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L’Agence nationale de la recherche (ANR) invite les scientifiques à participer à l'élaboration d'un futur appel à projets destiné à enrichir la réflexion sur les pratiques et les enjeux de la science ouverte.
À l’instar d’Orphanet, labellisé Global Core Biodata Ressource en 2022, l’Inserm encourage les équipes qui maintiennent d’importantes bases de données en sciences du vivant à répondre au nouvel appel à manifestation d'intérêt de la Global Biodata Coalition (GBC).
L'entrepôt de données Inserm sur la plateforme Recherche Data Gouv permet de préserver, de partager et d'ouvrir les données de recherche conformes aux principes FAIR. Cette infrastructure mise à la disposition des scientifiques par le ministère de la Recherche s'inscrit dans le développement de la science ouverte.
En décembre dernier, une rubrique consacrée à la science ouverte a enrichi la section Recherche responsable d’Inserm pro. Depuis, l’Institut s’est également doté d’un modèle pour élaborer des plans de gestion des donnée destiné à favoriser l’ouverture des données de recherche. L’Inserm participe également à un accord transformant pour obtenir des compensations sur les dépenses liées à la publication en open access.
Les bases de données médico-administratives, les registres et les cohortes dans le domaine de la santé constituent des outils de référence pour la recherche épidémiologique et en santé publique.
À travers le consortium Couperin, l'Inserm participe à un accord transformant avec l'éditeur américain Wiley qui permet à l'Institut d'obtenir des compensations sur les dépenses liées à la publication en open access.
Accroissement du nombre de publications, augmentation des frais de la publication en open access (APC), coexistence des modèles lecteur-payeur et auteur-payeur : l'analyse des données de l'enquête nationale menée depuis 2015 permet de faire le point sur la question à l'Inserm.
Une enquête confirme la progression du nombre d'articles en libre accès à l'Inserm. Elle dresse un bilan des coûts liés aux frais de la publication en open access (Article Processing Charges, ou APC), dont l’augmentation a porté à 5,6 millions d'euros le budget de l'Institut pour les publications (abonnement + open access) en 2020.
Orphanet, la base de connaissance de référence des maladies rares que coordonne l'Inserm, se dote d'une interface de programmation ou API (pour Application Programming Interface). Elle permettra à un grand nombre de contributeurs d'indexer leurs informations sur ces maladies selon une terminologie et une codification largement partagées.
Michel Pohl, directeur adjoint du département de l’Information scientifique et de la communication de l’Inserm, présente les enjeux de la science ouverte pour l’Institut à l’heure où évoluent les pratiques de diffusion des résultats des études biomédicales.
Avec près de 1500 preprints publiés par des équipes Inserm en 2020, le dépôt d’articles sur les plateformes BioRxiv et MedRxiv connaît une croissance rapide. Ce modèle, dont les avantages semblent de plus en plus séduire les scientifiques, constitue également un moyen de se conformer au Plan S pour la science ouverte.
Lancement d'un appel à manifestation d'intérêt pour rejoindre le Réseau d'experts internationaux de la science ouverte.
Accélérer le passage à la publication en open access (accès ouvert, c'est-à-dire gratuit pour le lecteur) des travaux financés sur fonds publics est l'objectif du Plan S. Michel Pohl, directeur de l'Information scientifique et technique (IST) de l'Inserm, revient sur les différentes évolutions qui ont mené à une version réaliste de ce plan ambitieux.
Le nouveau plan stratégique de l'Inserm inscrit dans ses priorités d'accélérer le développement d'une science ouverte et responsable. Dans cette optique, la Direction générale de l'Inserm a écrit aux chercheurs en décembre 2019, pour les inciter à donner libre accès à leur production en déposant dans HAL, l'archive ouverte nationale.
Les chercheurs Inserm sont de plus en plus nombreux à déposer dans BioRxiv, une archive de preprints adaptée au domaine de la biologie.
En juillet 2018, le département de l’Information scientifique et technique adressait un questionnaire à l’ensemble des personnes travaillant au sein des structures Inserm. Le but de l’opération : évaluer les pratiques de publication et d’accès à la littérature scientifique afin d’adapter l’offre documentaire au plus près de leurs besoins.
L’édition scientifique traditionnelle réserve l’accès des travaux publiés à ceux qui paient un abonnement. Le mouvement de l’« open access » a contribué à bouleverser ce modèle. Avec l’apparition, dans les années 2000, des revues « gold » : l’auteur correspondant paie des frais de publication et l’article est accessible à tous. Quels en sont les enjeux ? Réponses avec Nathalie Duchange et Michel Pohl du service de l’information scientifique et technique de l’Inserm.
Comment définir un preprint et son intérêt ? Quelles sont les règles à respecter ? Le pôle Information scientifique et technique de l'Inserm nous explique.
