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L’IA au service de la médecine – études génomiques mondiales – aide à mourir – pratique intensive du sport – implication des pères dans les tâches parentales – sclérose en plaques

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

L’IA au service de la médecine : entre innovation et rigueur

Le Parisien informe que l’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus utilisée dans le domaine médical, notamment dans les cabinets de généralistes. Un exemple d’application est l’enregistrement et la transcription de consultations pour rédiger des synthèses, explique Pierre de Brémond d’Ars, président du collectif No Fakemed. Cependant, selon Nicolas de Chanaud, médecin généraliste à Paris, ces outils numériques doivent être rigoureusement étudiés pour garantir leur utilité pour le patient. Sur ce sujet, un bracelet connecté développé par la firme française Dalia, utilisant l’IA pour suivre l’effet d’un traitement antidépresseur, est actuellement testé par des médecins et des patients. L’entreprise espère mettre sa technologie sur le marché l’année prochaine, selon sa présidente Nour Hakiki Belhadi. Parallèlement, un échographe portable, appelé « echOpen », permet d’affiner les diagnostics en fournissant des images en temps réel. L’IA est prévue pour être intégrée à cet appareil dans les prochaines semaines, selon son cofondateur, Mehdi Benchoufi. Le Dr Thibaud Auger, qui utilise déjà l’appareil, anticipe les avantages que l’IA pourrait apporter à ses patients.

Le Parisien, 06/04/2025

L’Afrique, une zone négligée dans les études génomiques mondiales

Les Echos notent une sous-représentation de l’Afrique dans les recherches sur la génomique et le séquençage des populations. Moins de 2% des génomes humains séquencés dans le monde appartiennent à des personnes originaires du continent africain. Cette inégalité peut avoir des conséquences sur la prise en charge de patients sur place, mais aussi sur l’avancée des recherches mondiales. Les variations génétiques, bien que minimes, peuvent avoir une grande influence sur la santé. Les populations d’origine européenne sont actuellement disproportionnellement représentées dans les données génétiques disponibles. Cela crée un grave manque d’équité, d’autant plus que certaines maladies génétiques, comme la drépanocytose, touchent davantage l’Afrique, et sont insuffisamment étudiées. Plusieurs scientifiques africains ont ainsi décidé de recueillir davantage de données autour des mutations existantes en Afrique, afin que le continent ne se retrouve pas exclu des avancées de la médecine de précision. Cependant, ces recherches doivent être menées de manière éthique et respectueuse des communautés locales.

Les Echos, 07/04/2025

En bref

D’après Le Figaro, un collectif nommé « Démocratie, éthique et solidarités » a publié un avis éthique critiquant la proposition de loi sur l’aide à mourir en France. Le collectif, qui comprend des figures telles que Hervé Chneiweiss, président du comité d’éthique de l’Inserm, craint que la loi ne crée un « droit opposable » à la mort provoquée et ne s’applique à des milliers de patients plutôt qu’à des cas exceptionnels de fin de vie. L’avis dénonce également une procédure d’accès à l’euthanasie « expéditive » et l’absence de contrôle a priori des demandes. Le collectif appelle à des réponses adaptées à chaque cas plutôt qu’à une légalisation générale de l’euthanasie ou du suicide assisté.

Le Figaro, 07/04/2025

Dans une interview accordée à L’Humanité, le médecin psychiatre et médecin du sport Jean-Christophe Seznec évoque les effets négatifs potentiels d’une pratique intensive du sport. Il cite une étude menée par la psychologue et épidémiologiste Marie Choquet, directrice de recherche à l’Inserm, qui a montré qu’au-delà de huit heures de sport par semaine, les bénéfices peuvent s’inverser, entraînant une augmentation de l’agressivité, des troubles du comportement et de la consommation de substances. Christophe Seznec mentionne également les dangers des addictions sportives, de la bigorexie et du dopage.

L’Humanité, 07/04/2025

Selon Le Monde, une étude réalisée en partenariat avec l’Inserm révèle que les hommes ne participent qu’à 30% des tâches parentales deux mois après la naissance d’un enfant. La chercheuse Estelle Herbaut affirme que l’implication des pères dans la sphère domestique est une dimension cruciale de l’égalité de genre, mais que les inégalités restent importantes en France. L’étude montre également que les pères sont moins investis dans les soins aux nourrissons, qui relèvent toujours de la sphère maternelle. Par ailleurs, l’étude souligne que le partage des tâches domestiques et parentales est plus équilibré lorsque la mère a un emploi hautement qualifié.

Le Monde, 05/04/2025

Brut présente les travaux de deux chercheurs : le Dr Stephen Hauser, neurologue américain, et le Dr Alberto Ascherio, épidémiologiste italien, récompensés par le Breakthrough Prize pour leurs découvertes sur la sclérose en plaques. Avec son équipe, Stephen Hauser a réussi à reproduire des lésions neurologiques chez des ouistitis en étudiant le rôle des lymphocytes B, ouvrant ainsi la voie à de nouveaux traitements. De son côté, Alberto Ascherio a confirmé en 2022 un lien entre la sclérose en plaques et le virus Epstein-Barr après avoir suivi des millions de jeunes recrues de l’armée américaine pendant plus de 20 ans.

brut​.media, 06/04/2025