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VIH – cancer- augmentation des IST – Sidaction – transplantation de rein de porc – Neuralink

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Des ciseaux génétiques pour guérir le VIH ?

Une équipe de chercheurs aux Pays-Bas montre comment la dernière technologie d’édition génétique CRISPR-Cas peut être utilisée pour éliminer toutes les traces du VIH dans des cellules infectées en laboratoire, suscitant ainsi l’espoir d’un remède contre le VIH. L’objectif des chercheurs est de développer un régime combinatoire CRISPR-Cas robuste et sûr, en s’efforçant de parvenir à un « remède contre le VIH pour tous » inclusif qui puisse inactiver diverses souches de VIH dans divers types de cellules et de tissus dans le corps. Pour cela, ils ont associé ces ciseaux moléculaires (CRISPR-Cas) et deux cibles : des séquences « conservées » du VIH, des parties du génome du virus qui restent les mêmes dans toutes les souches connues du VIH. En se concentrant sur ces sections conservées, l’objectif est de disposer d’une thérapie à large spectre capable de combattre efficacement toutes les variantes du VIH. « Nos prochaines étapes consistent à optimiser la voie d’administration pour cibler la majorité des cellules réservoirs du VIH (…) et éviter la livraison dans des cellules non-réservoirs. Cette stratégie vise à rendre ce système aussi sûr que possible pour les futures applications cliniques (…) ».

Doctissimo​.fr, Frequencemedicale​.com, Slate​.fr, 21/03, Libération, 22/03

Institut Curie : 20e campagne de collecte de dons

La campagne de collecte de dons de l’Institut Curie en faveur de la recherche contre le cancer se déroule du 12 au 24 mars. « Sans le soutien du public, nous serions contraints de fermer des laboratoires », explique le Pr Alain Puisieux, directeur du centre de recherche de Curie. Depuis vingt ans, 7,2 millions d’euros ont été collectés, dont plus de 1,4 million d’euros réunis lors de l’édition 2023. La contribution peut sembler modeste au regard des besoins en fonctionnement du centre de recherche géré par l’Institut Curie représentant, chaque année, entre 115 et 120 millions d’euros. Elle reste cependant capitale. « Il y a deux dimensions dans cette campagne, considère le Pr Puisieux : financière et humaine. Dans un contexte de perte d’attractivité des métiers de la recherche, l’engagement des chercheurs et des équipes relève de motivations personnelles, de vocations. Aussi, sentir le soutien du grand public est essentiel pour la communauté scientifique. » Près de 3.500 personnes travaillent au sein de l’Institut Curie, à Saint-Cloud, Paris et Orsay, dont 1.250 pour le centre de recherche, avec ses 13 unités et 88 équipes. Pour conduire leurs travaux, les équipes disposent des fonds des campagnes et de ceux apportés par les associations caritatives, représentant un tiers du budget de fonctionnement, ainsi que du soutien d’établissements publics comme l’Inserm, le CNRS et des universités. Elles reçoivent par ailleurs une subvention annuelle de 9 millions du ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur. Le Pr Puisieux souligne : « On guérit aujourd’hui près de 80 % des cancers des enfants, près de 60 % des cancers de la femme, et 50 % de ceux de l’homme ».

Les Echos, 22/03

En bref

Pour améliorer la prévention de la transmission postnatale du VIH, un consortium composé de chercheurs de Zambie, du Burkina Faso, de Norvège et de l’Inserm (Université de Montpellier) ont réalisé entre décembre 2019 et septembre 2021 un essai contrôlé randomisé, ouvert et de phase 3 dans huit établissements de santé (quatre en Zambie et quatre au Burkina Faso). 1 526 mères séropositives et leurs enfants (âgés de 6 à 8 semaines) non séropositifs nourris au sein ont été inclus dans l’étude, et répartis entre deux groupes. Grâce à la mise en place d’une prophylaxie postnatale par lamivudine pendant 12 mois pour les nourrissons allaités par leur mère atteinte de VIH, des chercheurs de l’ANRS-MIE ont pu réduire la transmission du virus par l’allaitement à quasiment zéro. Les résultats de l’étude, promue par l’ANRS-MIE ont été publiée dans The Lancet.

