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Plus de la moitié des humains seront en surpoids ou obèses d’ici 2035 – Augmentation inquiétante de la chirurgie esthétique chez les jeunes – Quatrième plan national Maladies rares – Les accidents vasculaires cérébraux : l’une des principales causes de décès chez les femmes – Maladie rénale chronique – Découvrir des molécules cachées dans les fonds marins.

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Plus de la moitié des humains seront en surpoids ou obèses d’ici 2035

Dans son rapport annuel, la fédération mondiale de l’obésité affirme que plus de la moitié de la population sera en surpoids ou obèse d’ici 2035 si les gouvernements n’agissent pas pour contrecarrer la tendance. Aujourd’hui, 2,6 milliards de personnes sont déjà dans cette situation, ce qui représente 38 % de la population mondiale. Si la tendance se poursuit, ce chiffre devrait dépasser les quatre milliards de personnes d’ici 12 ans. De nombreux pays sont concernés par cette hausse de l’obésité, en particulier les plus pauvres. D’après la présidente de la fédération, le Pr Louise Baur, ce rapport est un avertissement clair : « En ne s’attaquant pas à l’obésité aujourd’hui, nous risquons de graves répercussions à l’avenir ». « Il est particulièrement inquiétant de constater que les taux d’obésité augmentent plus rapidement chez les enfants et les adolescents », a‑t-elle alerté. La fédération demande alors aux gouvernements des mesures coordonnées dans le cadre d’une réponse internationale. Plusieurs pistes sont évoquées : un système de taxation ; des restrictions sur la commercialisation des aliments riches en graisses, en sel ou en sucre ; des étiquettes sur le devant des emballages et la fourniture d’aliments sains dans les écoles. En France, selon une étude de l’Inserm, effectuée par sondage auprès d’environ 10.000 personnes représentatives de la population, près de la moitié des Français (47 %) pèserait un poids trop élevé par rapport aux recommandations médicales.

Lefigaro​.fr, 03/03

Reprise du communiqué de presse du 20/02/2023 : « Obésité et surpoids : près d’un Français sur deux concerné. État des lieux, prévention et solutions thérapeutiques »

Boom inquiétant de la chirurgie esthétique chez les jeunes

Sur les réseaux sociaux, influenceurs et filtres donnent envie aux moins de 35 ans de céder au bistouri ou à l’aiguille. Liposuccions, rhinoplasties, augmentations mammaires… Ces jeunes sont désormais les champions de la chirurgie esthétique. « Une génération bistouri est en train de naître », constate Elsa Mari, journaliste au Parisien et coauteur, avec sa consœur Ariane Riou, d’un édifiant livre sur le sujet « Génération bistouri. Enquête sur les ravages de la chirurgie esthétique chez les jeunes » (JC Lattès). Au-delà de la chirurgie, c’est aussi et surtout la médecine esthétique qui prend son envol chez les moins de 35 ans, comme en témoigne le succès des injections de Botox ou d’acide hyaluronique. Elsa Mari indique : « (…) Les femmes ne sont plus les seules concernées, les hommes s’y mettent aussi : greffe de cheveux, liposuccion, élargissement du pénis… » Mais, la situation peut virer au cauchemar. « On a soudainement vu apparaître de façon alarmante une explosion de complications graves liées à des injections d’acide hyaluronique », raconte le Dr Adel Louafi, président du Syndicat national de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (SNCPRE), qui a lui-même reçu plusieurs patientes venues après des injections illégales – et a dû en envoyer certaines dans des services hospitaliers spécialisés « pour essayer de sauver ce qu’il était encore possible de sauver ». « On n’avait jamais vu ça en vingt ans d’utilisation de cet acide : des nécroses au niveau de la face, des gangrènes, des septicémies, des amputations de morceaux de nez ou de lèvres… » Face à ces dérives, la justice tente d’agir. Le Dr Adel Louafi regrette que les autorités sanitaires ne mettent pas un frein à la vente libre d’acide hyaluronique.

