochondriales entraîne la perte des cellules ganglionnaires rétiniennes – neurones qui transmettent l’information visuelle de la rétine au cerveau – et donc la cécité.

Ses recherches s’orientent autour de 3 axes majeurs :
- identifier les gènes et les atteintes mitochondriales responsable de la cécité ;
- comprendre pourquoi le nerf optique est particulièrement vulnérable face à ces défauts mitochondriaux ;
- développer des approches thérapeutiques génique et pharmacologique afin de ralentir l’évolution de la maladie.


© F. Djouad

Farida Djouad développe au sein de l’Institut de Médecine Régénératrice et de Biothérapie (IRMB – Unité Inserm 1183 / Univ. Montpellier) un projet dont l’objectif principal est de développer une thérapie innovante pour le traitement de l’arthrose, maladie articulaire dégénérative la plus fréquente en France.
Pour répondre à cet objectif, elle utilise le Zebrafish, modèle animal capable de reconstituer à l’identique un ensemble de tissus perdus après une amputation. Elle cherche ainsi à élucider les mécanismes qui régissent le processus de régénération tissulaire et à les réactiver chez l’homme.

Le travail de Farida Djouad entend répondre aux questions suivantes :
- quelle est la cellule chef d’orchestre du processus de régénération ?
- quel est son rôle et surtout celui des facteurs qu’elle sécrète sur la régénération du cartilage détruit chez les patients atteints d’arthrose ?