Le Quotidien du Pharmacien, 21/03

Reprise du communiqué de presse du 12/03/2024 : « Une nouvelle stratégie de prévention de la transmission du VIH pourrait protéger les nourrissons »

Radiofrance​.fr s’interroge : « La crainte des infections sexuellement transmissibles a‑t-elle disparu ? », avec notamment Nathalie Bajos, sociologue, présidente du Conseil national du Sida, directrice de recherche Inserm à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Depuis 2018 au moins, les institutions françaises de veille sanitaire alertent sur une augmentation des infections sexuellement transmissibles. Mais la dernière des alertes en date, européenne celle-là, a paru il y a une quinzaine de jours et a noté une augmentation générale des chlamydioses, des maladies à gonocoque et de la syphilis. Car, même si la plupart de ces maladies peuvent être soignées par antibiotiques, elles peuvent donner lieu, selon les personnes touchées, à des complications.

Radiofrance​.fr, 21/03

Le laboratoire BioNTech a annoncé, mercredi 20 mars, son objectif pour 2026 : commercialiser un premier traitement contre le cancer basé sur l’ARN messager. « La vision de BioNTech pour l’oncologie est d’apporter de nouvelles thérapies aux patients et d’aborder la continuité du traitement du cancer, du début à la fin, précise l’entreprise dans un communiqué. S’attaquer aux causes profondes de l’échec du traitement du cancer, telles que l’hétérogénéité du cancer et la variabilité interindividuelle, est au cœur de sa stratégie. » Dix essais de phase II et III sont actuellement en cours pour poursuivre le développement de ces traitements. L’entreprise souhaite par ailleurs obtenir dix autorisations de traitement d’ici 2030. Elle travaille sur différents types de thérapies, de vaccins et d’immunothérapies pour plusieurs cancers : celui de la prostate, de la tête et du cou, des ovaires, du poumon ou encore pour le cancer colorectal et le mélanome. Le point commun de ces différents traitements et vaccins sera l’utilisation de l’ARN messager.

Pourquoidocteur​.fr, 21/03, La Croix, 22/03

Le Sidaction fête ses 30 ans ce vendredi. L’association de lutte contre le sida lance son week-end de collecte annuel pour obtenir des dons et financer la recherche du 22 au 24 mars. Malgré trois décennies de lutte contre le VIH, la société est toujours empreinte de peurs irrationnelles et de préjugés sur cette maladie.

Francebleu​.fr, 21/03, Le Bien Public – Dijon, 22/03

Des chirurgiens ont transplanté le rein d’un porc génétiquement modifié sur un patient vivant, une première qui représente un nouveau pas vers une potentielle solution à la pénurie chronique de dons d’organes, a annoncé jeudi un hôpital américain. Le patient, âgé de 62 ans, souffrait d’insuffisance rénale chronique. Il « se remet bien » de l’opération de quatre heures ayant eu lieu il y a moins d’une semaine, le 16 mars, a déclaré dans un communiqué le Massachusetts General Hospital, à Boston. Les scientifiques ont procédé à l”« inactivation de rétrovirus » du porc pour éliminer le risque d’infection après la greffe, explique le communiqué.

AFP, 21/03

Noland Arbaugh, 29 ans et tétraplégique, premier patient de Neuralink qui bénéficie d’une puce implantée dans le cerveau, a pu jouer aux échecs par la pensée. L’entreprise, créée par le milliardaire Elon Musk, a pour projet d’implanter des puces dans le cerveau de personnes malades pour leur permettre d’effectuer des tâches par leur seule pensée via un ordinateur. La société californienne avait obtenu en mai 2023 le feu vert de l’Agence américaine de régulation des médicaments et appareils médicaux (FDA) pour implanter cette puce dans le cerveau humain, après des tests sur les animaux.

Les Echos, 22/03