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Programme Health20 de la French Tech : 20 entreprises innovantes sélectionnées – Interdiction de l’épandage de certains pesticides à moins de 10 mètres des habitations – Devenir médecin chercheur avec l’École de l’Inserm – Liliane Bettencourt – Misophonie – Le Comité consultatif national d’éthique fête ses 40 ans – Fluoroquinolones : plainte de patients souffrant d’effets secondaires graves.

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Programme Health20 de la French Tech : 20 entreprises innovantes sélectionnées

Vingt entreprises innovantes ont été sélectionnées pour rejoindre le programme Health20 de la French Tech. Parmi ces lauréats retenus figurent Epilab, qui commercialise un test portable de diagnostic de la tuberculose, Milvue, spécialiste de l’intelligence artificielle en imagerie médicale, Nosopharm, développeur de nouveaux médicaments anti-infectieux, ou encore Pixee Medical, qui conçoit des prothèses de genou. Pour être sélectionnées, ces jeunes pousses devaient voir leur service ou produit faire la preuve d’un niveau très élevé de différenciation par rapport aux solutions existantes, et d’un potentiel de déploiement à grande échelle. Les lauréats bénéficieront pendant un an de l’accompagnement à 360 degrés de la French Tech, en matière de relations avec les investisseurs, de recherche de clients potentiels à l’étranger, de liens avec les services de l’Etat, ou de coups de pouce pour surmonter les obstacles administratifs et réglementaires. « En donnant tous les moyens aux entreprises de se développer, l’idée est de concrétiser l’engagement du président de la République, pris à l’été 2021, de faire de la France la première nation européenne innovante et souveraine en santé d’ici à 2030 », explique Jean-Noël Barrot, ministre délégué au Numérique. Un vaste plan pour lequel le chef de l’Etat avait annoncé un investissement de 7,5 milliards d’euros. Les jeunes pousses sont incubées sur le site de PariSanté Campus, dans le 15e arrondissement.

Le Figaro, 24/03

Interdiction de l’épandage de certains pesticides à moins de 10 mètres des habitations

Mardi 21 mars, le gouvernement a publié au Journal officiel un arrêté, qui interdit l’épandage de certains pesticides à moins de dix mètres des habitations – au lieu de 5 auparavant. Cette décision, qui fait suite à une injonction récente du Conseil d’Etat, concerne les produits phytosanitaires classés CMR2, c’est-à-dire ceux suspectés d’être cancérigènes, toxiques ou mutagènes. Pour les produits dits CMR1, dont la nocivité est avérée, l’utilisation est quant à elle interdite dans un périmètre plus large, de 20 mètres autour des habitations. De nombreux experts et associations estiment néanmoins que cette décision reste « insuffisante ». En effet, une expertise collective de l’Inserm de 2021 confirme la présomption forte d’un lien entre l’exposition aux pesticides et six pathologies : lymphomes non hodgkiniens (LNH), myélome multiple, cancer de la prostate, maladie de Parkinson, troubles cognitifs, bronchopneumopathie chronique obstructive et bronchite chronique. Le Dr Alice Desbiolles, épidémiologiste et médecin de santé publique, estime que « ces données invitent à un minimum de principe de précaution quant à l’exposition des populations et des professionnels à ces substances. A ce titre, la distance de 10 mètres ne semble pas suffisante ».

Doctissimo​.fr, 23/03

En bref

Le Quotidien du Médecin publie un article intitulé « Devenir médecin chercheur avec l’École de l’Inserm – Liliane Bettencourt » (EdILB). Le journal explique que « chaque année, l’École de l’Inserm – Liliane Bettencourt sélectionne quelques étudiants admis en deuxième année de médecine afin de les ouvrir au monde de la recherche. L’objectif est de décloisonner deux mondes pourtant très proches ». L’EdILB propose aux étudiants en deuxième année de médecine un cursus de trois ans pour obtenir un Master 2 Recherche, diplôme les conduisant ensuite à présenter une thèse de doctorat en sciences. L’objectif est qu’une fois leur cursus terminé, les étudiants puissent continuer cette double activité de médecin chercheur.

Le Quotidien du Médecin, 24/03

La misophonie – littéralement, la haine des sons – peut gâcher la vie. Ce trouble se caractérise par une réponse émotionnelle disproportionnée à des bruits du quotidien – le plus souvent d’origine humaine. Il n’est pas encore très connu en France mais toucherait, selon une étude publiée dans la revue Plos One, 18 % des Britanniques, sans différence entre hommes et femmes, au point de représenter un « fardeau important » dans leur vie. Pour parvenir à cette estimation, les chercheurs du King’s College de Londres ont recruté 900 personnes représentatives de la population avant de leur faire passer des questionnaires et des entretiens avec des cliniciens spécialistes de la misophonie.

Le Figaro, 24/03

Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a fêté, le 9 mars, ses 40 ans, sous la coupole de l’institut de France, puis à la bibliothèque François-Mitterrand, le président de la République qui décida de sa création. Autant de symboles pour dire son importance au cœur de la cité et de la démocratie. « Le CCNE est devenu un acteur majeur dans la construction de la démocratie. Il doit le rester : il est d’autant plus attendu qu’elle est en péril et que la société est divisée. », a déclaré son président, le Pr Jean-François Delfraissy, en guise de point d’orgue des 40 ans du CCNE. Le Quotidien du Médecin Hebdo rappelle que la naissance d’Amandine, premier bébé-éprouvette, le 24 février 1982, a eu un rôle précipitant dans la création du CCNE dans un milieu favorable. Il était alors question de donner une dimension nouvelle au comité d’éthique de l’Inserm qui avait huit ans ; c’est d’ailleurs son président, Jean Bernard, que François Mitterrand choisit pour prendre la tête de cette nouvelle instance, ajoute le journal.

Le Quotidien du Médecin Hebdo, 24/03

Parce qu’ils souffrent d’effets secondaires graves, des patients traités avec des fluoroquinolones ont décidé de porter plainte contre leurs médecins et contre X. Ils reprochent à leurs praticiens d’avoir prescrit ces antibiotiques hors AMM, au mépris des recommandations des autorités sanitaires qui préconisent de ne plus utiliser cette classe de médicaments en première intention pour certaines pathologies.

Le Quotidien du Pharmacien, 23/03