Vers une interdiction des « puffs »
La Tribune affirme que le ministre de la Santé, François Braun se dit favorable à l’interdiction des cigarettes électroniques jetables « puffs ». Une annonce qui va dans le sens d’une tribune parue ce week-end dans Le Monde à l’initiative d’une vingtaine d’associations environnementales de la santé publique, demandant leur interdiction. « Oui, je suis favorable à l’interdiction des « puffs » », car elles « amènent une partie jeune de notre population vers le tabagisme », a déclaré François Braun sur France Inter ce mercredi 3 mai. « Le tabagisme, c’est un fléau, c’est 75 000 morts par an, je le rappelle ». Le ministre annonce sa volonté de « travailler avec les parlementaires » pour parvenir à une interdiction qui pourrait figurer dans la prochaine loi de financement de la Sécurité sociale ou « dans d’autres lois avant la fin de l’année », a indiqué le ministre.
La Tribune, 04/05
En bref
Dans une chronique dans L’Express, le Pr Alain Fischer, président de l’Académie des sciences, s’inquiète du manque d’attractivité des centres hospitalo-universitaires pour les jeunes médecins. « Au moment où chacun reconnaît la nécessité de former un plus grand nombre de professionnels de santé et où un effort de promotion de la recherche biomédicale et en santé publique est indispensable, il est temps de stopper la perte progressive d’identité universitaire de nos CHU », affirme-t-il.
L’Express, 04/06
Sciences et avenir souligne que Mathilde Touvier, directrice de recherche à l’Inserm, responsable de la cohorte NutriNet-Santé, sera jusqu’en juin l’invitée du Collège de France pour partager le résultat de ses recherches en matière de nutrition. Dans le cadre de cette chaire annuelle, la chercheuse animera une dizaine de cours : le 16 mai, par exemple, elle fera un tour d’horizon des idées reçues en nutrition. A noter la présence d’invités comme Serge Hercberg, qui, le 30 mai, évoquera la tentative d’entrave du lobby agroalimentaire à la mise en place du Nutri-Score.
Sciencesetavenir.fr, 03/06
Antoine Tesnière, professeur d’anesthésie-réanimation et directeur du PariSanté Campus, incubateur de start-up dans le médical affirme, dans Le Parisien, que l’intelligence artificielle « qui sert déjà dans certains domaines », va très vite « être utilisée partout » dans le secteur médical. Prévention, diagnostic ou prise en charge d’une maladie, les nouveaux outils de l’IA vont profondément modifier la façon de soigner les patients. De nombreuses innovations sont attendues dans un avenir proche. Perçues comme révolutionnaires, ces évolutions posent des questions de sécurité des données et d’inégalités. Le professeur Emmanuel Hirsch, enseignant l’éthique médicale à l’université Paris-Saclay, en détaille les enjeux dans Le Parisien. « Force est de constater que nous sommes surpris par des innovations qui font irruption sans qu’on ne s’y soit préparé ». Il insiste sur l’importance « d’assurer la « garantie humaine » du discernement du médecin afin que ses décisions soient bien acceptées. Il ne faut surtout pas que l’humain s’appauvrisse à mesure que les technologies apportent de nouveaux possibles, au contraire ! ».
Le Parisien, 04/05
Alors que selon l’Inserm, 40% des personnes touchées par un AVC conservent des séquelles importantes, une nouvelle étude parue dans Stroke révèle que les troubles cognitifs seraient fréquents chez les personnes ayant survécu à un AVC, précise le site Pourquoi docteur. L’American Heart Association et l’American Stroke Association ont rassemblé les données concernant les risques de troubles cognitifs chez les survivants d’AVC. Les deux associations expliquent dans un communiqué commun que 60 % des personnes ayant survécu à un AVC souffrent de troubles cognitifs dans l’année qui suit. « Pour environ 40 % des survivants, la déficience n’est pas suffisamment grave pour répondre aux critères de la démence, mais a tout de même un impact sur leur qualité de vie », informent les auteurs du communiqué.
Pourquoidocteur.fr, 03/05
Le Parisien souligne que le retour des beaux jours est aussi celui des allergies. Bien que des chiffres propres à l’Ile-de-France ne soient pas disponibles, la population souffrant d’allergie respiratoire est estimée à « au moins 25% », soit près de 3 millions d’habitants. « Et probablement davantage, à cause de la pollution atmosphérique qui accroît le potentiel allergène des pollens tout en fragilisant l’humain en irritant les voies respiratoires, qui deviennent plus sensibles », affirme Olivier Blond, délégué spécial en charge de la santé environnementale et de la qualité de l’air à la région. Selon Samuel Monnier, ingénieur au Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), « les scientifiques estiment que [la proportion] sera 50 % d’ici à 2050 ».
Le Parisien, 04/05