À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
Le baromètre bruit et santé au travail
Dans le cadre de la Journée nationale de l’audition, l’Ifop a réalisé le 7e baromètre bruit et santé au travail qui met en évidence que 52 % des Français sont gênés au travail. L’étude souligne que cette gêne peut engendrer une souffrance psychologique et impacte la vie privée de 50 % des répondants. Les sources de bruit sont variées, allant de l’extérieur aux conversations entre collègues. Les employeurs ne traitent pas suffisamment ce problème, malgré le droit à un environnement sonore sain reconnu par la loi. « Les moins de 35 ans sont surreprésentés parmi les actifs qui souffrent du bruit », note Robin Réda, député Renaissance de l’Essonne et président du Conseil national du bruit. Le baromètre révèle aussi l’impact de ces nuisances sur la vie privée. 52 % des personnes dérangées (surtout les moins de 35 ans) par l’ambiance sonore estiment que c’est un facteur de tension avec leurs proches, ou que cela agit sur la qualité de leur sommeil.
Le Parisien Économie, 24/10
Des chercheurs suppriment l’opacité d’un œil entier
Le Figaro évoque l’avancée scientifique dans l’observation de l’œil humain. Une équipe française a réussi à supprimer l’opacité d’un œil humain entier, pour l’étudier en profondeur au microscope. « Nous sommes organisés en trois dimensions, pas en coupes », affirme Alain Chédotal, chercheur spécialiste du développement des circuits neuronaux à l’Institut de la vision, à Paris. « La coupe induit des déformations, donc on perd des informations sur les emplacements des différentes cellules », précise Perrine Paul-Gilloteaux, ingénieur de recherches CNRS en traitement d’image et directrice scientifique de la plateforme d’imagerie cellulaire MicroPICell (UAR Biocore, Inserm, CNRS, Université et CHU de Nantes). Sans ces coupes, impossible d’observer un échantillon au microscope, car, « au bout d’une certaine épaisseur, l’échantillon filtre trop de lumière et ne peut plus ni la recevoir, ni la réémettre en fluorescence, donc on ne reçoit pas les informations des couches les plus profondes », ajoute-t-elle.
Le Figaro.fr, 23/10
En bref
Pourquoidocteur.fr précise que l’équipe Inserm du chercheur Fabrice Lejeune a découvert qu’une molécule présente dans un champignon comestible, le clitocybe inversé, pouvait corriger certaines mutations génétiques responsables de maladies comme la mucoviscidose, les myopathies ou les hémophilies. Cette molécule, appelée DAP, a montré son efficacité dans des cellules en culture et chez la souris. Les scientifiques espèrent qu’elle pourra être utilisée pour traiter des patients atteints de ces maladies, mais ils doivent encore évaluer sa toxicité potentielle. L’information est mise en avant sur le site de The conversation.
Pourquoidocteur.fr, 24/10
Reprise du communiqué de presse du 26/01/2023 : « Mucoviscidose : une nouvelle perspective thérapeutique grâce à des recherches sur un champignon comestible »
Sciencesetavenir.fr présente une étude menée par Delphine Oudiette, chercheuse à l’Inserm (en collaboration avec l’Inserm, le CNRS, la Sorbonne Université et l’AP-HP) et parue le 12 octobre 2023 dans la revue Nature Neuroscience qui montre que les dormeurs peuvent communiquer avec l’extérieur pendant leur sommeil, même s’ils ne font pas de rêves lucides. Le journal décrit l’expérience menée sur des personnes sans trouble du sommeil et des narcoleptiques, consistant à leur faire réagir à des mots réels ou inventés en contractant les muscles du visage. Il révèle que les dormeurs ont pu comprendre et répondre aux questions posées, quel que soit le stade de sommeil dans lequel ils se trouvaient. Il souligne l’intérêt de cette découverte pour mieux comprendre le sommeil et ses fonctions.
Sciencesetavenir.fr, 23/10
Reprise du communiqué de presse du 12/10/2023 : « Un sommeil ouvert sur le monde : nous sommes capables de répondre aux sollicitations extérieures tout en dormant »
Les coupe-faim issus de la famille des antidiabétiques GLP‑1, comme l’Ozempic/Wegovy, le Saxenda ou le Mounjaro, sont de plus en plus demandés pour traiter l’obésité, souligne Les Echos. Une étude canadienne a révélé qu’ils peuvent provoquer des effets secondaires plus graves que les traitements classiques, tels que des problèmes biliaires, des pancréatites, des occlusions intestinales ou des gastroparésies. Ces effets restent toutefois rares et peuvent être contrôlés par des médicaments et un changement d’hygiène de vie.
Les Echos, 24/10
Critiqué depuis des années, le passage à l’heure d’hiver est encore maintenu cette année et programmé le week-end prochain L’occasion pour l’Institut national du sommeil et de la vigilance de souligner que « dans la semaine qui suit le passage à l’heure d’été, une augmentation des accidents de voiture, des infarctus du myocarde et des états dépressifs ». Véronique Fabre, chercheuse à l’Inserm, rappelle que « le changement d’heure perturbe notre horloge interne qui contrôle nos différents rythmes biologiques ». Cette fatigue entraîne ensuite des répercussions directes sur le déroulement de nos journées et nos rapports avec les autres. « Le manque de sommeil peut provoquer une chute de l’attention, occasionner de la somnolence, de la nervosité ou dégrader l’humeur », ajoute-t-elle.
Mariefrance.fr, 23/10