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Écrans et enfants – Canicule – Biocluster d’immunologie de Marseille – Handicap – Hypertension artérielle

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Une vaste étude relativise l’impact néfaste des écrans sur les enfants

Une étude, réalisée sous l’égide de l’Inserm et publiée dans la revue Journal of Child Psychology and Psychiatry, révèle que le temps passé par les enfants devant les écrans joue en partie sur leur développement, mais ces effets sont limités et dépendent avant tout de la manière dont les petits sont exposés. C’est « le contexte dans lequel sont utilisés les écrans et non seulement le temps d’écran (qui) joue sur le développement cognitif des enfants ». Les chercheurs de l’Inserm ont évalué 14.000 enfants à trois âges : deux ans, trois ans et demi, puis cinq ans et demi. Ils concluent à un lien « limité » entre l’usage d’écrans et leur développement intellectuel. Certes, « aux âges de 3,5 et 5,5 ans, le temps d’exposition aux écrans était associé à de moins bons scores de développement cognitif global, en particulier dans les domaines de la motricité fine, du langage et de l’autonomie », détaille l’Inserm dans un communiqué. « Cependant, lorsque les facteurs relatifs au mode de vie et susceptibles d’influencer le développement cognitif étaient pris en compte (…), la relation négative se réduisait et devenait de faible magnitude », enchaîne l’organisme. Les enfants étudiés semblent nettement pâtir du fait de regarder fréquemment la télévision en famille pendant les repas. « La télévision, en captant l’attention des membres de la famille, interfère avec la qualité et la quantité des interactions entre les parents et l’enfant », avance l’épidémiologiste Shuai Yang, principal auteur de l’étude. « Or, celle-ci est cruciale à cet âge pour l’acquisition du langage ».

AFP, France Bleu, 13/09, La Croix, Le Temps, RMC Info, RTL, 14/09

Lire le communiqué de presse du 13/09/2023 : « Écrans et développement cognitif de l’enfant : le temps d’exposition n’est pas le seul facteur à prendre en compte »

Canicule d’août : près de 400 morts de plus en France

Presque 400 décès de plus que la normale ont été recensés en France pendant la canicule qui a frappé 52 départements du 11 au 26 août, selon les estimations de l’agence Santé publique France publiées hier, un bilan qui reste à consolider. « Près de 400 décès en excès toutes causes confondues (+5,4 %) ont été estimés durant cette canicule dans les départements concernés », a indiqué dans un communiqué l’agence sanitaire. Elle précise que les personnes âgées d’au moins 75 ans constituent la classe d’âge la plus touchée. Durant la période, les régions où les excès départementaux sont les plus élevés sont Auvergne-Rhône-Alpes avec 169 décès en excès (+7,3 %) et Nouvelle Aquitaine avec 120 décès en excès (+ 9,5 %). A l’automne, Santé publique France publiera un bilan consolidé de l’impact sanitaire des différentes canicules et plus globalement de l’exposition de la population française hexagonale aux fortes chaleurs durant toute la période estivale 2023.

AFP, France Info, 13/09

En bref

Le Monde consacre un article au Biocluster d’immunologie de Marseille (MIB). Il réunit plusieurs partenaires : Aix-Marseille Université (AMU), des centres de recherche (CNRS, Inserm) et de soins (AP-HM), des entreprises des biotechnologies (Innate Pharma, Mi-Mabs, ImCheck Therapeutics), ainsi que la Région Sud et la métropole Aix-Marseille-Provence. « La recherche en immunologie à Marseille est ancienne, et ses centres de recherche ont acquis une réputation de niveau international. Le label biocluster est donc une reconnaissance majeure du potentiel d’innovation d’Aix-Marseille », explique Eric Berton, président d’Aix-Marseille Université. Doté de 97 millions d’euros, le MIB a pour objectif de créer une quarantaine de startups des biotechnologies d’ici 2030 et de soutenir les projets d’immunothérapies des entreprises biopharmaceutiques. Le MIB va ouvrir la voie à la prochaine vague d’immunothérapies à base d’anticorps.

Le Monde, 14/09

Dans un rapport publié hier, la Cour des comptes constate que l’augmentation du nombre de personnes en situation de handicap âgées de plus de 50 ans n’a pas été anticipée et recommande à l’État d’investir 1,2 milliard d’euros par an pour leur accompagnement.L’augmentation du nombre de personnes handicapées vieillissantes « constitue un phénomène de grande ampleur », pointe le rapport. Le nombre de bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) de plus de 50 ans a augmenté de 55 % entre 2011 et 2019. Celui des personnes accueillies en établissement médico-social a progressé de 50 % entre 2010 et 2018. Parmi les raisons expliquant cette hausse figure l’amélioration sensible de l’espérance de vie des personnes en situation de handicap, bien plus rapide que celle de la population générale. Mais cette évolution démographique n’a pas été anticipée par les pouvoirs publics.

La Croix, 14/09

Le Pr Michel Azizi, chef de service du Centre d’excellence en hypertension artérielle, directeur Inserm-AP-HP, Centre d’investigation clinique 1418, hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, explique à Paris Match un nouveau traitement pour soigner l’hypertension artérielle. Il s’agit de la dénervation rénale qui permet de traiter les patients en échec thérapeutique. Le Pr Michel Azizi souligne : « Les études internationales que nous avons menées montrent une baisse tensionnelle significative dès le premier mois chez la grande majorité des sujets. Elle se maintient au long cours (notre recul actuel est de 36 mois) ». Et d’ajouter : « Les sondes à ultrasons sont les plus simples d’usage et celles qui permettent la procédure la plus rapide. Nous pensons qu’à l’avenir il sera possible d’appliquer cette technique via l’artère radiale au poignet et en ambulatoire ».

Paris Match, 14/09