DMLA : deux maladies oculaires distinctes peuvent contribuer à la cécité
Deux maladies oculaires distinctes peuvent contribuer à la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), l’une des principales causes de cécité en France, révèle une étude américaine. Cette nouvelle étude du New York Eye and Ear Infirmary of Mount Sinai a démontré que deux types différents de dépôts dans la rétine peuvent contribuer à la DMLA précoce, qui peut évoluer vers une DMLA avancée et la cécité. Ces deux maladies pourraient être diagnostiquées, étudiées et traitées séparément par une intervention précoce appropriée afin de prévenir la perte de vision et d’autres complications, ont indiqué les chercheurs. Cette découverte fournit des preuves concluantes que deux processus pathologiques différents sont en cause dans la DMLA, l’un avec une fluorescence plus sombre et des drusen, et l’autre avec une fluorescence plus claire et des DDS (drusénoïdes sous-rétiniens). La formation des drusens peut être ralentie par des suppléments vitaminiques appropriés (bêta-carotène, vitamines C et E, zinc) afin de prévenir la perte de vision, mais il n’existe pas encore de traitement connu pour les DDS. « Il devient donc important de diagnostiquer de quelle forme de DMLA souffre le patient pour le traitement et la prévention de la maladie », conclut R. Theodore Smith, professeur d’ophtalmologie à l’Icahn School of Medicine de Mount Sinai à New York.
Pourquoidocteur.fr, 11/01
En bref
Le délai après lequel la plupart des symptômes du Covid long suite à une infection modérée ont disparu est d’un an, conclut une étude israélienne sur des centaines de milliers de patients, parue dans le British Medical Journal. Cette étude confirme des observations françaises précédemment publiées dans le Lancet Regional Health. Le Covid-19 modéré « n’entraîne pas de morbidité grave ou chronique à long terme », concluent les chercheurs d’après leur analyse des données de santé de près de 300.000 Israéliens testés positifs. Mieux, la plupart des symptômes dont souffrent les patients atteints de Covid long « sont restés pendant plusieurs mois et sont revenus à la normale au cours de la première année » après l’infection. Dans les deux études – française et israélienne -, les symptômes les plus persistants même un an après l’infection étaient la dyspnée (essoufflement), la fatigue ou faiblesse, suivis par la perte de goût et d’odorat (dysgueusie et anosmie). L’étude israélienne ajoute également à la liste les troubles de la concentration et de la mémoire, les amygdalites streptococciques (infections des amygdales par une bactérie de type streptocoque) et les vertiges, moins fréquents mais tout de même significativement persistants.
Sciencesetavenir.fr, 11/01
Satt Conectus, société d’accélération du transfert de technologies fondée en 2012, a un nouveau président : Marc Gillmann vient de prendre ses fonctions le 9 janvier, succédant à Caroline Dreyer. Il est issu d’une carrière dans le développement économique. Atteindre l’autofinancement en 2024 est l’un des objectifs du nouveau président de la Satt Conectus, à Strasbourg (Bas-Rhin). Depuis sa création en 2012, Conectus a opéré 142 transferts de technologies et généré la création d’une trentaine de start-up – ayant levé en tout 254 millions d’euros – et « facilité » 1.810 collaborations entre chercheurs et entreprises, rappelle un communiqué. La société a par ailleurs investi plus de 44 millions d’euros dans 139 projets innovants. Elle emploie une équipe de 39 personnes et compte pour actionnaires le CNRS, l’Inserm, deux universités (celles de Strasbourg et de Haute Alsace) et deux écoles d’ingénieur (l’Insa et l’Engees).
LesEchos.fr, 11/01
La baisse d’œstrogène après la ménopause entrainerait la modification d’une protéine pro-inflammatoire, ce qui cause la destruction des connexions entre les neurones et augmenterait le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Une nouvelle étude, publiée dans la revue Science Advances et réalisée par des chercheurs du MIT, de l’Institut de recherche Scripps à la Jolla et de l’Université de Californie à San Diego (États-Unis), vient de montrer que les cerveaux des femmes atteintes d’Alzheimer ont des niveaux plus élevés d’une protéine pro-inflammatoire associée au développement de cette maladie que les hommes atteints, et que le niveau de cette protéine dépend du niveau d’œstrogènes. Les chercheurs ont comparé des cerveaux de 40 personnes décédées et atteintes ou non de cette maladie (autant d’hommes que de femmes de plus de 70 ans).
Sciencesetavenir.fr, 11/01