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Portrait de Louis Buscail, référent scientifique de l’Inserm Occitanie Pyrénées

Occitanie Pyrénées
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Louis Buscail, gastro-entérologue et hépatologue, chercheur au CRCT, vient d’être nommé par Gilles Bloch, Président-directeur général de l’Inserm, référent scientifique pour le site toulousain.

© Guillaume Oliver

Sa mission : renforcer le dialogue avec les partenaires universitaires, suivre l’évolution des structures de recherche du site, effectuer une veille sur les projets émergents à accompagner, proposer des actions structurantes. Il interagira régulièrement avec la direction de l’Inserm, les instituts thématiques ainsi que le département d’évaluation et suivi des programmes.

A l’occasion de cette nouvelle nomination, nous avons souhaité en apprendre un peu plus sur son parcours professionnel et le regard qu’il porte sur sa nouvelle mission au travers d’une mini-interview.

Pourriez-vous nous faire une courte présentation de votre parcours ?

J’ai mené de front une carrière de médecin clinicien et d’enseignant-chercheur. Après mon internat puis, un post-doc à l’université libre de Bruxelles, j’ai effectué mon clinicat en tant que spécialiste des maladies de l’appareil digestif tout en continuant ma recherche sur le cancer du pancréas dans l’unité Inserm dirigée par Nicole Vaysse puis Lucien Pradayrol au sein de l’équipe de Christiane Susini.

J’ai intégré l’Inserm en 1994 en tant que chargé puis directeur de recherche avant de prendre mes fonctions de PU-PH en 2001. J’ai dirigé une équipe Inserm dont la thématique centrale restera le cancer du pancréas avec toujours un souci de développer la recherche translationnelle et l’innovation thérapeutique tout en formant scientifiques et médecins « par et pour » la recherche. Cette équipe est dirigée depuis quelques années par Pierre Cordelier, elle prospère toujours au CRCT.

Dans ma fonction hospitalo-universitaire j’ai, entre autres, œuvrer pour créer et développer le CIC Biothérapie (module du CIC 1436 Inserm/CHU) sur le site de Rangueil grâce auquel nous avons pu élaborer et mener avec succès des essais cliniques de thérapie cellulaire et génique. Cette structure offre aux chercheurs de la place toulousaine la possibilité de « transformer » leur recherche en « essai » précoce.

Au plan hospitalier, en tant que chef du pôle hospitalo-universitaire des maladies de l’appareil digestif, j’ai aussi participé activement à la « transformation » d’un projet ambitieux, celui du regroupement des spécialités digestives sur le site de Rangueil. Cette expérience personnelle et professionnelle m’a fait toucher du doigt la mise en œuvre et les avantages des grands enjeux humains et organisationnel. Ceci m’a procuré un certain bagage pour me lancer dans ma nouvelle mission de référent scientifique régional Inserm.

Je remercie bien évidement tous les directeurs d’unité de la place toulousaine et Gilles Bloch pour leur soutien dans cette nomination. 

Après quelques semaines dans cette nouvelle mission, quel regard portez-vous sur la politique de site de Toulouse ?

Tout d’abord j’ai eu un accueil chaleureux et très aidant de la part de nos deux dirigeant régionaux Hélène Calmes et Jacques Cavaillé.

Actuellement, j’essaie de m’immerger au plus vite dans la politique de recherche régionale. Cette dernière est actuellement centrée sur l’avenir de l’université toulousaine avec une obligation de succès pour les grand enjeux comme l’appel d’offre PIA4. 

Les unités et UMS Inserm ont un potentiel formidable au plan de la recherche et doivent être partie prenante et/ou force de proposition pour des projets innovants et structurant. 

Tout le monde doit trouver sa place mais aussi se coordonner ce qui n’est pas toujours aisé. En effet, Toulouse est une grande ville universitaire, elle possède un des plus grands CHU de France et renferme un grand nombre d’unité de recherches de haut niveau dans de très nombreux domaines. Néanmoins, il est parfois difficile de se coordonner voire de de se connaître et de se parler. C’est un revers de la médaille mais il peut aisément être surpassé.

Comment envisagez-vous votre mission de référent scientifique Inserm pour la circonscription Occitanie Pyrénées ?

Je vais tout d’abord m’imprégner de la recherche, des atouts et des projets des différentes unité Inserm du site tout en représentant notre institut dans les grands projets universitaires de Toulouse afin que
« la recherche en santé » soit partie prenante.

Je dois effectuer une veille sur les projets structurants et les actions émergentes auxquels les unités et UMS Inserm doivent participer. Ce peut être des projets scientifiques purs mais aussi des évolutions dans la structuration des unités et des plateformes pour améliorer la vie des chercheurs et accueillir de nouvelles équipes.

Tout ceci se fera en coordination avec la délégation régionale, la direction générale et le département des partenariats et des relations extérieures du siège. Les relations avec les partenaires locaux universitaires, scientifiques, politiques et médicaux (en particulier le CHU) sont cruciales et je tâcherai d’être aidant au possible pour les projets soient accompagnés et aboutissent. Je suis conscient que la tâche est vaste mais loin d’être difficile. 

Je ferai de mon mieux en m’aidant de mon multiculturalisme et en m’appuyant sur le dynamisme de tous les acteurs de la recherche de nos unités. 

Contact : louis.​buscail@​inserm.​fr / buscail.​l@​chu-​toulouse.​fr