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Rigidité artérielle – « interface cerveau-machine » – arrêts maladie – Covid-19

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À ce jour, la synthèse de presse de l’Inserm est réalisée à partir de la lecture de l’ensemble de la presse quotidienne nationale et régionale, de la plupart des hebdomadaires et mensuels grand public et de la presse spécialisée, ainsi que des retombées radio-télévision. Une « synthèse de presse » n’est qu’un résumé des analyses et opinions des médias qui ont été lues pour la réaliser. Elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de l’Inserm.

Mesurer la rigidité artérielle permettrait de prédire le risque cardiovasculaire

Selon des chercheurs de l’Inserm, de l’Université de Lorraine et du CHRU de Nancy, mesurer la rigidité artérielle à l’aide d’un outil clinique appelé CAVI permettrait de prédire le risque cardiovasculaire. Leurs travaux sont publiés dans la revue eBioMedicine. Pour calculer la rigidité artérielle, les chercheurs ont utilisé l’outil de mesure CAVI, pour « Cardio Ankle Vascular Index » (« Indice vasculaire cardio/cheville »). Cet indice est « mesuré par le biais de deux brassards disposés autour de chaque bras ainsi que de deux autres au niveau des chevilles, évaluant ainsi la rigidité de l’artère fémorale à l’artère tibiale », écrivent les chercheurs avant d’ajouter qu’un microphone est posé au niveau du cœur. Les auteurs se sont basés sur un panel de 1.250 personnes âgées de plus de 40 ans et issues de 18 pays européens. A l’issue du suivi, les chercheurs ont alors remarqué que « chaque augmentation d’un point de l’indice CAVI, qui correspond à une augmentation d’environ 10 % de la rigidité artérielle, était associée à un risque accru de 25 % de survenue d’un événement cardiovasculaire dans les années qui suivaient la mesure ». Selon eux, « un indice CAVI ayant une valeur supérieure à 9.25 était associé à un risque cardiovasculaire élevé à partir de 60 ans ». « Nos résultats suggèrent que l’indice CAVI pourrait être un outil de mesure de prédiction du risque cardiovasculaire, facile, rapide et non invasif, explique Magnus Bäck, premier auteur de l’étude avant de conclure, son recours pourrait figurer à l’avenir parmi la liste des examens recommandés en clinique pour prédire le risque cardiovasculaire d’une personne et lui apporter un suivi préventif ».

Femmeactuelle​.fr, NotreTemps​.com, 17/04

Lire le communiqué de presse du 17/04/2024 : « Prévenir le risque cardiovasculaire grâce à un outil de mesure de la rigidité artérielle »

En bref

Le Monde publie un article intitulé : « Agir par la pensée grâce à l’interface cerveau-machine ». Ces dernières années, des chercheurs ont prouvé qu’il était possible d’aider une personne fortement handicapée à agir ou à communiquer à l’aide de son unique volonté. « Cette discipline dénommée « interface cerveau-machine », qui rassemble des compétences médicales, neuroscientifiques, informatiques et technologiques, évolue dans le monde académique depuis une vingtaine d’années », précise le Pr Philippe Domenech, psychiatre et chercheur en neurosciences computationnelles à l’Institut de neuromodulation (Inserm, CEA-Neurospin). L’équipe du Pr Grégoire Courtine, du laboratoire Neuro-Restore – sous la houlette du centre hospitalier universitaire vaudois, de l’université de Lausanne (Suisse) et de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) -, a franchi une étape supplémentaire en permettant, en 2023, à une personne tétraplégique de marcher. Les implants cérébraux ont été couplés « à un autre système implanté, un stimulateur qui permet de réanimer les muscles paralysés, précise le neuroscientifique. Il s’agit de réparation du système nerveux central avec la création de ponts numériques ». Pour la neurochirurgienne Jocelyne Bloch, qui codirige Neuro-Restore avec le Pr Courtine, « nous ne sommes plus dans de la recherche fondamentale, mais appliquée avec études cliniques [sur l’homme] ». L’équipe suisse a enregistré des heures et des heures d’activité cérébrale pour nourrir une intelligence artificielle, afin d’être plus rapide pour décoder les signaux. 

Le Monde, édition Science et Médecine, 17/04

Face à un déficit croissant, le gouvernement vise à réduire les coûts, notamment en ciblant les arrêts maladie. Selon un baromètre de Malakoff Humanis, 42 % des salariés du privé ont eu un arrêt prescrit l’année dernière, et 38 % l’ont pris, une baisse par rapport à 2022. Les petites entreprises, auparavant moins touchées par l’absentéisme, connaissent une hausse significative des arrêts de travail depuis trois ans. Anne-Sophie Godon de Malakoff Humanis attribue cette tendance à un changement d’attitude, notamment chez les jeunes employés, et une moindre réticence à prendre des arrêts, malgré les jours de carence non rémunérés. En revanche, les grandes entreprises voient une baisse de l’absentéisme, aidées par le télétravail et des politiques de santé préventives. 

Le Figaro, 17/04

Une équipe de recherche londonienne a découvert que les cellules nasales d’enfants luttaient mieux contre le Covid-19 que celles des adultes et des personnes âgées. Les scientifiques ont observé une plus faible prolifération du virus dans les cellules du nez des moins de 11 ans en comparaison avec celles d’individus âgés de 30 ans et plus. En cause, la production de molécules antivirales dans ces cellules plus élevée chez les enfants, comme l’avaient observé des chercheurs de l’hôpital d’Angers, en 2021. Ce qui pourrait expliquer la moindre manifestation des symptômes chez les enfants. Ces travaux ont été publiés dans Nature Microbiology.

Le Monde, édition Science et Médecine, 17/04