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Enfants et écrans – acouphènes – sida – COP 28 – accès aux soins médicaux

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Enfants et écrans : enquête sur une « catastrophe éducative »

Alors que les Etats-Unis, la Suède ou la Chine ont déjà pris des mesures plus ou moins drastiques pour réduire l’impact négatif des smartphones et des tablettes sur la jeunesse, Emmanuel Macron s’est emparé du sujet et des annonces sont attendues avant Noël. En écho au « sursaut collectif » pour « éviter une catastrophe sanitaire et éducative » réclamé le 14 novembre par le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, la secrétaire d’État à l’Enfance, Charlotte Caubel, veut faire émerger un consensus scientifique sur les effets des écrans : « Nous devons aboutir à une politique de prévention plus que d’interdiction mais avec un discours scientifique et éducatif clair, préconise-t-elle. Les parents sont perdus face à des discours contradictoires. » « Notre système scolaire est en train de s’effondrer, il est grand temps que les politiques agissent », estime de son côté Michel Desmurget, docteur en neurosciences et directeur de recherches à l’Inserm dans un entretien au Figaro. Et d’ajouter : « Des centaines d’études menées partout dans le monde démontrent que les écrans concurrencent des activités indispensables au développement : sommeil, lecture, interactions verbales avec les parents, sport… » Selon le journal, le président de la République « prendra une grande initiative » avant Noël. Il s’agit de faire émerger un consensus scientifique et une doctrine, de définir une politique dans la petite enfance et à l’école, mais aussi de réguler les contenus. Retard de développement cognitif chez les plus petits, addictions aux réseaux sociaux, accès au porno, cyberharcèlement, protection de l’image et des données…La liste des enjeux sur l’usage des écrans ne cesse de s’allonger. Plusieurs ministres se sont déjà emparés du sujet.

Le Figaro, 02/12, Version Femina, Sud Radio, 03/12

Acouphènes : des lésions nerveuses auditives seraient en cause

Une étude, publiée dans la revue Scientific Reports, révèle qu’une perte de l’audition non détectée inciterait le cerveau à surcompenser en augmentant l’activité des neurones impliqués dans la perception du son, créant ainsi des bruits fantômes. « Au-delà des bourdonnements persistants ou autres sons dans les oreilles, les symptômes des acouphènes [ont des répercussions] chez de nombreux patients, comme un manque de sommeil, un isolement social, de l’anxiété et de la dépression, ce qui affecte négativement leurs performances au travail et réduisant considérablement leur qualité de vie », rappelle Stéphane F. Maison, l’un des auteurs, dans un communiqué présentant ses travaux. En cherchant à comprendre les mécanismes derrière ce symptôme gênant et souvent non expliqué, le scientifique et son équipe ont découvert que les acouphènes peuvent être liés à des dommages des fibres spécifiques du nerf auditif qui ne sont pas détectés par des tests auditifs standard. Les chercheurs avaient recruté 201 personnes pour leur étude.

Pourquoidocteur​.fr, 02/12

En bref

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, LesEchos​.fr font un tour d’horizon des principales avancées scientifiques, et les recherches en cours. Au-delà d’alléger les traitements, les scientifiques espèrent trouver un médicament qui guérirait complètement les malades, ou, a minima, leur permettrait d’avoir une rémission durable après l’arrêt du traitement. Pour y parvenir, ils s’inspirent de certains patients exceptionnels. Les scientifiques poursuivent également les recherches pour créer un vaccin capable de prévenir l’infection. Des essais sont en cours. L’un d’eux est mené par l’immunologiste Yves Lévy. L’expérimentation a réussi la phase 1 – 2 et est entrée en phase 3. Leurs recherches se concentrent sur un « élément clé » : le ciblage des « cellules dendritiques », qui « envoient les ordres au système immunitaire » en cas d’injection d’un vaccin. « Notre injection envoie directement l’information grâce à une sorte de missile, un anticorps qui cible un récepteur à la surface de ces cellules, sur lequel on a accroché des fragments de virus », explique le professeur au Parisien.

LesEchos​.fr, 01/12

Pour la première fois dans l’histoire des COP, une journée était dédiée à la santé humaine. Aucune annonce fracassante ne devait s’en dégager. Hier à Dubaï, où se tient jusqu’au 12 décembre le 28e sommet climat de l’ONU, les discussions avaient pour objectif « d’évaluer » les conséquences sanitaires du réchauffement climatique et de « promouvoir des systèmes de santé résilients qui ne laissent personne de côté ». Afin d’aboutir, vraisemblablement, à une simple « déclaration ministérielle sur la santé et le climat ». « Dans certains contextes, la hausse des températures va jusqu’à augmenter le risque de suicide », rend compte Rémy Slama, directeur de recherche à l’Inserm et auteur d’une étude sur le sujet.

Libération, 02/12

Plusieurs associations actives dans la lutte contre le Sida ont dénoncé vendredi la restriction à l’accès au titre de séjour pour soins médicaux contenue dans la version du projet de loi immigration en cours d’examen à l’Assemblée. « Cette disposition signerait la fin du droit au séjour pour les étrangers gravement malades en France, dont un nombre important vit avec le VIH », ont déclaré dans un communiqué Aides, Médecins du Monde, Sidaction, et la Société française de lutte contre le Sida. Elle « mettrait en danger la vie de milliers de personnes vivant (en France) avec le VIH », ont-elles estimé. Dans la nouvelle rédaction du projet de loi immigration proposée par le Sénat, et validée en commission des Lois par les députés, le titre de séjour ne serait accordé qu’en cas « d’absence d’un traitement approprié » dans le pays d’origine. La disponibilité « ne garantit en rien que la personne malade y accède », ont indiqué les associations.

AFP, 01/12