À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
L’OMS adopte un pacte mondial contre les futures pandémies
Mediapart relate un accord historique à l’OMS, adopté le 16 avril 2025, visant à renforcer la préparation et la lutte contre les pandémies futures. Après plus de trois ans de négociations, un consensus a été atteint à Genève, à l’issue d’une dernière journée et nuit de discussions. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué cet accord comme un exemple de multilatéralisme vivant. Les négociations ont été ralenties par des débats sur le transfert de technologies de santé, notamment pour les pays en développement. Un consensus a été trouvé autour du principe de transfert de technologies « convenu d’un commun accord ». L’accord propose également un système d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages, afin d’améliorer l’accès aux produits de santé. Malgré l’absence des États-Unis, l’accord a été soutenu par des ONG telles que Médecins Sans Frontières, qui soulignent des éléments positifs pour une réponse plus équitable aux pandémies futures.
mediapart.fr, 16/04/2025
Le retour du pro-ana sur TikTok : alerte sur le phénomène SkinnyTok
Sud-Ouest met en lumière le retour inquiétant du mouvement pro-anorexie, désormais baptisé « SkinnyTok », qui prolifère sur TikTok. Ce phénomène, qui cible principalement les adolescents, promeut des régimes extrêmes et la privation alimentaire comme un idéal de beauté, rappelant les discours destructeurs du mouvement « pro-ana » des années 2000. Les jeunes filles, souvent mineures, partagent des contenus glorifiant la maigreur, soutenus par des algorithmes de recommandation qui amplifient cette tendance. L’Inserm avait déjà signalé que la France comptait entre 30 000 et 40 000 anorexiques, principalement des adolescentes, et a averti que le mouvement pro-ana aggravait les troubles alimentaires, dont la mortalité est la plus élevée parmi les maladies mentales. Malgré des avancées législatives et des campagnes de sensibilisation, la pression sociale sur l’image corporelle persiste, exacerbée par les réseaux sociaux. La régulation de TikTok reste insuffisante, et les experts soulignent la nécessité d’ouvrir un dialogue avec les jeunes sur ces contenus, tout en identifiant les signes précurseurs de troubles alimentaires. La situation appelle à une mobilisation des autorités sanitaires pour contrer cette résurgence alarmante.
sudouest.fr, 15/04/2025
En bref
Invités sur France Inter, Mathilde Touvier, directrice de recherche à l’Inserm, Jean-David Zeitoun, gastro-entérologue, Serge Hercberg, professeur émérite de nutrition, et d’autres experts ont discuté des enjeux de la malbouffe et de ses conséquences sur la santé publique, comme l’obésité et le diabète. Ils ont signé une tribune pour alerter sur la consommation excessive de produits trop sucrés, trop salés ou trop gras. Ils proposent des solutions comme la généralisation du Nutri-Score, la taxation de la malbouffe, et l’amélioration de l’éducation nutritionnelle dès le plus jeune âge.
France Inter, 15/04/2025
Le Monde Science & Médecine présente une étude américaine publiée dans la revue Science le 21 mars 2025, révélant que l’hippocampe des bébés humains, dès l’âge de 12 mois, peut encoder des souvenirs épisodiques. Pour parvenir à cette conclusion, l’équipe a observé 26 enfants âgés de 4 à 24 mois à l’aide d’une IRM fonctionnelle. Les résultats montrent que ces bébés réagissent différemment aux images familières. Marion Noulhiane, neuroscientifique à l’Inserm, souligne toutefois que, bien que l’encodage commence à cet âge, il ne s’agit pas encore de souvenirs pleinement constitués.
Le Monde Science & Médecine, 16/04/2025
Egora rapporte que des chercheurs lillois ont développé un nouvel anticorps, nommé Ha13, pour traiter le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) en bloquant les récepteurs de l’hormone anti-Müllérienne (AMH) dans les ovaires. Selon Paolo Giacobini, directeur de recherche à l’Inserm au sein du Centre de recherche Lille Neurosciences et cognition, ce traitement a permis de normaliser les cycles, l’ovulation et les taux d’androgènes chez des souris, suggérant une amélioration potentielle de la fertilité. Administrés lors de la « mini-puberté », ces anticorps ont également eu un effet préventif sur le développement du SOPK chez les souris.
www.egora.fr, 15/04/2025
Reprise du communiqué de presse du 11/04/2025.
La Croix annonce que La Réunion est de nouveau confrontée à une épidémie de chikungunya, avec 100 000 cas recensés depuis début 2025. Un vaccin, Ixchiq, a été envoyé pour limiter les formes graves, mais son efficacité réelle reste à prouver. L’Institut Pasteur affirme qu’une campagne de vaccination n’est jamais trop tardive, car elle peut prévenir les complications graves. Par ailleurs, des recherches sont en cours pour contrôler la population de moustiques-tigres, notamment par la modélisation et le lâcher de moustiques stériles.
La Croix, 16/04/2025
