Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Trop d’antibiotiques prescrits aux enfants – Les femmes plus touchées par l’AVC – Inauguration d’Oncolille – Projet de recherche français pour la personnalisation de la prise en charge de l’AVC – Maladie de Huntington – Des biomicrosphères pour thérapies ciblées.

A+ / A-

Trop d’antibiotiques prescrits aux enfants

Aujourd’hui en France met en avant le rapport publié ce jour par Santé publique France alertant sur les prescriptions d’antibiotiques qui repartent à la hausse, notamment pour les 0 – 4 ans, avec le risque d’engendrer des résistances et de ne plus pouvoir soigner certaines pathologies. Selon Santé Publique France, environ 700 prescriptions pour 1 000 habitants ont été recensées en 2021. Face à ce constat Santé publique France et l’Assurance maladie ont lancé une campagne depuis le 8 octobre, avec le slogan suivant : « Les antibiotiques, bien se soigner, c’est d’abord bien les utiliser ». Les chiffres du rapport montrent que les idées reçues perdurent : 77 % des Français pensent qu’ils sont efficaces contre la bronchite aiguë, plus de 65 % et 53 % l’imaginent aussi en cas de bronchiolite et de grippe. Pourtant, ces comprimés combattent les bactéries mais ne sont pas efficaces contre les virus. « On ne tue pas une mouche avec un bazooka », résume Christophe Batard, pédiatre à Vincennes (Val-de-Marne). Par ailleurs Anne Berger-Carbonne, médecin microbiologistes à Santé publique France affirme que « les médecins en prescrivent aussi trop systématiquement aux personnes fragiles lorsqu’ils ont un doute sur l’origine de l’infection par crainte des complications ».

Aujourd’hui en France, 02/11

Les femmes plus touchées par l’AVC

Dans le cadre de la Journée de l’AVC qui a eu lieu le 29 octobre, Parismatch​.com a tenté de décrypter pourquoi les femmes sont plus touchées que les hommes par cette pathologie qui est l’une des principales causes de décès en France et une source de handicap. « 12 500 femmes décèdent d’un cancer du sein chaque année contre 18 500 d’un AVC. Un Français sur cinq aura un AVC au cours de sa vie et, parmi les femmes, il s’agit d’une personne sur quatre », explique le Pr Pierre Amarenco, neurologue à l’hôpital Bichat et président du fonds Vaincre l’AVC. Les femmes « sont les plus concernées par l’AVC, essentiellement parce qu’elles vivent plus longtemps que les hommes », assure-il. Autres raisons , la période à risque du grand âge ou encore l’âge de la procréation et de la ménopause. L’Inserm pointe aussi un autre facteur : des difficultés de prise en charge et de traitement de l’AVC chez la femme avec des délais plus longs pour arriver à l’hôpital et un diagnostic moins vite posé que chez l’homme.

Parismatch​.com, 29/10

En bref

Aujourd’hui en France souligne l’inauguration d’Oncolille, un centre de recherche pluridisciplinaire pour combattre le cancer. L’université de Lille, le CHU, l’Inserm, le CNRS et le centre Oscar-Lambret ont uni leurs forces pour monter ce projet inédit en France. Huit laboratoires de recherche, réunissant physiciens, biologistes, mathématiciens et sociologues, travaillent désormais de concert.« Il nous faut comprendre par quels mécanismes les cellules cancéreuses peuvent s’adapter aux traitements, et se mettre en dormance, pendant des années parfois, pour se manifester à nouveau », précise Isabelle Van Seuningen, directrice de recherche au CNRS, à la tête d’Oncolille.

Aujourd’hui en France, 02/11

Le projet de recherche français Booster permet une personnalisation de la prise en charge de l’AVC indique Lequotidiendumedecin​.fr. L’une de ses applications est le développement d’un stent bioactif de dernière génération. L’Hôpital Fondation Rothschild, qui a constitué la plus importante biobanque multicentrique de caillots en Europe, est à l’origine du consortium Booster. Doté de 10 millions d’euros, le consortium, qui regroupe 15 partenaires publics/privés, parmi lesquels des équipes de recherche de l’Inserm, se donne 5 ans pour faire émerger une personnalisation de la prise en charge des AVC en situation d’urgence.

Lequotidiendumedecin​.fr, 28/10

Dans un entretien à sciencesetavenir​.fr sur la maladie de Huntington, Sandrine Humbert, directrice de recherche Inserm et responsable de l’équipe Progéniteurs neuraux et pathologies cérébrales au Grenoble Institut des neurosciences, précise : « Nous venons de montrer que l’administration à un souriceau modèle de la maladie d’une molécule connue pour faciliter la transmission nerveuse a permis de restaurer son activité neuronale et d’abolir les symptômes à l’âge adulte. Nous en tirons la conclusion que si un traitement existe un jour, il faudra l’administrer le plus tôt possible au futur malade ».

sciencesetavenir​.fr, 01/11

Les Echos présente la technologie Occlugel qui permet à une microsphère biodégradable, biocompatible, de délivrer de façon ciblée un principe actif, tout en étant suffisamment souple pour être injectée à travers l’aiguille d’une seringue ou d’un cathéter dont le diamètre lui est inférieur. Les recherches, financées en grande partie sur fonds propres, ont permis de déposer trois autres brevets en 2020. Codétenus par Occlugel (80 %), le CNRS et l’université Paris-Saclay, ils ont été publiés en janvier 2022 et portent sur l’utilisation de ce matériau pour la délivrance d’antibiotiques, d’antidouleurs et de principes actifs pour l’œil sur des périodes de quelques jours à plusieurs semaines.

Les Echos, 02/11