Le Figaro, 04/03

En bref

Un quatrième plan national Maladies rares (PNMR4) devrait voir le jour l’année prochaine. L’ambition affichée : des synergies accrues entre le soin et la recherche. « Les travaux pour le prochain PNMR4 pourront débuter dès le premier trimestre 2023 avec les différents acteurs concernés afin de proposer au gouvernement un nouveau plan national Maladies rares à compter de 2024, avancent les ministères de la Santé et de la Recherche dans un communiqué commun. Les premiers plans ont permis de faire reculer l’errance et l’impasse diagnostiques, le PNMR4 devra être centré sur les thérapies qui deviennent une réalité pour ces patients. » La première mesure de ce nouveau plan portera sur la nouvelle labellisation pour cinq ans des centres de référence maladies rares. Du côté de la recherche, « plus de 500 projets ont été financés par l’Agence nationale de la recherche (ANR) pour plus de 400 millions d’euros, parmi lesquels des projets structurants comme la création de l’institut hospitalo-universitaire Imagine », est-il détaillé. Au niveau européen, l’Inserm coordonne depuis 2018 l’European Joint Programme (EJP) qui met en œuvre des appels à projets transnationaux cofinancés par l’ANR.

Lequotidiendumedecin​.fr, 03/03

En France, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) représentent l’une des principales causes de décès chez les femmes. En 2020, plus de 71 000 femmes sont mortes d’une maladie cardio-neurovasculaire, selon une étude publiée en décembre 2022 par la Direction de la recherche, des études et de l’évaluation des statistiques, le Centre d’épidémiologie des causes médicales de décès de l’Inserm et Santé publique France. Ce chiffre met en lumière un enjeu majeur de santé publique : la prévention et l’identification des AVC chez les femmes.

Lepoint​.fr, 05/03

« On estime qu’environ 5 millions de Français seraient concernés » par la maladie rénale chronique, souligne le Pr Luc Frimat, président de la Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation, lors d’une conférence organisée par la Fondation du rein, en amont de la journée mondiale consacrée à cet organe qui se déroulera le 9 mars. Le nombre exact de malades chroniques est difficile à évaluer précisément, car c’est une maladie silencieuse et progressive. Même malades, les reins peuvent continuer à remplir leur rôle pendant de nombreuses années, sans qu’aucun symptôme n’apparaisse, jusqu’au moment où, devenus totalement défaillants, ils fassent courir un risque mortel. La seule solution est alors de recourir à la dialyse ou à la greffe. En 2019, plus de 91 000 personnes vivent grâce à ces traitements : plus de 50 000 par la dialyse et 41 000 par la greffe. Malheureusement, de nombreux patients arrivent « directement » au stade terminal de la maladie. « Sur les 10 000 personnes qui entrent en dialyse chaque année, un tiers d’entre elles le font en urgence », rappelle le Pr Christian Combes, président de la Fondation du rein.

Le Figaro, 06/03

L’AFP rend compte de l’assaut de la recherche médicale pour trouver des molécules cachées dans les fonds marins. Ces molécules, qui fourniront un futur traitement révolutionnaire contre le cancer ou un nouvel antibiotique puissant, sont recherchées au fond des mers par des scientifiques explorateurs. Contraints par des budgets serrés et peu soutenus par les grands laboratoires, les scientifiques doivent souvent se greffer sur d’autres expéditions et rivaliser d’imagination pour récupérer leurs échantillons, parfois un simple tube de boue. Lorsqu’une molécule découverte a enfin révélé ses bienfaits, sur la maladie d’Alzheimer ou l’épilepsie par exemple, il faut encore plus d’une décennie, et des centaines de millions de dollars, pour la transformer en médicament. Cette exploration, innovante mais encore modeste, est sous les projecteurs, en pleines négociations d’un traité crucial des Nations unies sur la haute mer. La dernière session de négociations, qui s’est conclue vendredi, tente de parvenir à un accord sur les zones marines protégées.

AFP, 03/03