À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.
JO : la « polyclinique » du village olympique dédiée aux athlètes dans les starting-blocks
A la « polyclinique » du village olympique, où seront soignés les athlètes pendant les JO de Paris, « c’est l’effervescence » pour tout installer avant l’arrivée des premiers patients le 18 juillet. Au cœur du village olympique de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), au nord de la capitale, qui doit accueillir 10.500 athlètes pendant les Jeux (26 juillet-11 août) puis 4.500 lors des Jeux paralympiques, la polyclinique est installée sur 3.500 m² d’une école de kinésithérapie, d’ostéopathie et podologie. Pas de blocs opératoires, ni de lits d’hospitalisation complète, mais un « centre de santé multi-disciplinaire » destiné à fournir pendant les épreuves les premiers soins aux athlètes et membres de la « famille olympique ». Financée par le comité d’organisation des Jeux olympiques, mais co-gérée par l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), elle fonctionnera essentiellement grâce à des bénévoles, au total plus de 350 personnes lors des Jeux et plus de 200 lors des paralympiques. Seuls les chefs de service seront salariés par l’AP-HP. Pour les blessures, infections et petits traumatismes, un service de soins non programmés fonctionnera 24H/24 avec au minimum un médecin urgentiste et un infirmier. En cas d’urgence vitale, les patients seront « stabilisés » et transférés à l’hôpital Bichat tout proche. Le reste fonctionnera de 07H00 à 23H00, certains services ayant des horaires réduits.
AFP, 01/07
Une technique pourrait révolutionner la modification génétique
Patrick Hsu et Hiroshi Nishimasu, deux biologistes, respectivement de l’université de Californie à Berkeley et de l’université de Tokyo, ont identifié dans le génome des bactéries un mécanisme qui semble bien plus efficace que la technique des « ciseaux génétiques » CRISPR-Cas9. Si leurs récents travaux parus dans Nature demandent encore à être répliqués et approfondis, ils laissent entrevoir une véritable révolution dans l’édition génomique, comparable à celle amorcée en 2012 grâce aux ciseaux génétiques CRISPR-Cas9. Les deux chercheurs ont en effet identifié dans le génome des bactéries un nouvel outil, qu’ils ont baptisé « pont ARN », qui permet dans un même élan de sélectionner très précisément un morceau de code génétique pour le recopier à un endroit très déterminé d’une autre molécule d’ADN, sans laisser la moindre « cicatrice » de l’opération. « Ce système de pont ARN est un mécanisme fondamentalement nouveau pour la programmation biologique », a déclaré Patrick Hsu, auteur principal du premier article, qui décrit cette méthode. « Il pourrait permettre de franchir un nouveau cap dans l’édition génomique, en passant de l’édition d’une lettre ou d’un gène à la modification de milliers, voire de millions, de lettres du code génétique d’un seul coup. »
Le Figaro, 02/07
En bref
Hyperglycémie, tabagisme, surpoids ou obésité, sédentarité… Plusieurs facteurs augmentent le risque de démence mais, d’après une étude publiée dans la revue The Lancet Public Health, le plus important serait l’hypertension artérielle. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs de l’University College de Londres (UCL) ont analysé 27 études impliquant des personnes atteintes de démence à travers le monde. Les données avaient été collectées entre 1947 et 2015. Forts de ces données, les scientifiques ont pu déterminer quels étaient les facteurs de risque les plus importants. Résultat : l’hypertension artérielle est le principal facteur de risque. Il s’agit d’une affection cardiovasculaire qui concerne un adulte sur trois en France, selon l’Inserm, mais seulement la moitié le sait car cette maladie peut rester silencieuse pendant longtemps.
Frequencemedicale.com, 01/07
L’Observatoire Régional de la Santé propose un état des lieux de la vaccination – adhésion, réticence, sources d’information – en Ile-de-France, comparé aux autres régions, réalisé à partir du Baromètre de Santé publique France 2021. L’exploitation des Baromètres santé réalisés par Santé publique France en 2005, 2010, 2016 et 2021 montre un accroissement de l’adhésion à la vaccination depuis 2010. Entre 2005 et 2010, cette adhésion avait connu une forte baisse liée à un contexte particulier. Et les couvertures vaccinales contre la grippe saisonnière et la grippe pandémique (H1N1) étaient restées faibles sur la saison 2009 – 2010. Après 2010, l’adhésion à la vaccination est repartie à la hausse et s’est poursuivie en France hexagonale, comme en IDF y compris au cours de la pandémie de Covid-19. Entre 2010 et 2021, l’adhésion à la vaccination en général s’est accrue de manière significative passant de 65,7 % à 84,4 % en IDF et de 60,3 % à 82 % dans les autres régions. Cette adhésion est significativement plus élevée en IDF.
Première Heure Ile-de-France, 02/07
Destinationsante.com s’interroge : « Peut-on mourir de la maladie de Parkinson ? ». Selon l’Inserm, 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, on ne meurt pas, à proprement parler, de la maladie de Parkinson. Comme l’explique l’association Parkinson Canada, « la maladie ne réduit pas l’espérance de vie. Cependant, à mesure que l’on vieillit et que la maladie progresse, les risques augmentent. Ainsi, un mauvais équilibre peut entraîner des chutes. Et les problèmes de déglutition, si on les néglige, peuvent dégénérer en pneumonie . » C’est ce que l’on appelle une pneumonie d’inhalation. Elle est causée par l’aspiration de la nourriture qui descend dans le conduit respiratoire, s’y coince et entraîne une infection.
Destinationsante.com, 01/07
Libération a rencontré la professeure Anne Vincent-Salomon, directrice de l’Institut des cancers des femmes, nouvelle structure regroupant l’Institut Curie, l’université Paris Sciences & Lettres, ainsi que l’Inserm, qui vient d’ouvrir ses portes. Elle insiste sur la volonté de déclencher une dynamique pour révolutionner la prévention et le soin. Chaque année, en France, ce sont près de 78 000 femmes qui sont touchées par les cancers féminins. 20 000 d’entre elles en décèdent. « C’est beaucoup trop. Diminuer le nombre de décès liés aux cancers du sein et aux cancers gynécologiques est un enjeu de taille », commente Anne Vincent-Salomon. Et d’ajouter : « Notre but ? Des découvertes en recherche fondamentale et clinique qui feront émerger l’innovation et révolutionneront la prévention et le soin. »
Liberation.fr, 01/07
Les arrêts naturels de grossesse concernent 200 000 Françaises chaque année. La Croix a recueilli le témoignage de nombreuses femmes et soignantes qui alertent sur la prise en charge souvent « traumatisante » des fausses couches à l’hôpital. Lors d’une fausse couche, les femmes pourraient être prises en charge par du personnel soignant dans des lieux plus neutres que l’hôpital, comme des maisons médicales. Mais cette solution est aujourd’hui limitée par le manque de sages-femmes en libéral, qui ne sont qu’environ 8 500 en 2024, selon la Mutuelle d’assurance des professionnels de la santé. Et, plusieurs femmes pointent l’absence ou la proposition tardive d’aide psychologique. Une patiente sur dix souffre de dépression.
La Croix, 02/07